Le bilan 2016 de Guy Hoquet l’Immobilier dépeint un marché immobilier en effervescence

En 2016, le marché immobilier a très largement profité des taux bas et d’une baisse des prix pour renouer avec une dynamique remarquable. Dressant le bilan de cette année exceptionnelle, le réseau Guy Hoquet l'Immobilier présente l’année 2016 comme une « parenthèse enchantée », ayant engendré une augmentation du volume de transactions, confirmé le retour des investisseurs et marqué le retour à la hausse des prix, notamment à Paris qui affiche une hausse moyenne de prix de près de 5% sur l’année contre 0,3% en province.

Un prix d’achat immobilier en baisse de 20 à 25%

Sur l’ensemble du territoire il s’est vendus, en 2016, 11,5% de biens immobiliers de plus que l’année précédente*. Plus de 40% de ces acquisitions ont été réalisées par des primo-accédants alors qu’ils ne représentaient en 2015 que 36% du marché. 2016 a aussi nettement confirmé le retour des investisseurs qui représentent 18% du volume de vente sur l’année, contre 9% en 2015. L’année 2016 a été propice aux achats immobiliers.

« Avec ces conditions exceptionnelles de taux et de prix baissiers depuis 2011, les Français ont vu leur pouvoir d’achat se transformer en « vouloir d’achat », déclare Fabrice Abraham. Le directeur général du réseau Guy Hoquet l’Immobilier explique que « le cumul de ces deux baisses leur a permis, au global, de voir le prix de leur achat immobilier baisser de 20 à 25% ».

Et ce sont, sans surprise, les Parisiens qui ont le plus tiré avantage de ces conditions exceptionnelles. « En effet, un acheteur parisien, qui débourse en moyenne près de 400 000 euros pour son logement, soit le double du prix national, se voit d’autant plus touché par les conditions d’emprunt exceptionnelles, rapporte Fabrice Abraham. Il est plus souvent passé à l’acte que les autres acheteurs du territoire, faisant galoper le volume des ventes, mais aussi les prix. »

Les investisseurs profitent de ces conditions exceptionnelles

Le dirigeant du réseau pointe également le retour sur le marché des investisseurs qu’il explique par leur re-solvabilisation et une prise de conscience de la versatilité de cette convergence de conditions exceptionnelles. « Depuis le pic haussier des prix en 2011, les acquéreurs ont été re-solvabilisés, développe Fabrice Abraham. En 2016, ils ont constaté qu’ils ne pouvaient attendre de meilleures conditions et ont donc décidé d’acter. Ce qui a créé l’étincelle à la bougie permettant au moteur de l’immobilier de redémarrer. »

Dans ce contexte, les délais de vente ont naturellement diminués, passant de 94 à 88 jours entre 2015 et 2016. Les acquéreurs ont aussi acheté plus grand, avec une surface moyenne de 83,5m2, soit 2m² de plus qu’en 2015. Ils ont aussi dépensé plus avec des prix moyens d’achat en hausse, encore une fois, essentiellement à Paris où ils marquent une progression de 7,8% contre 1,3% sur l’ensemble de la France.

Quid de 2017 ?

Où va le marché immobilier en 2017 ? Pour Guy Hoquet, si 2016 a été un excellent cru, l’année 2017 devrait être, dans une moindre mesure, tout aussi propice à la réalisation des projets d’achat immobilier. « Si les taux n’augmentent pas de manière à dé-solvabiliser les acquéreurs, on peut penser que 2017 s’inscrira dans la tendance de 2016 », confirme le dirigeant du réseau qui, toutefois, souligne que « la période pré-électorale porte en elle le risque de créer quelques turbulences ».

^*Chiffres basés sur les transactions enregistrées dans le réseau Guy Hoquet l’Immobilier entre le 1er janvier et le 31 décembre 2016.