Succès de Green is Better : “ Plus de 70% de nos candidats viennent de Toute la Franchise!” - John Furman, CEO
Aujourd’hui présent dans 24 pays, le concept de Green is Better, lancé en 2006 rencontre un succès qui ne doit rien au hasard. Précurseur en France, le réseau attire désormais de nombreux créateurs d’entreprise séduits par la possibilité d’ouvrir un restaurant qui mise sur une cuisine saine et rapide. Pourtant, hors de question de se laisser tourner la tête par ce succès. L’équipe en charge du développement accorde une grande importance à la sélection de ses candidats et tient à garder un rythme de croissance maîtrisé. John Furman, CEO de Green is Better, revient en detail sur le processus de recrutement de ses franchisés et le rôle que joue Toute la Franchise dans cette expansion.
Toute la Franchise : Quel est, en quelques mots, le concept de Green is Better ? Comment se différencie-t-il de la concurrence ?
John Furman : Green is Better est un concept de saladbar, qui permet donc de manger sainement. Nous avons été les premiers à importer cette idée en France en 2006 et notre principal atout est de répondre réellement à une demande des consommateurs qui ne veulent plus de la malbouffe qu’on leur sert un peu partout. Notre concept correspond à une prise de conscience. Maintenant, ce qui nous différencie, c’est clairement notre approche de la franchise : au lieu d’attacher le candidat, de le brider comme c’est le cas dans de nombreuses franchises, nous avons fait le choix de lui laisser sa liberté. Nous partons du principe que toute idée est bonne à prendre et que ça vaut le coup de l’essayer. Donc, au final, nous avons un concept qui s’adapte au local, qui n’est pas complètement figé et qui rassure les créateurs d’entreprise !
Chez nous, vous n’entendrez pas le discours qui prédomine ailleurs « Nous sommes les franchiseurs, c’est nous qui savons tout. Contentez-vous de faire ce qu’on vous dit et tout ira bien. » Non, Green is Better est un réseau ouvert qui respecte ses franchisés et leur volonté d’indépendance. Nous les accompagnons là où ils en ont besoin et leur laissons une vraie marge de manœuvre là où ils le souhaitent. C’est ce qui nous permet d’aller de l’avant et de nous développer si largement à l’international.
TLF : Où en êtes-vous, justement, dans votre développement, aussi bien en France qu’à l’international ?
J.F. : Nous sommes présents dans 24 pays aujourd’hui et venons notamment de signer un gros contrat pour le Moyen Orient, avec un engagement de 60 magasins dans 5 pays. L’Amérique du Sud est également un secteur qui fonctionne bien puisque nous y ouvrons entre un et deux restaurants par mois. Nous avons aussi 10 restaurants au Maroc et 2 en Tunisie… Encore une fois, ce qui plaît et qui fait que Green is Better est un concept qui s’exporte facilement, c’est la liberté qui est laissée aux franchisés de s’adapter au marché local.
En France, nous avons six Green is Better Equitable, le nouveau concept que nous avons lancé en 2017 pour coller au mieux aux nouvelles attentes des consommateurs, avec un aspect bio et équitable très fort. Deux autres sont en cours de création, à Bordeaux et Rennes et certains projets sont également bien avancés. Nous ne voulons pas non plus aller trop vite car il est important de bien accompagner nos franchisés. La question est : devons-nous rester sur un développement de 4 ouvertures par an ou passer à 6 ? Les implications ne sont pas les mêmes et il faut que l’équipe encadrante puisse suivre…
TLF : Concrètement, cela veut dire que vous avez assez de candidats pour partir sur un développement beaucoup plus important mais vous préférez le freiner ?
J.F. : Les candidatures affluent de toute part, ce n’est pas un problème ! Mais nous sommes très sélectifs sur les candidatures retenues, le processus de recrutement est très pointu, avec au moins deux appels téléphoniques dans un premier temps pour filtrer les candidats. C’est simple 9 candidatures sur 10 sont finalement refusées ! Et pourtant, elles sont déjà largement sélectionnées en amont quand elles proviennent de sites dédiés comme Toute la Franchise !
TLF : Toute la Franchise vous apporte un grand nombre de candidatures ?
J.F. : La plateforme nous apporte la très grande majorité de nos candidats ! 70% de nos contacts proviennent de Toute la Franchise et je pense même que ce chiffre est en réalité plus important. Nous recevons beaucoup de demandes spontanées via notre site mais je suis persuadé que les personnes qui arrivent chez nous sont d’abord passées par Toute la Franchise quand elles ont recherché des informations sur notre franchise et sa fiabilité. L’apport est donc énorme pour notre développement ! Et je ne parle pas uniquement en termes de candidatures. J’ai effectivement plusieurs milliers de fiches de candidats dans le BO de Toute la Franchise, mais j’ai surtout affaire à des équipes réactives et avec lesquelles je ressens une vraie complémentarité dans notre façon de travailler. C’est appréciable de rencontrer des professionnels, respectés dans le métier et dans le monde de la franchise, qui pensent de la même manière que nous ! Les relations sont simples et efficaces. J’aime ça !
TLF : Quel est le profil de candidat idéal pour ouvrir un restaurant Green is Better ? Faut-il nécessairement être issu de la restauration pour devenir franchisé Green is Better ?
J.F. : Surtout pas ! Nous excluons systématiquement tous les candidats qui sont passés par la restauration ! Ils ont acquis des notions qui n’ont pas lieu d’être chez nous donc nous préférons des gens en reconversion professionnelle complète. Le franchisé type chez Green is Better est quelqu’un qui veut investir dans un petit commerce pour gagner sa vie et mener de front sa carrière et sa vie familiale. C’est quelqu’un qui ne veut plus dépendre d’un patron sans savoir de quoi demain sera fait. C’est quelqu’un qui veut exploiter tranquillement un concept qui marche !
TLF : Pourquoi le faire avec vous plutôt qu’avec un autre ?
J.F. : Pour la grande liberté que nous laissons à nos franchisés qui leur permet de tirer profit de la franchise sans pour autant subir les inconvénients de ce système ! En ouvrant un Green is Better, vous allez gagner de l’argent grâce à un concept qui marche et en plus, vous êtes libres de faire ce que vous voulez, du moment que vous nous en parlez avant ! Nous avons parfaitement intégré le fait que celui qui fait le plus de publicité à son franchiseur, c’est le franchisé qui réussit. Nous avons donc tout intérêt à tout mettre en œuvre pour accompagner et faciliter la réussite des créateurs d’entreprise qui nous rejoignent. La relation que nous entretenons avec nos franchisés vaut de l’or et c’est aussi pour cela que nous avons choisi de lever le pied sur le développement. La qualité prime clairement sur la quantité.
Et puis, un autre de nos atouts majeurs reste le fait que nous ne prenons pas de commissions sur le chiffre d’affaires réalisé. Je ne vois pas pourquoi un franchisé devrait payer pour le travail de fidélisation qu’il réalise en faisant revenir le client dans son restaurant. La notoriété de l’enseigne attire, dans un premier temps, mais si le client revient, c’est parce que le commerçant est souriant, agréable et qu’il fait bien son travail. Le principe, chez Green is Better, c’est un forfait mensuel fixe de 400€, peu importe le chiffre d’affaires qui est généré. Ensuite, plutôt que des redevances de fonctionnement, nous avons mis en place un système de paiement à la carte en fonction des besoins de chacun. Et ça plaît énormément car les franchisés se retrouvent complètement dans ce système !
TLF : Le franchisé ne paie que s’il fait appel à vos services, c’est cela ?
J.F. : Pour les visites terrain, oui, c’est cela. Pas besoin de payer une redevance quand on n’a jamais besoin de voir le franchiseur. C’est de l’argent jeté par les fenêtres pour les franchisés, tout le monde en est conscient. Chez Green is Better, nous avons préféré opter pour un système dans lequel les franchisés paient à la demande. C’est beaucoup plus juste !
TLF : Quand on vous entend, on a vraiment l’impression que Green is Better a pris tous les avantages de la franchise sans ses inconvénients !
J.F. : C’est exactement ce que nous avons voulu ! Quand nous avons relancé notre développement en franchise, après une pause, nous avons pris le temps d’analyser la façon dont fonctionnent les réseaux de franchise en général, ce qui marche et ce qui ne marche pas. Nous avons vraiment voulu proposer un concept dans lequel les franchisés sont libres et ne se sentent pas attachés, lésés. Parce qu’au final, au bout d’un an, le savoir-faire est transmis, le franchiseur n’apporte plus grand-chose au franchisé ! Il faut donc qu’il ait de nombreux autres avantages s’il ne veut pas se sentir lésé dans son activité ! Et chez Green is Better, il trouve effectivement tous les avantages de la franchise sans les inconvénients !