Guillaume Varobieff : "même si nous ne développions plus le réseau, nous pourrions doubler le chiffre d'affaires de Repar'Stores"

Guillaume Varobieff est gérant du réseau Repar'Stores, spécialisé dans la réparation et la modernisation de stores et de volets roulants. Pour Toute la Franchise, Guillaume Varobieff a accepté de dresser le bilan de l'enseigne pour l'année écoulée et d'évoquer ses projets à venir.

Toute la Franchise : Qu’avez-vous réalisé cette année dont vous êtes le plus fier ?

Guillaume Varobieff : En 2017, tout s'est bien passé pour Repar'Stores, à tout point de vue. D'abord pour le développement du réseau, puisque nous avons accueilli 25 nouveaux franchisés. Et côté chiffre d'affaires, nous avons dépassé notre objectif, avec plus de 27,5 millions d'euros. Par rapport à 2016, cela représente une augmentation de 35%.

En ce qui concerne nos outils, nous avons mis en place une V2 de notre logiciel Iris (informatisation du réseau des intervenants du store) qui permet à nos franchisés de réaliser en temps réel chez leurs clients des opérations qu'ils ne pouvaient pas faire avant afin de gagner du temps.

Nous avons démarré une nouvelle activité, les stores intérieurs, qui est donc la 3e activité chez Repar'stores, et qui va amener un chiffre d'affaires complémentaire à nos franchisés.

Notre centre de formation agréé pour les formations initiales et continues a obtenu la certification Datadock, qui est maintenant obligatoire pour les centres de formation, et qui atteste de sa qualité.

Nous avons donc eu une belle année, qui nous a également permis de commencer à travailler sur la RSE, la responsabilité sociétale des entreprises. Enfin, nous avons obtenu trois récompenses dont nous sommes très fiers : le Franchiseur le plus Audacieux, remis par Gan Assurances en mars 2017, puis le Grand Prix des Réseaux du magazine Verre et Protections, qui est notre première reconnaissance officielle dans le bâtiment, et enfin en novembre 2017, le Ruban d'Argent de la Fédération française de la franchise.

TLF : Quels sont vos projets pour 2018 ?

GV : Tout d'abord, continuer à développer le réseau, puisque si nous sommes actuellement plus de 180 agences sur le territoire, nous avons un potentiel de plus de 250, donc nous avons encore de quoi faire en termes de développement. D'ici la fin de l'année, nous aimerions passer le cap des 200 implantations, et nous sommes bien partis pour que ça soit le cas !

Nous aimerions également permettre à nos franchisés d'embaucher. Aujourd'hui, on sait que les franchisés arrivent à un certain chiffre sur leur secteur, mais que les franchisés qui ont embauché un salarié, qui ont lancé un second véhicule, ont tout simplement doublé leur chiffre d'affaires. Donc, même si nous ne développions plus le réseau, nous pourrions doubler le chiffre d'affaires de Repar'Stores. C'est pourquoi nous accompagnons nos franchisés et nous les formons au recrutement et au développement pour que tout cela soit maitrisé, qu'ils ne fassent pas les choses trop rapidement.

Nous commençons aussi à nous intéresser à l'international, en commençant par les pays francophones, Belgique et Luxembourg, puis tous les pays frontaliers, Allemagne, Italie, et Espagne. C'est une idée très récente : il n'existe pas d'entreprise comme la nôtre en Europe, donc nous nous intéressons au marché.

Nous préparons aussi une petite révolution chez Repar'Stores avec l'étude de la mise en place d'un call center pour nos franchisés. Aujourd'hui, ces derniers font beaucoup de chiffre d'affaires, mais gèrent à la fois le téléphone, les interventions, le commerce. Le réseau se doit de les soulager dans leur activité au quotidien : d'où l'idée d'un call center en interne, avec le recrutement d'une vingtaine de salariés à terme pour traiter tous leurs appels.

Enfin, la réflexion sur RSE a été initiée en 2017, mais nous travaillons déjà avec une commission de franchisés sur ce thème, comme nous le faisons pour le call center. Nous nous sommes déjà réunis plusieurs fois, et nous travaillons en partenariat avec Green Flex, qui est une société spécialisée dans la mise en place et la gestion de la RSE dans les entreprises. Nous sommes déjà un peu écologiques par essence, puisque nous réparons au lieu de remplacer. Mais nous voulons aller plus loin : à terme, recycler les produits que l'on va enlever chez les clients, ou pourquoi ne pas proposer des véhicules électriques pour nos franchisés, et nous travaillons aussi sur tout ce qui est humain, le bien-être au travail, la santé.

TLF : Quels sont les trois principales raisons de créer son entreprise avec Repar'Stores ?

GV : Je dirais tout d'abord que la première raison est liée à la légèreté du concept : nous demandons un apport de 5 000€ minimum pour un investissement total de 45.000€. Aucun candidat à notre franchise n’a cessé son projet pour défaut d’obtention de financement, ce qui confirme la possibilité de créer son entreprise avec un faible apport.

Je pense que la deuxième raison, directement liée à la première, serait la rentabilité : puisque nous sommes une structure légère, sur un marché de niche, la rentabilité est intéressante. Il y a peu de charges fixes et beaucoup d'activité. Chez Repar'stores, les franchisés se rémunèrent en moyenne 39 000€ net par an à partir de la deuxième année, là où les franchisés tous secteurs confondus sont en moyenne à 33 900€.

La troisième raison serait l'entreprise familiale qu'est Repar'Stores, les valeurs et l'épanouissement personnel qu'elle offre. Aujourd'hui, il y a une véritable solidarité entre franchiseur et franchisés, évidemment, mais aussi entre franchisés. Nous sommes un réseau national, mais nous avons vraiment une culture familiale. L'épanouissement dans son travail, avoir une rémunération confortable, mais aussi être épanoui dans sa vie personnelle sont des choses importantes pour nous. Chez Repar'Stores, les franchisés y arrivent bien parce qu'ils se sentent dans une famille, soutenus, avec une vie professionnelle qui leur permet de s'organiser personnellement parce qu'ils n'ont pas d'agence, pas besoin d'être présent dans un magasin. Ils travaillent en moyenne 7 heures par jour, pas plus. Cela leur apporte donc une véritable qualité de vie.

TLF : Quel profil d'entrepreneur recherchez-vous ?

GV : Chez Repar'stores, pas besoin d'expérience dans le bâtiment. Nous avons beaucoup de cadres en reconversion professionnelle. Il faut quelques compétences manuelles, mais pas forcément d'expérience commerciale, en tout cas nous avons beaucoup de franchisés pour lesquels ce n'était pas le cas. Le réseau est ouvert à tous, mais il faut avoir envie d'échanger, de communiquer, et partager nos valeurs, sinon ça ne sert à rien de signer le contrat de franchise. Le réseau se développe de plus en plus par bouches à oreilles, les franchisés recommandant Repar’stores à leur fils, frères, cousins et amis !