Immobilier : pas de reprise en 2014 selon Guy Hoquet l'Immobilier
Pour Fabrice Abraham, directeur général du réseau Guy Hoquet l’Immobilier, la politique menée par le gouvernement en matière d’immobilier va à l’encontre d’une hypothétique reprise du marché en 2014.
Il déclare que « la baisse de confiance des ménages n’augure pas de reprise du marché en 2014 » et s’insurge contre les orientations prises par le gouvernement : « Taxations sur le pouvoir d’achat, projet ALUR, augmentation des droits de mutation : le gouvernement cumule les mesures qui nuisent aux projets d’acquisition des Français. »
S’il s’accorde sur la volonté du gouvernement de « vouloir soutenir l’accès au logement » et de « punir les abus et de renforcer la compétence de ceux qui offrent des services dans ce domaine » il dénonce un ensemble de décisions qui viennent, au contraire, faire monter les prix de l’immobilier ou encore alourdir la facture de l’achat d’un logement, impactant avant tout ceux qui y seront le plus sensibles : les classes moyennes. »
Parmi ces décisions Fabrice Abraham pointent l’augmentation des frais de mutation impactant directement le « pouvoir d’achat […] du primo-accédant, pour qui cette augmentation représente une part non négligeable dans l’acte d’achat ». En parallèle, il ajoute que l’allégement de « la fiscalité pour les vendeurs de résidences secondaires de 25% […] est pour le moins paradoxale ».
Et si les primo-accédants pâtiront de cette augmentation des frais de mutations, les investisseurs devraient également être moins nombreux sur le marché en 2014 découragés, selon le directeur de Guy Hoquet, par « l’encadrement des loyers ou encore la GUL ». Il prévoit « une baisse de l’investissement à venir qui, en réduisant le nombre de biens mis à disposition, sera de nature à faire monter les prix et assécher le parc locatif privé, provoquant l’inverse de l’effet escompté pour les locataires et les futurs acquéreurs ».
Enfin, dernier signal et pas des moindres qui laisse à penser que la reprise du marché immobilier ne se fera pas en 2014 : la pression fiscale actuelle qui a pour conséquence directe une diminution du pouvoir d’achat des ménages. Pour Fabrice Abraham, « à cette pression fiscale en augmentation s’ajoute le flou entretenu par la valse de la taxation des plus-values, qui a eu un effet décourageant chez les vendeurs, bloquant leurs projets. »
Pour le directeur général du réseau Guy Hoquet l’Immobilier « dans un marché difficile, touché par les prix élevés dans certains secteurs et les difficultés d’accession au crédit du fait de la rareté des biens, le gouvernement ajoute des difficultés à ceux qui veulent concrétiser ce projet. De plus, les nombreuses annonces contradictoires au sujet de la fiscalité entretiennent le flou, créent l’attentisme et occasionnent une grande instabilité des prix ».