Invité de BFM Business, Eric Persin expose les forces de la franchise Kangourou Kids
Le 17 février dernier, Eric Persin, directeur général de Kangourou Kids, était invité sur le plateau de BFM Business dans le cadre de l’émission Good Morning Business de Stéphane Soumier.
Il est notamment revenu sur les particularités du modèle français en matière de garde d’enfants, un sujet qui concerne plus de 300.000 foyers. Le dirigeant de Kangourou Kids rappelle que la France se démarque par un taux de couples biactifs important par rapport à d’autres pays, notamment l’Allemagne où les femmes sont plus enclines à rester au foyer. Aussi, les familles françaises sont demandeuses de prestations en matière de garde d’enfant et cette spécificité française, explique Eric Persin, fait que « le système de garde d’enfants est très développé en France : crèches, assistante maternelle, garde d’enfants à domicile ».
Ainsi, le marché français de la petite enfance s’est fortement structuré au fil des années, notamment pour répondre aux besoins particuliers des familles. « Les opérateurs privés ont développé, au-dessus de la couche publique, des particularités sur les heures atypiques ou des gardes thématiques qui crée un effet de gamme qui n’existe pas dans les autres pays », détaille Eric Persin. Les différents acteurs privés ont en effet développé une offre de services afin de répondre aux besoins des familles au-delà de ce que proposent le système scolaire et le système de crèches. Et la France jouit d’une réputation d’excellence en la matière. Kangourou Kids, notamment, déploie des moyens en « ressources humaines, de qualification, de recrutement et de formation », témoigne Eric Persin.
La qualité du recrutement et la bonne gestion des ressources humaines est un point essentiel soulevé par le dirigeant du réseau. Bien que la garde d’enfants soit considérée à juste titre comme un service à la personne, Eric Persin souligne que, plus que tout autre service, « quand il s’agit de faire garder vos enfants vous avez vraiment besoin de garanties ». C’est pourquoi, expose-t-il, « un des intérêts d’une franchise forte, avec un système de duplication d’un modèle, est de permettre aux consommateurs de choisir un opérateur de garde d’enfants avec des garanties de service et des garanties de qualité ». Il explique qu’à travers la franchise, Kangourou Kids « a appliqué des process industriels à un métier de services pour obtenir la même rigueur de recrutement, la même rigueur de suivi et donc un niveau de qualité qui nous permet d’avoir un taux de satisfaction de plus de 93% de nos clients ».
Au sein de Kangourou Kids, les franchisés comme les collaborateurs bénéficient d’une offre de formation et le réseau, certifié QUALISAP à plus de 75%, est régulièrement audité sur la qualité des services, le recrutement, le suivi des clients ou encore le suivi des salariés et leur formation. L’enseigne offre à ses salariés de vraies perspectives d’évolution. Disposant de son propre centre de formation, le Kiwi Institute, le réseau a, par exemple, formé plus de 130 CAP Petite Enfance en 2015.
Un des travers de la garde d’enfants à domicile en matière d’emploi concerne justement ce qui fait sa force : les horaires atypiques. « Nous avons du mal à développer du temps plein », pointe Eric Persin qui indique développer de nombreux emplois mais essentiellement à temps partiel. Une situation qui peut convenir à certaines personnes, comme des étudiants ou encore des personnes en retraite ou préretraite et en quête d’un complément de revenu, mais pas à toutes. Alors, pour celles qui aspirent à un temps plein, le réseau déploie de nouvelles solutions ouvrant de nouvelles perspectives, notamment avec le développement de son réseau de micro-crèches Kaola Kids, pourvoyeur d’emplois à temps complet.
Pour Eric Persin, cette politique, de formation et d’évolution professionnelle, permet « d’inscrire les salariés dans la durée ». Il explique que Kangourou Kids répond ainsi aux diverses attentes de ses employés, en termes « de revenus, mais aussi de carrière, de formation et de suivi ». Ce positionnement contribue également à lutter contre le phénomène de turn-over couramment constaté dans le secteur des services à la personne bien que, souligne Eric Persin, les métiers de la petite enfance soient moins impactés car ils présentent la particularité de jouir d’une image positive et agréable contrairement à d’autres métiers des services à la personne.
