Yannick Ainouche, PDG d’EX'IM France, dresse le bilan de l'année écoulée et évoque les perspectives de développement de l'enseigne pour l'année à venir.
Toute la Franchise : Comment s'est développé le réseau et quelles ont été les nouveautés en 2017 pour EX'IM ?
Yannick Ainouche : Côté développement, nous avons ouvert huit nouvelles agences : Charleville-Mézières, Reims, Chambéry, Bourgoin-Jallieu, Châteauroux, Caen, Laval et Rouen.
En ce qui concerne les nouveautés, nous avons développé un nouveau métier au sein du réseau, en proposant le Diagnostic Technique Global, ou DTG, mais nous avons surtout développé un outil de pilotage de cabinets. Il s'agit d'EX’IManager, qui permet à chaque dirigeant d'être autonome pour sa communication (print et digital…), pour le pilotage des indicateurs de gestion. En effet, un dirigeant EX’IM peut, par exemple, suivre l'activité de ses salariés, son panier moyen, son chiffre d'affaires, sa facturation en temps réel derrière son écran. C'est vraiment un outil de pilotage global que nous avons créé, afin de permettre à chacun d'être concentré sur son métier, et de faciliter sa gestion.
TLF : Où en est EX'IM sur son marché aujourd'hui ?
YA : Nous avons un chiffre d'affaires annuel moyen par cabinet de 530.000€, soit une progression de plus de 15% par an ces trois dernières années, 290 collaborateurs dans le réseau, dont 177 techniciens certifiés. En 2017, EX'IM a réalisé plus de 79.000 missions sur l’ensemble du territoire national, plusieurs centaines de milliers de diagnostics. Notre activité et nos marchés sont en pleine croissance….
Il y a plusieurs facteurs à cet état de fait :
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La croissance du marché de l'immobilier
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Le législateur qui impose de plus en plus de prestations à la vente, à la location, ce qui amène une croissance mécanique de nos marchés.
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Le principe de précaution dans le bâtiment : nous faisons du diagnostic immobilier, mais les repérages avant travaux, démolition, plus particulièrement concernant les problématiques amiante sont aussi notre métier, nous contrôlons tous les bâtiments sur cette problématique. Au final, nous dressons donc un excellent bilan 2017, aussi bien pour la tête de réseau que dans les cabinets.
TLF : Quelles sont vos perspectives de développement et vos projets pour 2018 ?
YA : Contrairement à l’essentiel de nos concurrents, nos cabinets ne sont pas unipersonnels. Nous cherchons des entrepreneurs, nous souhaitons vraiment des franchisés qui créent leur entreprise, et non simplement leur propre emploi. Nous favorisons l’ouverture d’un nombre réduit de cabinets, mais des cabinets de plus grande envergure que nos concurrents. Nous nous sommes fixés 12 ouvertures en 2018.
En ce qui concerne nos projets, nous avons deux nouveaux métiers que nous allons développer en 2018, pour nos agences historiques comme pour nos nouveaux franchisés. Mais nous annoncerons tout cela en temps voulu.
TLF : Avez-vous des zones prioritaires d'implantations ?
YA : Nous allons renforcer notre présence dans le sud-ouest, et nous visons plus particulièrement les villes de Toulouse, Montpellier, Perpignan, et Biarritz. Nous aimerions également nous implanter à Bordeaux intra-muros, Lyon et Clermont-Ferrand. Mais des opportunités sont également offertes sur d’autres secteurs.
TLF : Quel est le "petit plus" d'EX’IM sur le marché ?
YA : Les métiers du diagnostic et du contrôle des bâtiments constituent une activité passionnante qui permet à la fois d'exacerber ses talents commerciaux et sa rigueur technique. Chez EX’IM, nous avons le chiffre d'affaires moyen par cabinet le plus important et nous sommes à la pointe de l'innovation sur les nouveaux métiers du logement et du bâtiment, et sur les services qu’apportent la tête de réseau à ses chefs d’entreprise.
Nous avons par ailleurs des accords de partenariat avec nos clients institutionnels, une cellule de réponse aux appels d’offres et consultations pour les marchés d’envergure nationale, et nous avons un centre de formation en interne qui permet d'être toujours en phase avec la réglementation.