Muriel Babin-Gay est franchisée du réseau Phileas World depuis trois ans, proposant ses prestations de formation linguistique dans la région lyonnaise. Pour Toute la Franchise, l'entrepreneure a accepté de revenir sur son parcours aux côtés du réseau.
Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Muriel Babin-Gay : Je suis bilingue français-anglais, mariée à un Britannique. J’ai vécu plusieurs années aux États-Unis et en Belgique où j’ai travaillé en anglais dans de groupes internationaux. Licenciée en anglais, j’ai également enseigné l’anglais en entreprise pendant 8 ans. Je suis maintenant formatrice et responsable d’un centre Phileas World depuis 2014.
TLF : Pourquoi avoir créé votre société avec le support de votre franchiseur ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?
MBG : Je me suis renseignée sur les franchises de formation en anglais. Phileas World était la seule qui remplissait mes critères de sélection et notamment le fait qu’il s’agit d’une franchise à taille humaine.
TLF : Etiez-vous de la profession avant de vous lancer ? Si non, pourquoi avez-vous changé de secteur d’activité ?
MBG : J’avais auparavant été formatrice en anglais et français pendant plusieurs années, en tant qu’indépendante à Bruxelles puis en tant que salariée à Lyon. Ensuite, j’ai occupé des postes dans le domaine du commerce international. J’ai toujours aimé enseigner l’anglais car cela me permet de partager ma passion pour la langue anglaise et les cultures anglophones en rencontrant des stagiaires de tout horizon professionnel et de tout secteur. C’est très enrichissant. J’ai décidé de revenir à la formation car je voulais travailler en toute indépendance. J’avais cependant besoin d’être accompagnée dans ma démarche pour franchir le pas, ce que m’a permis Phileas World.
TLF : Comment avez-vous été et êtes-vous toujours accompagné dans votre activité ?
MBG : La formation initiale de 2 semaines permet d’aborder tous les aspects de l’activité de formation : la gestion d’une entreprise, la pédagogie, le commercial. Elle apporte également un soutien non négligeable au niveau des démarches administratives qui permet de gagner du temps pour lancer son activité. Maintenant, j’ai toujours un interlocuteur disponible à qui poser les questions concernant tous les aspects de la formation. Des réunions mensuelles de tous les membres permettent d’échanger les informations du moment concernant notre activité. Un séminaire annuel de 3 jours réunit les membres pour faire le point de l’activité de chacun et réfléchir sur les actions à mettre en place ainsi que les nouveaux projets. Une journée de séminaire en cours d’année permet d’aborder un thème particulier. Je suis donc soutenue et accompagnée dans mon activité.
TLF : La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
MBG : Le suivi de mon dossier avec Phileas World et la disponibilité de Mathieu Sari m’ont permis de démarrer dans des conditions optimales.
TLF : Votre franchiseur a-t-il concrètement respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ?
MBG : Oui
TLF : Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ? L’esprit réseau est-il réellement effectif ?
MBG : Les échanges mensuels entre les membres du réseau assurent une bonne communication, la mise en commun des informations et une entraide si nécessaire.
TLF : En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?
MBG : Oui
TLF : Quelles actions menez-vous pour développer votre C.A et vos clients ?
MBG : La téléprospection, une prospection sur le terrain au niveau local, la participation à un réseau local d’entrepreneurs.
TLF : Avec le recul, le concept est-il bien positionné et bien justifié sur votre marché ?
MBG : Chaque secteur a ses spécificités. Il y a des disparités entre les zones car le marché de la formation n’est pas le même en agglomération qu’en banlieue d’une grande ville ou dans une région touristique. Nous devons continuer à développer le concept pour l’adapter à d’autres contextes économiques.
TLF : L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?
MBG : Mon secteur qui est en périphérie d’une grande ville, semble moins porteur qu’en milieu urbain ou touristique. La croissance du chiffre d’affaires a été plus lente que prévu au départ.
TLF : Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez dû la créer seul ?
MBG : Non
TLF : Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ?
MBG : Oui, c’est une expérience très positive.
TLF : Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ?
MBG : Prévoir suffisamment de ressources et de temps pour étudier de manière approfondi votre marché potentiel.
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