Pascal David est l’un des co-fondateurs du groupe deXpert, qui développe le concept Titan Effect. Pour Toute la Franchise, il revient sur les atouts de ce concept, unique sur le marché, qui dispose d’un potentiel énorme.
Toute la Franchise : En quoi consiste exactement le concept de Titan Effect ?
Pascal David : Notre concept est basé sur la photocatalyse : nous déposons sur les surfaces à traiter un produit qui s’active au contact de la lumière et détruit tout ce qui est organique. Au départ, nous avons adopté ce principe pour nettoyer les vitrages extérieurs, les menuiseries, les panneaux photovoltaïques.
Puis nous nous sommes penchés sur les problématiques intérieures, et le concept a été adapté pour la dépollution de l’air, que ce soit dans les usines, les bâtiments ou les voitures par exemple. Tous les corps volatiles peuvent être détruits de la même manière, en travaillant avec la lumière artificielle.
Enfin, nous avons décidé d’aller encore plus loin, avec les virus et les bactéries. Nous pouvons ainsi lutter contre les maladies nosocomiales dans le secteur de la santé. Et comme le principe détruit les odeurs en même temps, les établissements gagnent vraiment à faire appel à nous !
Nous sommes en effet bien loin du nettoyage classique. Et nous ne sommes pas dans le gros œuvre non plus. Nous avons un métier à part, qui fait appel à du matériel et des techniques high-tech, pour fournir un travail de précision à des tas de structures différentes.
TLF : Vous évoluez donc sur un marché très important ?
Pascal David : Encore plus important que tout ce que vous pouvez imaginer ! Et c’est tout l’intérêt de se développer sous forme de réseau plutôt que d’être restés entre nous. Nos licenciés ont la possibilité, dans chacun de leurs départements, de vendre le concept auprès de tous les professionnels qu’ils souhaitent. Ils peuvent travailler avec des collectivités, des commerçants, des établissements de santé,… Le marché est quasi sans fin, d’autant que les réglementations évoluent sans cesse. De nouveaux décrets de loi imposent par exemple aux ERP (Etablissements recevant du public, Ndlr) d’avoir un air dépollué. Notre activité ne peut que se développer !
TLF : Qu’en est-il de la concurrence sur un marché de telle ampleur ?
Pascal David : Il n’y en a pas ! Nous avons développé un nouveau métier, qui propose une approche particulière de ce qui peut se faire actuellement. Nos uniques concurrents travaillent sur les façades extérieures. Mais pour tout ce qui est dépollution de l’air et destruction des risques de maladies nosocomiales, nous sommes les seuls sur le marché.
TLF : Votre notoriété ne peut qu’être grandissante. Comment faites-vous pour la développer ?
Pascal David : Nous travaillons avant tout avec professionnalisme, pour que chacun de nos clients soit satisfait du travail accompli. Ensuite, il est plus facile pour chaque licencié de développer son réseau. Par exemple, si un de nos licenciés va voir un maire et réalise un chantier pour lui, il y a de fortes chances pour que le maire en parle à d’autres élus qu’il connaît, qui auront eux-mêmes besoin de ses services, et en parleront ensuite à leurs connaissances. Le but est d’impacter un maximum tout autour, pour toucher le plus de clients possible.
TLF : Accompagnez-vous vos licenciés dans cette recherche de clientèle ?
Pascal David : En partie, oui, puisque nous faisons un travail de fond pour alimenter le réseau au niveau des grands comptes. Mais pour le reste, ce sont plus souvent les licenciés qui nous amènent des idées nouvelles, de par leurs expériences professionnelles passées. Ils nous disent qu’ils pensent aller trouver telle ou telle structure à laquelle nous n’avions pas forcément pensé auparavant, et grâce à ces échanges, tout le réseau en profite !
TLF : Recherchez-vous un profil particulier de candidats ?
Pascal David : Nous voulons avant tout des personnes titulaires d’un Bac +2, qui ont des capacités au niveau du management et un bon sens commercial, pour démarcher tous leurs clients et se constituer un vrai réseau. Il n’y a pas besoin de compétences particulières, puisque la formation que nous dispensons va reprendre tous les points importants. Mais il faut que les candidats puissent diriger une petite équipe, d’un ou deux applicateurs, qui sont eux-mêmes formés par le réseau.
TLF : En quoi consiste la formation des licenciés ?
Pascal David : Elle dure deux jours, avec une partie théorique, où nous expliquons en détail aux nouveaux venus comment fonctionne la photocatalyse et comment s’appliquent les produits, et une partie pratique, le deuxième jour.
TLF : Vous avez actuellement quatre licenciés, quels sont vos objectifs de développement à moyen et long terme ?
Pascal David : Nous pensons compter sept ou huit licenciés d’ici la fin de l’année. A plus long terme, nous voudrions avoir une centaine de licenciés sur tout le territoire. Le marché est tellement large qu’il n’y a pas vraiment de restrictions. Et nous envisageons également un développement à l’international. Nous avons déjà des demandes en Allemagne et en Suisse… Les candidats ont bien saisi tout l’intérêt de notre concept et ils sont nombreux à vouloir le développer !
Sandrine Cazan, Toute la Franchise ©
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