Florence Ledworuski développe le concept Mortimer English Club en France depuis le début de l’année. Pour Toute la Franchise, elle revient sur le démarrage de l’activité et les perspectives de développement du réseau sur le territoire français.
Toute la Franchise : Pouvez-vous nous présenter rapidement le concept Mortimer English Club ?
Florence Ledworuski : C’est un réseau de franchise qui propose l’apprentissage ludique de l’anglais, de 2 à 99 ans, pour les particuliers comme les professionnels. Un de nos atouts est de proposer un éventail très large de formations, qui fait qu’une maman venant inscrire son enfant peut en profiter pour découvrir une formation pour elle-même ou son mari. On touche ainsi une clientèle très large.
TLF : Quels sont les autres atouts du réseau par rapport à la concurrence ?
F.L. : En premier lieu, je pense que le fait de ne pas avoir besoin d’être de langue maternelle anglaise pour enseigner dans le réseau est très important. Je trouverais dommage que le fait de ne pas être né dans un pays anglophone soit un frein à l’ouverture d’une école ! Chez nous, si vous avez un très bon niveau d’anglais, et êtes passionné de pédagogie, vous pouvez parfaitement intégrer le réseau, et on assure une vraie qualité d’enseignement via nos formations certifiantes.
Nous sommes également parmi les seuls à proposer une telle palette de formations, ce qui facilite le développement de la clientèle et est un gage de professionnalisme, prouvant notre capacité d’adaptation. Les 20 ans d’expérience de Mortimer English Club dans l’enseignement des langues en Allemagne sont aussi un avantage incontestable, de même que l’identité visuelle du réseau. Nous remettons également du matériel pédagogique évolutif aux élèves, ce qui crée une continuité de l’apprentissage à la maison L’identification est forte, ce qui n’est pas forcément le cas chez nos concurrents !
TLF : A quelle concurrence devez-vous faire face ?
F.L. : Elle est différente selon les niveaux. On a les associations pour les enfants et les adultes, les cours à domicile pour les ados et tous les organismes privés pour le Business English. Mais dans tous les cas, on se démarque par notre approche pédagogique, où la qualité est très importante. Le matériel pédagogique avec lequel on travaille, qui permet un apprentissage évolutif, nous offre également la possibilité de vraiment sortir du lot. Et puis nous offrons la convivialité d’un commerce de proximité.
TLF : Quel profil de franchisés recherchez-vous ?
F.L. : Je cherche en priorité des franchisés qui ne soient pas juste des gestionnaires. C’est un concept passion ! J’ai besoin de personnes qui ont un anglais courant et sont pédagogues, qui ont envie de transmettre leurs connaissances en s’amusant. Le côté ludique est très important, il faut être capable de jouer à même le sol avec les petits. L’approche humaine est capitale dans ce métier.
TLF : Privilégiez-vous certaines zones d’implantation ?
F.L. : Pas vraiment non. Pour développer une franchise Mortimer English Club, il faut avoir une zone de chalandise de 50.000 habitants environ. A partir de là, tous les secteurs sont potentiellement intéressants, puisque le facteur principal de développement reste le bouche-à-oreille engendré par la satisfaction de nos clients.
TLF : Quelles sont les différentes étapes du recrutement ?
F.L. : Une fois les premiers contacts établis, je fixe un rendez-vous pour présenter en détail le concept et établir un premier contact. Il y a ensuite une phase de réflexion pour la personne, et puis une rencontre sur place. J’invite les candidats à venir au Club et à assister à un de mes cours, pour qu’ils se rendent compte par eux-mêmes de ce que nous faisons.
TLF : Quel accompagnement offrez-vous à vos franchisés ?
F.L. : Je les aide, via un cabinet spécialisé, au niveau de la création de leur business plan prévisionnel, je leur propose aussi une formation business et première approche pédagogique.
Dans mon ancien travail, j’ai toujours été très proche des équipes. Je travaille au coude à coude avec les gens et je veux pouvoir être présente pour mes franchisés. Quand ils sont lancés, je pense qu’il est par exemple important de fixer un rendez-vous hebdomadaire pour faire un point précis sur leur activité, et évoquer ce qui peut poser problème.
TLF : Quels objectifs de développement vous êtes-vous fixés ?
F.L. : J’ai démarré mon activité en janvier dernier, pour me lancer en franchisé au début de l’été. Mon objectif est de décrocher quatre contrats de franchise en 2012, pour avoir ensuite une croissance exponentielle. Je crois que le plus dur est de démarrer, parce que le concept n’est pas encore bien connu. Mais après, le développement devrait se faire assez rapidement. L’avantage compétitif de Mortimer English Club, qui est de proposer une palette complète de cours, pour une rentabilité maximale, devrait très rapidement séduire !
Sandrine Cazan, Toute la Franchise©
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