Le directeur général de Tryba s'exprime sur la Loi Macron
Alors que l'article L. 341-2 du projet de loi Macron déclare que "Toute clause ayant pour effet, après l’échéance ou la résiliation d’un des contrats mentionnés à l’article L. 341-1, de restreindre la liberté d’exercice de l’activité commerciale de l’exploitant qui a précédemment souscrit ce contrat est réputée non écrite", des franchiseurs ont souhaité réagir à cette fin annoncée des clauses contractuelles de non concurrence et de non affiliation.
C'est le cas de Michel Dol, directeur général du réseau Tryba, qui affirme que "Le projet de loi Macron ouvre la porte à ce que la tête de réseau forme des chefs d'entreprise qui un jour pourraient devenir les concurrents de l'enseigne. Cela décourage le transfert de savoir-faire et n'incite plus les candidats à rejoindre un réseau."
En effet, pour le dirigeant, la relation avec le franchisé s'envisage dans la durée, dans un partenariat gagnant-gagnant, où les franchisés sont formés à l'ensemble des savoir-faire de Tryba pour au final offrir le meilleur service aux consommateurs : la loi Macron viendrait dévaloriser ce concept, ce qui, selon lui, "revient à supprimer l'intérêt de la franchise".