Damien Vauvelle tient une boutique franchisée du réseau Prink près de Roanne dans la Loire. Pour Toute la Franchise, il revient sur les raisons qui l’ont poussé à rejoindre cette enseigne et tout l’accompagnement que lui propose le franchiseur.
Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter ?
Damien Vauvelle : J’ai 33 ans et je suis gérant du magasin Prink à Le Coteau, petite ville accolée à celle de Roanne. Précédemment j’étais responsable d’un magasin de téléphonie mobile pour une grande enseigne. J’ai également été vendeur de voitures.
TLF : Pourquoi avez-vous changé de secteur d’activité ?
D.V : J’exerçais le même métier sauf que j’étais salarié, que j’avais des vendeurs et que c’était de la téléphonie mobile. Je n’ai eu besoin que d’appréhender le produit. Après j’ai fait en sorte de trouver un marché en pleine expansion pour ouvrir mon propre point de vente.
TLF : Comment êtes-vous entré en contact avec votre enseigne ?
D.V. : Je désirais ouvrir mon propre point de vente et, à vrai dire, je n’étais pas réellement fixé sur une idée. Je voulais proposer quelque chose en rapport avec l’informatique, le multimédia voire la téléphonie mobile, le tout sous une marque ou une enseigne porteuse. J’ai donc effectué quelques recherches sur internet, et mon choix s’est rapidement porté sur Prink.
TLF : Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ? Si oui, pourquoi avoir choisi cette enseigne ?
D.V. : Oui lors de mes recherches internet. A vrai dire, je n’ai pas été emballé par leurs concepts respectifs. Bien sûr ils se rapprochent de Prink, mais je n’étais pas convaincu. Certains manquent, à mon sens, de professionnalisme cela se ressent, d’autres proposent des services qui ne sont pas en rapport avec l’idée que je me fais de ce métier. Prink m’a séduit par son côté « moderne » dans l’agencement de ses magasins (même si cela reste subjectif), par la prestation proposée, par le prix proposé. C’est le package qui m’a convenu.
TLF : Comment s’est déroulée la période entre votre premier contact et vos débuts ?
D.V. : Cela a été relativement rapide, je suis vite parti en formation. Pour tout vous dire, j’ai fait une petite étude de marché dans mon coin, j’ai contacté quelques franchisés Prink, j’ai étudié le produit, pris connaissance de ce que proposait la concurrence … J’ai fait des simulations avec mon comptable, vérifié la faisabilité du projet avec une ou deux banques, de sorte que lorsque j’ai rencontré pour la première fois le Master j’étais quasiment prêt et je lui ai dit : « Quand est-ce qu’on ouvre ? »
TLF : Pourquoi avoir créé votre société avec le support de votre franchiseur ?
D.V. : Pour pouvoir bénéficier d’un concept clefs en mains. C’est une certaine sécurité, un cadre, un support ayant déjà fait ses preuves, une simplification des démarches. Et puis le fait d’appartenir à une enseigne donne plus de crédibilité vis-à-vis de la future clientèle.
TLF : Votre franchiseur a-t-il concrètement respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ?
D.V. : Oui, je n’ai pas eu à déplorer un quelconque manquement sur ses engagements.
TLF : Quels sont les services que vous apporte votre franchiseur au démarrage de votre activité ?
D.V. : En plus de la formation, dont on a parlé précédemment, le manager area était présent pour m’assister à l’implantation et l’ouverture du magasin. Le service technique me contactait régulièrement de façon à ce que je n’aie pas de difficultés ou d’incompréhensions. Le franchiseur m’a aussi facilité la tâche sur des choses auxquelles on ne pense pas toujours (cartes de visite, affiche horaire, étiquettes, matériel à prévoir …)
TLF : Avez-vous besoin de votre franchiseur dans le cadre de votre activité ? Répond-il à votre attente ?
C.V. : Bien évidemment que j’en ai besoin. C’est même pour cette raison que j’ai choisi d’être franchisé. Que ce soit pour des questions techniques, ou commerciales, dans la mesure du possible, il a toujours répondu à mes attentes.
TLF : Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ?
C.V. : Je ne les connais pas ou très peu. Cependant lorsque j’ai eu à les contacter pour x ou y raison, j’ai toujours été bien renseigné.
TLF : L’esprit « réseau » est il réellement effectif ?
C.V. : Totalement. Les différents services opérationnels (logistique, marketing, technique ..) sont à notre écoute et ne manquent pas de réactivité quant à nos besoins. Inversement, nous sommes informés régulièrement des nouveautés, des promotions, des évolutions du réseau. Des formations à distance ont été mises en place, une Newsletter régulière permet aussi de prendre connaissance des nouvelles ouvertures, un manager area visite périodiquement les magasins de sorte que l’on ne sent jamais laissé pour compte dans son coin. Finalement nous ne sommes pas dans le même bâtiment, plutôt séparés par des centaines de kilomètres, mais c’est tout comme.
TLF : La formation vous a-t-elle permis de concrètement démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
C.V. : La formation se scindait en 3 parties distinctes. Une pour l’apprentissage des produits et leurs spécificités, ensuite une partie commerciale pour finir sur une mise en situation en point de vente. L’assimilation se fait donc très rapidement et de manière très naturelle, de sorte que lorsque j’ai ouvert mon point de vente je me sentais très à l’aise.
TLF : En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?
C.V. : J’ai ouvert en mars 2012, et mon activité continue de progresser 30 mois plus tard. Pour être plus précis, nous avions établi une feuille de route plutôt optimiste (un prévisionnel sur 3 ans) avec mon comptable, et pour l’instant je suis dans les chiffres. Donc on peut dire que j’ai atteint mes objectifs.
TLF : Quelles actions menez-vous pour développer votre C.A et vos clients ?
C.V. : Dès l’ouverture du point de vente, avec l’aide du franchiseur, nous avons « averti » de notre ouverture par le biais de flyers, de publicité dans le journal local. Je me suis également présenté à tous les commerçants de la rue où je suis installé en leur offrant stylos, porte clef à l’effigie du magasin. Nous effectuons aussi des campagnes de télémarketing régulières. Je ne refuse jamais la publicité locale et je joue le jeu avec les associations, les clubs de sport, de musique, le sous des écoles, de la commune. J’ai été aussi démarcher la mairie ainsi que les établissements scolaires (maternelles, primaires, collèges). C’est un travail de tous les jours.
TLF : Avec le recul, le concept est -il bien positionné et bien justifié sur votre marché ?
C.V. : Je le pense. Les gens semblent apprécier en tout cas ! Plus sérieusement, l’alternative Prink est une vraie source d’économie et de qualité pour les clients. Les produits sont garantis et ce n’est pas du libre-service, ce qui induit un conseil et un suivi personnalisé pour chaque client. Bien évidemment avec Internet il est facile de trouver moins cher mais pour quelle qualité ?
Il existe aussi la possibilité de déposer faire réparer sa machine ce qui est un plus non négligeable et un vrai service. Par ailleurs le concept continue d’évoluer et d’apporter des nouveautés. Désormais nous proposons un service photo sur lequel nous sommes très bien placés et qui a été très rapidement adopté par les clients.
TLF : L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?
C.V. : Oui il n’y a pas de tromperie sur la marchandise ! J’avais connaissance de ce que j’allais faire et vendre, je savais à quoi ressemblerait le magasin. Après il ne faut pas se tromper, le franchiseur est là pour vous aider et vous accompagner mais ce n’est pas lui qui est dans le magasin. Je veux dire que le concept est quelque chose d’important, Prink fait tout pour nous mettre dans de bonnes conditions et nous faciliter notre travail au quotidien, mais si je ne suis pas aimable avec les clients et bien ils ne reviendront pas et ce ne sera pas la faute du franchiseur. Une fois le cadre installé, c’est au franchisé de faire la différence, comme dans tous les commerces.
TLF : Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez du la créer seul ?
C.V. : Peut-être pas. Outre le concept, les couleurs etc … il y a tout le « back office » à gérer, c’est-à-dire les achats, le SAV, le marketing etc … Avec Prink je n’ai qu’un interlocuteur pour mes produits, je n’ai pas à démarcher 60 fournisseurs, je n’ai pas à gérer toute la logistique d’approvisionnement, bref le concept « clef en main » porte bien son nom.
TLF : Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec Prink ?
C.V. : Oui complètement.
TLF : Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ?
C.V. : Avant tout de choisir un bon emplacement car il est pour beaucoup dans la réussite. Et puis surtout de ne pas oublier que la réussite ou l’échec dépend en grande partie de vous.
Nos interviews sont la propriété de Toute la Franchise et sont destinées à la diffusion exclusive sur les sites du Groupe Toute la Franchise.