En période de crise, quand les économies de chacun sont en berne et que les banques se montrent avares, comment peut faire un jeune franchisé pour se lancer ? Toute entreprise nécessite un capital de départ, mais dans le cas d'une franchise celui ci est rendu plus important par les droits d'entrée qu'il faut verser au franchiseur. Peut on se sortir de ce casse tête ?
Les franchisés comme les franchiseurs sont en difficulté
Dans les conditions économiques récentes, un nombre alarmant de franchiseurs sont confrontés à un grave problème : les candidats ne manquent pas, mais le financement est difficile à obtenir. D'un point de vue humain et professionnel, certaines de ces personnes peuvent se révéler d'excellents franchisés potentiels. Sans argent cependant, ils ne peuvent pas accéder à la franchise. La question d'un financement partiel par l'enseigne peut donc se poser.
Une aide au financement ?
Jusque vers 2011, les experts conseillaient aux franchiseurs de ne pas participer au prix des droits d'entrée. Une personne incapable de trouver le financement était jugée incapable de faire face aux futurs problèmes de sa vie de franchisé.
Depuis, certains franchiseurs permettent à leurs nouveaux partenaires de payer par mensualités. Ceci rend l'accès à la franchise plus facile, mais réduit d'autant plus l'engagement du franchisé. En effet, s'il n'a pas investi son argent dans l'affaire (et emprunté auprès d'une banque), comment être certain que le franchisé ne changera pas d'avis au bout de quelques mois ?
Tout est donc une affaire de jugement humain. Avant de passer un accord d'assistance avec un candidat à la franchise, il faut s'assurer qu'il ou elle est la bonne personne.