Rachat de Top Achat par LDLC : la concentration se poursuit sur le marché français du e-commerce informatique
En fin de semaine dernière, le groupe LDLC a annoncé son intention d’acquérir le spécialiste de la vente en ligne de matériel informatique et high-tech Top Achat. Une opération qui s’inscrit dans la stratégie de croissance externe du groupe LDLC et lui permettra de renforcer encore davantage son leadership en matière de distribution online de produits informatique et high-tech.
Un mariage de bon sens entre deux acteurs reconnus
Cette acquisition, si elle est finalisée, est un mariage de bon sens entre deux acteurs majeurs de la distribution e-commerce de produits informatique et high-tech. Toutes deux fondés à la fin des années 1990 (1997 pour LDLC et 1999 pour Top Achat), les deux enseignes se sont chacune imposées comme des acteurs de références en matière de vente en ligne, maintenance et service après-vente de produits informatiques et high-tech.
Top Achat, qui se définit comme « l’épicier du geek », a fusionné avec Clust.com en 2003 avant d’intégrer, en 2009, RueDuCommerce elle-même rachetée par le groupe Carrefour en 2016. C’est donc auprès de RueDuCommerce que LDLC mène actuellement des négociations en vue de racheter Top Achat. Cette opération confirmerait LDLC dans son statut de leader français du marché de l’informatique et du high-tech pour les particuliers comme les professionnels.
Le groupe LDLC conforte son leadership sur le marché
Tout en s’ouvrant au commerce physique, avec le lancement en 2014 de son développement en franchise, le groupe LDLC a réalisé plusieurs opérations de croissance externe au cours de ces dernières années, acquérant d’importants pure players. Aujourd’hui, le Groupe LDLC compte plus de 900 collaborateurs. Il exerce ses activités au travers de 10 sites, dont 5 marchands, et un réseau d’une cinquantaine de magasins gérés, pour la plupart, en franchise.
Le rachat de Top Achat par LDCL reste soumis à la consultation des représentants du personnel et à la signature d’un accord définitif sous condition, si requise, de l’autorisation de l’autorité de la concurrence. Sa finalisation pourrait ainsi être actée avant la fin du 1er trimestre 2020.