Toute-la-franchise.com : Pouvez-vous vous présenter ?
P.R. : Je suis Philippe Relier. J'ai racheté il y a une douzaine d'années l'enseigne A la Ribambelle qui avait été créée en 1984 sur la région parisienne. Ce rachat s'est inscrit dans la continuité puisque j'avais créé il y a 17 ans, une société sur le même créneau « Au paradis des petits » qui est aujourd'hui gérée par mon épouse. Je suis diplômé d'une école de commerce.
TLF : Quelle est votre concurrence ?
P.R. : Je n'ai pas de concurrence directe. Je suis le seul franchiseur dans l'animation enfantine de goûter d'anniversaire à domicile. Mes concurrents directs sont des sociétés individuelles d'animation enfantine mais ils ne sont pas franchiseurs.
TLF : Où en êtes-vous dans votre développement ? Avez-vous atteint vos objectifs d’implantation ?
P.R. : Nous en sommes au début. Nous avons actuellement 2 franchisés. L'un développe le département de la Marne avec une première implantation à Reims qui devrait être suivie par des implantations à Laon, Epernay... L'autre est à Marseille et nous avons des contacts en cours sur d'autres départements. Mais j'avoue que je suis un peu déçu. Le monde de la franchise va bien mais les gens prennent toujours les mêmes choses : des activités de cours à domicile, de ménage-repassage, de baby-sitting. Chose étrange, nos deux franchisés sont des hommes alors qu'a priori notre activité est idéale pour les femmes. Tout le monde se précipite sur des activités convenues dans le secteur du service à la personne. Les candidats n'osent pas la nouveauté. Pourtant, notre activité présente deux principaux avantages : nous avons 4 mois de vacances puisque les activités sont calquées sur le rythme de l'enfant et nous gagnons deux fois plus que les autres services à la personne quand on ramène le chiffre d'affaires au nombre de mois travaillés.
TLF : Quels sont vos objectifs pour 2010 ?
P.R. : J'espère arrivé à 3 voire 5 ouvertures dans les grandes villes.
TLF : Avez-vous des projets à l’international ?
P.R. : Oui. Nous sommes en pourparlers bien avancés pour une implantation au Maroc en master franchise.
TLF : Quelles sont les erreurs que vous ne recommenceriez pas si vous démarriez votre réseau maintenant ?
P.R. : Ma principale erreur est d'avoir accorder ma confiance à des candidats qui n'avaient pas les moyens de leur politique. Les candidats auxquels je pense n'avaient pas les moyens financiers suffisants pour couvrir les frais de communication minimum demandés la première année.
TLF : Quels sont les freins à votre développement ?
P.R. : Le principal frein est que je suis le premier, donc le seul franchiseur sur le goûter d'anniversaire à domicile. J'essuie donc logiquement les plâtres.
TLF : Si vous avez besoin de locaux commerciaux, comment trouvez-vous vos emplacements ?
P.R. : Je n'impose pas de locaux commerciaux avec vitrine sur la rue. Au siège nous n'avons que des bureaux. Il serait malvenu d'imposer une vitrine ! A l'heure actuelle, et c'est un point fort je pense, nos franchisés peuvent commencer chez eux, sans local. Je ne dis pas que cela sera toujours comme ça !
RECRUTEMENT :
TLF : Quelle procédure de sélection avez-vous adoptée ?
P.R. : Nous travaillons de deux façons distinctes : par annonce avec Toute-la-franchise et un autre site internet et par le biais d'un recruteur du groupe Franchise Sélection. Les candidats par annonce je les traite par moi-même en direct. Les autres sont écrémés par le recruteur qui me transmets les dossiers après étude.
TLF : Quel est le parcours d’un candidat ?
P.R. : Tous les candidats remplissent un dossier. Je les appelle ensuite par téléphone. En fonction du contact, je juge s'il est nécessaire de les recevoir ou non.
TLF : De quel apport personnel doit-il disposer ? Quel est l’investissement global ?
P.R. : Nous avons fait le choix d'un droit d'entrée gratuit pour la première année. Le coût global est de 10 000 € HT. Le pack matériel est de 6 000 € et le pack formation de 4 000 €. J'exige 5 000 € d'apport personnel pour couvrir les frais de communication de la première année. Sachant que nous n'imposons pas de vitrine, la communication pour se faire connaître est cruciale au démarrage de l'activité.
TLF : Une fois la candidature d’un candidat validée, quelle est la procédure d’intégration ?
P.R. : L'intégration consiste en une formation de 15 jours à notre siège social de Vincennes. Cette formation initiale comprend une formation à notre concept et une prise en main des différentes formules d'animation proposées au catalogue, une formation au travail quotidien (prise de commandes, affectation des comédiens, réception des futurs prestataires), une formation au marketing, une formation à notre outils informatique, une formation à l'administratif spécifique et aux différentes réglementations en vigueur concernant le domaine du spectacle. (licence, etc.), une formation au recrutement et à la formation d'animateurs.
EN ACTIVITE :
TLF : Votre nouveau franchisé, peut il compter sur votre assistance régulière, opérationnelle ?
P.R. : Oui. Ils n'hésitent pas à me consulter par mail ou par téléphone. Nous avons aussi mis au point un programme de formation continue. Plusieurs stages sont organisés après le démarrage de l'activité du franchisé. Ces stages sont obligatoires et se déroulent à intervalle régulier sur la première année. A J 60, nous organisons une formation rappel d'une journée, puis à J 120, nous proposons une formation d'une journée d'approfondissement suivie d'une journée de perfectionnement à J 180 puis une formation bilan d'une journée à J 360.
TLF : Qu’est-ce qu’un bon franchisé pour vous ?
P.R. : Pour moi, un bon franchisé est quelqu'un qui va savoir reproduire ce qui lui est inculqué et aller au-delà. Quelqu'un qui n'en fait qu'à sa tête ne m'intéresse pas. Je ne demande pas à un franchisé d'innover sinon il crée sa propre société hors franchise. Le concept a été éprouvé. Je sais ce qui marche et ce qui ne marche pas.
TLF : Comment sont ils impliqués au développement de votre enseigne ?
P.R. : Pour l'instant, nous en sommes au démarrage. L'implication est naturelle. Les franchisés font tout pour que les choses se développent. Il en va de leur intérêt !
TLF : Comment s’organise la relation franchiseur/franchisé au quotidien ?
P.R. : Dans l'immédiat, les franchisés me consultent en priorité par mail. Je suis très réactif. Ils me proposent par exemple des idées de plaquettes de présentation et je réponds dans la foulée. Mon fonctionnement est simple, direct et personnalisé. Je pense qu'il le restera par la suite. L'objectif de A la ribambelle n'est pas d'exploser le nombre de franchisés. Il n'y aura jamais plus de 50 franchisés. Mon objectif est d'atteindre au maximum 30 à 40 franchisés d'ici 5 à 10 ans.
Nos interviews sont la propriété de Toute la Franchise.com et sont destinées à la diffusion exclusive sur les sites du Groupe Toute la Franchise.com
P.R. : Je suis Philippe Relier. J'ai racheté il y a une douzaine d'années l'enseigne A la Ribambelle qui avait été créée en 1984 sur la région parisienne. Ce rachat s'est inscrit dans la continuité puisque j'avais créé il y a 17 ans, une société sur le même créneau « Au paradis des petits » qui est aujourd'hui gérée par mon épouse. Je suis diplômé d'une école de commerce.
TLF : Quelle est votre concurrence ?
P.R. : Je n'ai pas de concurrence directe. Je suis le seul franchiseur dans l'animation enfantine de goûter d'anniversaire à domicile. Mes concurrents directs sont des sociétés individuelles d'animation enfantine mais ils ne sont pas franchiseurs.
TLF : Où en êtes-vous dans votre développement ? Avez-vous atteint vos objectifs d’implantation ?
P.R. : Nous en sommes au début. Nous avons actuellement 2 franchisés. L'un développe le département de la Marne avec une première implantation à Reims qui devrait être suivie par des implantations à Laon, Epernay... L'autre est à Marseille et nous avons des contacts en cours sur d'autres départements. Mais j'avoue que je suis un peu déçu. Le monde de la franchise va bien mais les gens prennent toujours les mêmes choses : des activités de cours à domicile, de ménage-repassage, de baby-sitting. Chose étrange, nos deux franchisés sont des hommes alors qu'a priori notre activité est idéale pour les femmes. Tout le monde se précipite sur des activités convenues dans le secteur du service à la personne. Les candidats n'osent pas la nouveauté. Pourtant, notre activité présente deux principaux avantages : nous avons 4 mois de vacances puisque les activités sont calquées sur le rythme de l'enfant et nous gagnons deux fois plus que les autres services à la personne quand on ramène le chiffre d'affaires au nombre de mois travaillés.
TLF : Quels sont vos objectifs pour 2010 ?
P.R. : J'espère arrivé à 3 voire 5 ouvertures dans les grandes villes.
TLF : Avez-vous des projets à l’international ?
P.R. : Oui. Nous sommes en pourparlers bien avancés pour une implantation au Maroc en master franchise.
TLF : Quelles sont les erreurs que vous ne recommenceriez pas si vous démarriez votre réseau maintenant ?
P.R. : Ma principale erreur est d'avoir accorder ma confiance à des candidats qui n'avaient pas les moyens de leur politique. Les candidats auxquels je pense n'avaient pas les moyens financiers suffisants pour couvrir les frais de communication minimum demandés la première année.
TLF : Quels sont les freins à votre développement ?
P.R. : Le principal frein est que je suis le premier, donc le seul franchiseur sur le goûter d'anniversaire à domicile. J'essuie donc logiquement les plâtres.
TLF : Si vous avez besoin de locaux commerciaux, comment trouvez-vous vos emplacements ?
P.R. : Je n'impose pas de locaux commerciaux avec vitrine sur la rue. Au siège nous n'avons que des bureaux. Il serait malvenu d'imposer une vitrine ! A l'heure actuelle, et c'est un point fort je pense, nos franchisés peuvent commencer chez eux, sans local. Je ne dis pas que cela sera toujours comme ça !
RECRUTEMENT :
TLF : Quelle procédure de sélection avez-vous adoptée ?
P.R. : Nous travaillons de deux façons distinctes : par annonce avec Toute-la-franchise et un autre site internet et par le biais d'un recruteur du groupe Franchise Sélection. Les candidats par annonce je les traite par moi-même en direct. Les autres sont écrémés par le recruteur qui me transmets les dossiers après étude.
TLF : Quel est le parcours d’un candidat ?
P.R. : Tous les candidats remplissent un dossier. Je les appelle ensuite par téléphone. En fonction du contact, je juge s'il est nécessaire de les recevoir ou non.
TLF : De quel apport personnel doit-il disposer ? Quel est l’investissement global ?
P.R. : Nous avons fait le choix d'un droit d'entrée gratuit pour la première année. Le coût global est de 10 000 € HT. Le pack matériel est de 6 000 € et le pack formation de 4 000 €. J'exige 5 000 € d'apport personnel pour couvrir les frais de communication de la première année. Sachant que nous n'imposons pas de vitrine, la communication pour se faire connaître est cruciale au démarrage de l'activité.
TLF : Une fois la candidature d’un candidat validée, quelle est la procédure d’intégration ?
P.R. : L'intégration consiste en une formation de 15 jours à notre siège social de Vincennes. Cette formation initiale comprend une formation à notre concept et une prise en main des différentes formules d'animation proposées au catalogue, une formation au travail quotidien (prise de commandes, affectation des comédiens, réception des futurs prestataires), une formation au marketing, une formation à notre outils informatique, une formation à l'administratif spécifique et aux différentes réglementations en vigueur concernant le domaine du spectacle. (licence, etc.), une formation au recrutement et à la formation d'animateurs.
EN ACTIVITE :
TLF : Votre nouveau franchisé, peut il compter sur votre assistance régulière, opérationnelle ?
P.R. : Oui. Ils n'hésitent pas à me consulter par mail ou par téléphone. Nous avons aussi mis au point un programme de formation continue. Plusieurs stages sont organisés après le démarrage de l'activité du franchisé. Ces stages sont obligatoires et se déroulent à intervalle régulier sur la première année. A J 60, nous organisons une formation rappel d'une journée, puis à J 120, nous proposons une formation d'une journée d'approfondissement suivie d'une journée de perfectionnement à J 180 puis une formation bilan d'une journée à J 360.
TLF : Qu’est-ce qu’un bon franchisé pour vous ?
P.R. : Pour moi, un bon franchisé est quelqu'un qui va savoir reproduire ce qui lui est inculqué et aller au-delà. Quelqu'un qui n'en fait qu'à sa tête ne m'intéresse pas. Je ne demande pas à un franchisé d'innover sinon il crée sa propre société hors franchise. Le concept a été éprouvé. Je sais ce qui marche et ce qui ne marche pas.
TLF : Comment sont ils impliqués au développement de votre enseigne ?
P.R. : Pour l'instant, nous en sommes au démarrage. L'implication est naturelle. Les franchisés font tout pour que les choses se développent. Il en va de leur intérêt !
TLF : Comment s’organise la relation franchiseur/franchisé au quotidien ?
P.R. : Dans l'immédiat, les franchisés me consultent en priorité par mail. Je suis très réactif. Ils me proposent par exemple des idées de plaquettes de présentation et je réponds dans la foulée. Mon fonctionnement est simple, direct et personnalisé. Je pense qu'il le restera par la suite. L'objectif de A la ribambelle n'est pas d'exploser le nombre de franchisés. Il n'y aura jamais plus de 50 franchisés. Mon objectif est d'atteindre au maximum 30 à 40 franchisés d'ici 5 à 10 ans.
Nos interviews sont la propriété de Toute la Franchise.com et sont destinées à la diffusion exclusive sur les sites du Groupe Toute la Franchise.com
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