Olivier Boquet (Diagamter Evreux) : « J’ai assisté à une révolution, plus qu’une évolution, de la part du franchiseur »
Franchisé Diagamter depuis 16 ans, Olivier Boquet raconte l’histoire de son réseau à travers sa propre perception des apports en outils et services de son franchiseur et de l’adaptation de son enseigne à un marché à la fois porteur et exigeant.
Pourquoi avoir choisi d'intégrer le réseau Diagamter ?
Olivier Boquet : Après une formation commerciale et un parcours de cadre dans la grande distribution, mon souhait était de devenir patron d’un supermarché au sein d’une enseigne. Face à l’ampleur du projet et au besoin en financement pour créer ou racheter une grande surface, j’ai préféré, à 33 ans, chercher une autre voie plutôt que de stagner dans ma carrière salariée.
Pour déterminer le segment vers lequel m’orienter, je me suis posé quelques questions cruciales et décisives : est-ce que ce nouveau créneau sera toujours porteur demain ? Est-ce que mes compétences et mes moyens financiers correspondront à l’activité choisie ?
En septembre 2002, une publicité dans une revue spécialisée me conduit à une réunion de présentation du concept Diagamter. C’est le déclic, et les événements avec le franchiseur s’accélèrent : formation initiale prévue dans les 2 mois suivants, présentation du siège, contact avec les dirigeants… Nous sommes sur la même longueur d’ondes et le feeling est évident. Notre histoire dure maintenant depuis 16 ans…
Faut-il être un cabinet structuré pour pérenniser son activité sur le secteur du diagnostic immobilier ?
O.B. : Après avoir alterné dans mon développement entre un format structuré et en étant seul dans mon entreprise, la question ne se pose plus aujourd’hui dans notre secteur.
La constitution d’une équipe de collaborateurs est désormais incontournable dans un marché où le besoin de professionnalisme s’est accru de jour en jour, où les prescripteurs de notre activité nous demandent toujours davantage de réactivité, et où les marchés de contrôle avant travaux et avant démolition deviennent des axes de développement à prendre impérativement en compte.
Le super chef d’entreprise, chef d’orchestre en solo, c’est fini ! Ce format est aujourd’hui très vulnérable. D’autant plus que la concurrence ne vous attend pas pour s’emparer de parts de marché locales.
Mon cabinet emploie aujourd’hui deux techniciens, une jeune femme motivée pour développer ses savoirs dans un métier connexe à celui qu’elle exerçait et un ancien… concurrent dans le diagnostic immobilier ! Un troisième collaborateur nous rejoindra l’année prochaine pour asseoir notre structure. Ce recrutement est rendu possible par l’importante croissance de mon chiffre d’affaires, avoisinant 40% par rapport à l’an dernier.
Cette structuration en équipe me permet de davantage me consacrer au développement commercial, de manager une équipe sur un métier qui reste complexe et d’accompagner la diversification de mon activité, notamment dans les repérages avant travaux ou démolition. Elle m’offre également de pouvoir prochainement ouvrir un nouveau cabinet en m’associant sur cette nouvelle entité avec une personne de mon équipe.
Comment les outils et services de l'enseigne Diagamter favorisent-ils ce développement en structure ?
O.B. : Je suis l’un des plus anciens franchisés du réseau. J’ai assisté à une révolution plus qu’une évolution de la part du franchiseur.
Nous sommes passés de rapports édités sous Excel en 2003 à une dématérialisation de ces dossiers, intégrant des plans 3D et des photos à 360 degrés, interfacés avec les logiciels de notaires, et accessibles sur une plate-forme personnalisée pour nos clients particuliers et prescripteurs. Nous sommes même le seul réseau de franchise à proposer l’achat en ligne de diagnostics immobiliers en réservant le passage du technicien sur un planning.
Cependant, même si notre enseigne nous apporte régulièrement des services novateurs, tout chef d’entreprise Diagamter doit s’impliquer quotidiennement dans la réussite de son entreprise. Son rôle est notamment de transmettre son savoir à son équipe, de leur apporter de la reconnaissance pour leur travail et de les motiver à la réalisation d’objectifs accessibles.
En tant que franchisé, il doit perpétuer une relation gagnant-gagnant avec le franchiseur. Il lui faut respecter les décisions stratégiques prises à la tête du réseau, tout comme le franchiseur doit savoir écouter et prendre en compte les remarques du terrain issues de ses chefs d’entreprise indépendants pour améliorer son concept. C’est sans doute ce dialogue permanent au sein de notre réseau qui a permis à Diagamter, et à sa marque Aléa Contrôles, de devenir et de demeurer une enseigne reconnue par les professionnels de l’immobilier et du BTP sur l’ensemble du territoire.