Commerce de proximité : la CCI de Reims fait le point
Ce qui manque au centre-ville de Reims ?
Le numéro de juin/juillet du magazine Champ'éco de la CCI de Reims revient longuement sur les résultats du Baromètre 2010 Carrefour Property-TNS Sofres qui a récemment mis à l'honneur la ville de Reims dans ses coups de sondes.
Dans le dossier dédié de Champ'Eco, on apprend notamment que le centre-ville reprend l'avantage. « Monop' a ouvert la voie à Reims » explique Pascal Madry, directeur de l'institut pour la ville et le commerce. Mais comme le souligne le même observateur « le centre-ville n'est pas extensible à l'infini ». Les surfaces commerciales de périphérie gagnent donc plus que jamais du terrain. A Reims, 145 000 m2 de projets commerciaux de périphérie sont ainsi « dans les tuyaux ». Mais Reims ne veut pas baisser les bras. La mairie contre-attaque en rêvant d'un centre-ville « étiré du Boulingrin au pont de Vesle ».
Pour la mairie, le tramway serait « une nouvelle chance historique de développer, de rapprocher les quartiers les uns des autres et du centre-ville. » L'idée est bien de passer d'un « centre-ville étriqué à un vrai cœur d'agglomération intégrant dans son périmètre la gare, l'hôtel de ville et la cathédrale. » Un grand projet qui n'a bien évidemment pas que des avantages... « Les enseignes ont la trouille. Elles craignent que les communes ne diluent leur centre-ville » explique Pascal Madry. Alors comment faire pour attirer les enseignes en centre-ville et donner aux habitants des environs des raisons de se déplacer ? Selon Pascal Madry, la solution n'est pas unique : il faut « un marché, une démographie en progression, une concurrence vertueuse, une bonne accessibilité et un emplacement ». L'expert prévient toutefois : Il ne faut pas diaboliser la voiture en passant trop vite du tout automobile au tout piéton.
Et l'accessibilité semble bien, tout compte fait, le nerf de la guerre. 54% des Rémois se sont ainsi prononcés pour une meilleure accessibilité de leur centre-ville dans le cadre de l'enquête Carrefour Property-TNS Sofres, contre 40% des Français interrogés dans le cadre du panel national... De quoi faire réfléchir la municipalité !
Ce qui manque au centre-ville de Reims ?
Les experts et les observateurs de l'économie rémoise ne sont pas tous d'accord. Pour les uns, ce sont des « boutiques de luxe dans l'habillement féminin, la maroquinerie et la chaussure ». Pour les autres il faudrait « plus de commerce de bouche : boulangers, charcutiers, traiteurs, poissonniers » pour recréer un esprit village dans les quartiers. Et pour la mairie ? La maire-adjoint en charge de l'artisanat et du commerce, Marie-Noëlle Gabet penche pour un manque de « boutiques de décoration ».
Selon les chiffres du baromètre Carrefour Property - TNS Sofres, les Rémois interrogés souhaiteraient plus d'offres dans le domaine des loisirs et de la culture, l'équipement de la maison. Les commerces alimentaires n'arrivent qu'en 3e position. La où tout le monde est d'accord c'est sur la nécessité de renforcer l'animation en centre-ville. Déjà quelques initiatives sont opérationnelles grâce à l'association de commerçants Les vitrines de Reims, mais les choses pourraient encore être améliorées... L'idée de certains est de faire de Reims une foire comme au Moyen-Age en peaufinant l'ambiance festive au gré des quatre saisons. Un kiosque à musique ? Un marché permanent ? A Reims, les idées et les projets ne manquent pas pour rendre au centre-ville son attractivité d'antan ! A suivre...
L'intégralité de cet article est à lire dans la version téléchargeable du magazine Champ'Eco à l'adresse suivante : http://publications.reims.cci.fr/champeco_88
Dans le dossier dédié de Champ'Eco, on apprend notamment que le centre-ville reprend l'avantage. « Monop' a ouvert la voie à Reims » explique Pascal Madry, directeur de l'institut pour la ville et le commerce. Mais comme le souligne le même observateur « le centre-ville n'est pas extensible à l'infini ». Les surfaces commerciales de périphérie gagnent donc plus que jamais du terrain. A Reims, 145 000 m2 de projets commerciaux de périphérie sont ainsi « dans les tuyaux ». Mais Reims ne veut pas baisser les bras. La mairie contre-attaque en rêvant d'un centre-ville « étiré du Boulingrin au pont de Vesle ».
Pour la mairie, le tramway serait « une nouvelle chance historique de développer, de rapprocher les quartiers les uns des autres et du centre-ville. » L'idée est bien de passer d'un « centre-ville étriqué à un vrai cœur d'agglomération intégrant dans son périmètre la gare, l'hôtel de ville et la cathédrale. » Un grand projet qui n'a bien évidemment pas que des avantages... « Les enseignes ont la trouille. Elles craignent que les communes ne diluent leur centre-ville » explique Pascal Madry. Alors comment faire pour attirer les enseignes en centre-ville et donner aux habitants des environs des raisons de se déplacer ? Selon Pascal Madry, la solution n'est pas unique : il faut « un marché, une démographie en progression, une concurrence vertueuse, une bonne accessibilité et un emplacement ». L'expert prévient toutefois : Il ne faut pas diaboliser la voiture en passant trop vite du tout automobile au tout piéton.
Et l'accessibilité semble bien, tout compte fait, le nerf de la guerre. 54% des Rémois se sont ainsi prononcés pour une meilleure accessibilité de leur centre-ville dans le cadre de l'enquête Carrefour Property-TNS Sofres, contre 40% des Français interrogés dans le cadre du panel national... De quoi faire réfléchir la municipalité !
Ce qui manque au centre-ville de Reims ?
Les experts et les observateurs de l'économie rémoise ne sont pas tous d'accord. Pour les uns, ce sont des « boutiques de luxe dans l'habillement féminin, la maroquinerie et la chaussure ». Pour les autres il faudrait « plus de commerce de bouche : boulangers, charcutiers, traiteurs, poissonniers » pour recréer un esprit village dans les quartiers. Et pour la mairie ? La maire-adjoint en charge de l'artisanat et du commerce, Marie-Noëlle Gabet penche pour un manque de « boutiques de décoration ».
Selon les chiffres du baromètre Carrefour Property - TNS Sofres, les Rémois interrogés souhaiteraient plus d'offres dans le domaine des loisirs et de la culture, l'équipement de la maison. Les commerces alimentaires n'arrivent qu'en 3e position. La où tout le monde est d'accord c'est sur la nécessité de renforcer l'animation en centre-ville. Déjà quelques initiatives sont opérationnelles grâce à l'association de commerçants Les vitrines de Reims, mais les choses pourraient encore être améliorées... L'idée de certains est de faire de Reims une foire comme au Moyen-Age en peaufinant l'ambiance festive au gré des quatre saisons. Un kiosque à musique ? Un marché permanent ? A Reims, les idées et les projets ne manquent pas pour rendre au centre-ville son attractivité d'antan ! A suivre...
L'intégralité de cet article est à lire dans la version téléchargeable du magazine Champ'Eco à l'adresse suivante : http://publications.reims.cci.fr/champeco_88
Dominique, Journaliste toute-la-franchise©
