En France, il y a une vingtaine d’années, l’utilisation des relations-presse pour faire connaître sa marque, ses produits et services a connu un vif succès. Elles n’étaient bien exploitées jusque là que dans les pays anglo-saxons.
L’arrivée d’Internet en France (que l’on peut fixer autour de 1995 et popularisé avec la montée du haut débit en 2000) a modifié insensiblement les méthodes de travail puis les fondamentaux même du métier d’attaché de presse.
Méthode de travail tout d’abord : notre expérience au sein de l’agence est d’avoir transmis dès 2002 l’ensemble de nos communiqués par e-newsletter avec téléchargement des photos haute définition. Conséquence : baisse des coûts (pas de frais d’envoi, pas de photocopie ni duplication d’ekta, moins de coursiers) démarche développement durable, augmentation de la réactivité des échanges donc des retombées presse.
Les fondamentaux du métier ensuite. Car limiter sa réflexion à la facilité et la rapidité des échanges serait passer à coté du bouleversement majeur qui s’est opéré avec Internet : la création d’un média multi supports.
Avec la création de sites Internet par les medias dits désormais « classiques » grand public et spécialisés, puis avec le succès des blogs, des réseaux sociaux, c’est un ensemble colossal de supports d’expression qui s’est créé en 10 ans.
La télévision avait supplanté la radio. L’Internet, en quelques années, a ringardisé la télévision.
Faire des relations-presse en 2010 signifie s’adresser à toutes les formes de presse, et toutes ne vont pas sous presse ! Les supports écrits, les radios, les télés, les médias Internet, les blogs, les réseaux sociaux doivent être destinataires des communiqués. L’e-communiqué de presse doit donc s’adresser maintenant à tous ces supports.
Et il faut donc créer le buzz ! Ces nouveaux medias ont une spécificité. Le format court de lecture et l’enjeu de fréquentation orientent les contenus vers des actualités brèves et fréquentes pour un temps de lecture rapide adapté au web. Il faut donc leur diffuser un type d’information qui réponde à ce besoin.
De même, ces contenus doivent être remaniés pour être diffusés directement sur des blogs, annoncés sur des portails d’informations spécialisés, par des forums, des échanges sur les réseaux sociaux, sur des pages spécifiques.
Tout ceci crée un flux vertueux où se complète la diffusion de l’information légitimé par les journalistes puis par les « amis » des réseaux sociaux. Le succès des supports de type e-phone prouve également l’évolution des supports choisis pour recevoir ces informations et de façon permanente.
Ce savant ménage est puissant. Attention de ne pas se bruler les ailes en confondant diffusion d’informations, construction de notoriété et « star system ». Il faut contrôler son image et de ne pas diffuser tout azimut : la légitimité du discours, la sincérité de l’information, la prise de parole ou de la participation à des enjeux doivent se construire dans la durée et ne pas déraper par opportunisme.
Source 40 degrès sur la banquise
L’arrivée d’Internet en France (que l’on peut fixer autour de 1995 et popularisé avec la montée du haut débit en 2000) a modifié insensiblement les méthodes de travail puis les fondamentaux même du métier d’attaché de presse.
Méthode de travail tout d’abord : notre expérience au sein de l’agence est d’avoir transmis dès 2002 l’ensemble de nos communiqués par e-newsletter avec téléchargement des photos haute définition. Conséquence : baisse des coûts (pas de frais d’envoi, pas de photocopie ni duplication d’ekta, moins de coursiers) démarche développement durable, augmentation de la réactivité des échanges donc des retombées presse.
Les fondamentaux du métier ensuite. Car limiter sa réflexion à la facilité et la rapidité des échanges serait passer à coté du bouleversement majeur qui s’est opéré avec Internet : la création d’un média multi supports.
Avec la création de sites Internet par les medias dits désormais « classiques » grand public et spécialisés, puis avec le succès des blogs, des réseaux sociaux, c’est un ensemble colossal de supports d’expression qui s’est créé en 10 ans.
La télévision avait supplanté la radio. L’Internet, en quelques années, a ringardisé la télévision.
Faire des relations-presse en 2010 signifie s’adresser à toutes les formes de presse, et toutes ne vont pas sous presse ! Les supports écrits, les radios, les télés, les médias Internet, les blogs, les réseaux sociaux doivent être destinataires des communiqués. L’e-communiqué de presse doit donc s’adresser maintenant à tous ces supports.
Et il faut donc créer le buzz ! Ces nouveaux medias ont une spécificité. Le format court de lecture et l’enjeu de fréquentation orientent les contenus vers des actualités brèves et fréquentes pour un temps de lecture rapide adapté au web. Il faut donc leur diffuser un type d’information qui réponde à ce besoin.
De même, ces contenus doivent être remaniés pour être diffusés directement sur des blogs, annoncés sur des portails d’informations spécialisés, par des forums, des échanges sur les réseaux sociaux, sur des pages spécifiques.
Tout ceci crée un flux vertueux où se complète la diffusion de l’information légitimé par les journalistes puis par les « amis » des réseaux sociaux. Le succès des supports de type e-phone prouve également l’évolution des supports choisis pour recevoir ces informations et de façon permanente.
Ce savant ménage est puissant. Attention de ne pas se bruler les ailes en confondant diffusion d’informations, construction de notoriété et « star system ». Il faut contrôler son image et de ne pas diffuser tout azimut : la légitimité du discours, la sincérité de l’information, la prise de parole ou de la participation à des enjeux doivent se construire dans la durée et ne pas déraper par opportunisme.
Source 40 degrès sur la banquise
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