Marie Pamart entame sa 2e année d’activité aux côtés du réseau De Neuville. Après avoir bénéficié de l’accompagnement de l’enseigne de chocolatier français pour ouvrir sa boutique, elle est aujourd’hui pleinement satisfaite d’avoir fait ce choix de réseau. Elle a accepté de répondre aux questions de Toute la Franchise autour de sa reconversion professionnelle et de sa création d’entreprise en franchise.
Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Marie Pamart : Je suis franchisée de Neuville à Soissons. Après un master en médias internationaux, j’ai débuté ma carrière chez Nissan Europe en tant que responsable de la communication pour les pays scandinaves. Puis j’ai travaillé chez Volkswagen comme chef de projet qualité et satisfaction clients.
TLF : Pourquoi avoir créé votre société avec le support de votre franchiseur ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?
M.P. : J’ai pensé à la franchise pour bénéficier d’une image de marque et d’un savoir-faire. J’ai fait les salons de la franchise et je me suis orientée vers le chocolat pour plusieurs raisons : c’est un domaine qui m’intéresse, on y bénéficie d’une belle marge de vente et l’apport nécessaire correspondait à ce que je pouvais mettre. J’ai rencontré d’autres enseignes mais je ne me suis pas retrouvée dans leurs produits. J’ai choisi d'ouvrir une franchise de Neuville car je me sentais à l’aise pour vendre du chocolat français. Je crois qu’il faut être en accord avec ce que l’on vend.
TLF : Étiez-vous de la profession avant de vous lancer ? Si non, pourquoi avez-vous changé de secteur d’activité ?
M.P. : Non, j’ai travaillé dans de grands groupes automobiles mais j’ai su rapidement que je n’y ferai pas toute ma carrière. J’avais envie de travailler dans le commerce et de me mettre à mon compte.
TLF : Comment avez-vous été et êtes-vous toujours accompagné dans votre activité ?
M.P. : De Neuville a été très présent et m’a très bien accompagnée sur tous les points, et notamment sur la recherche de mon emplacement car j’avais un impératif géographique. J’ai eu l’opportunité de m’installer près de chez moi, à Soissons, dans une petite galerie marchande Cora qui draine beaucoup de monde car c’est le seul hypermarché du coin. De Neuville est très attentif à la qualité de ses implantations et de ses franchisés. Il y a un vrai profil recherché, même s’ils sont très ouverts. Ce côté « sélectif » m’a rassurée.
TLF : La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
M.P. : Oui, j’ai beaucoup apprécié la formation qui est très orientée « produit ». Elle permet de bien connaître ce que l’on vend ce qui est essentiel car le nerf de la guerre, c’est la vente. J’ai notamment passé une semaine à Roanne, dans la chocolaterie, et un mois dans une succursale parisienne (en plusieurs fois). On y apprend concrètement le merchandising, les techniques de vente : les fondements du métier en somme.
TLF : Votre franchiseur a-t-il concrètement respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ?
M.P. : Oui, tout a été tenu. On a un intérêt commun, on travaille en bonne intelligence. Le risque inhérent à la création d’entreprise est là mais on sait où on va.
TLF : Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ? L’esprit réseau est-il réellement effectif ?
M.P. : Très bien. Avant mon ouverture, j’étais allée voir les franchisés de ma région et j’avais constaté une belle entente. Au quotidien, on communique via l’extranet, cela permet d’échanger, de se dépanner. Et puis, une fois par an, il y a le congrès qui permet de se rencontrer et de faire le point.
TLF : En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?
M.P. : La première année, j’ai fait 10 % de plus que mon prévisionnel. Et ma deuxième année suit cette tendance. Je suis capable de me dégager un salaire et j’ai même passé ma salariée de 24h à 35h.
TLF: Quelles actions menez-vous pour développer votre C.A et vos clients ?
M.P. : Je fais beaucoup de publicité radio et d’affichage et j’assure une présence sur les réseaux sociaux.
TLF : Avec le recul, le concept est-il bien positionné et bien justifié sur votre marché ?
M.P. : Oui, tout à fait. C’est à chaque franchisé de transmettre l’histoire du chocolat de Neuville : son origine, le fait que ce soit du chocolat français. Il y a plein de choses à raconter sur ce chocolat.
TLF : L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?
M.P. : J’ai fait mon étude de marché moi-même, je connaissais le sujet sur le bout des doigts : la concurrence, le nombre d’habitants, les CSP, etc. Après un an et demi d’activité, cela correspond toujours. Une agréable surprise, toutefois : des gens qui n’étaient probablement jamais entrés chez un chocolatier sont devenus des clients fidèles.
TLF : Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez dû la créer seule ?
M.P. : Je ne l’aurais pas fait seule car je ne suis pas artisan. Cela ne m’a même pas effleuré l’esprit. La franchise est un compromis génial, surtout pour une première expérience. Cela permet aussi de se constituer un pécule à la revente au bout de 7 ou 14 ans. C’est encore un peu tôt pour envisager la suite mais je ne m’arrêterai pas à une boutique, c’est sûr.
TLF : Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ?
M.P. : Oui, un grand oui !
TLF : Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ?
M.P. : Je leur conseille de faire leur propre étude de marché. Pour ma part, cela m’a permis de connaître mon contexte économique, financier, sectoriel. Je connaissais tellement bien mon sujet que j’ai gagné un concours de création d’entreprise et j’ai bénéficié d’une aide de 10.000 €. Un joli coup de pouce à souhaiter à tous les candidats à la franchise de Neuville !
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