Semaine de 4 jours, coaching et développement personnel : le bienêtre au travail selon LDLC
Les salariés du Groupe LDLC pourraient bien passer à la semaine de 32 heures sur quatre jours dès l’année prochaine. C’est ce que vient annoncer le groupe lyonnais fondé et dirigé par Laurent de la Clergerie. Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à renforcer la qualité de vie au travail.
LDLC
32 heures sur une semaine de quatre jours
« J’ai la conviction qu’en travaillant quatre jours on sera dans de meilleures conditions qu’en travaillant cinq », déclare le patron lyonnais qui indique avoir été inspiré par la réussite d’une expérience similaire menée par Microsoft au Japon. « Cela va permettre à chacun de prendre les rendez-vous qu’on n’arrive jamais à caler, de faire des courses, du sport ou des tâches du quotidien. Et du coup de passer du vrai temps de qualité le week-end avec leurs familles et amis, détaille-t-il. J’ai hâte de voir les sourires sur les visages lorsque ce sera en place. »
Le collectif et la coopération, de puissants moteurs de performance pour l’entreprise
Ce passage aux 32h et à la semaine de quatre jours n’est qu’une des mesures prises par le groupe pour favoriser le bienêtre au travail. Depuis plusieurs mois déjà, le groupe a pris diverses mesures visant à développer le management collaboratif et faire évoluer les mentalités et les manières d’aborder le travail. Depuis sa création au milieu des années 1990, le groupe LDLC considère le collectif et la coopération comme de puissants moteurs de performance pour l’entreprise.
Des facilitateurs pour conduire les échanges au sein des équipes
C’est en ce sens que le groupe a formé une vingtaine de facilitateurs chargés d’accompagner et structurer les discussions dans le cadre de projets d’équipe dans ses différents services. Le rôle du facilitateur est d’encadrer les échanges, de stimuler et fluidifier les discussions en adoptant une approche objective et impartiale, sans émettre d’avis personnel ni conseil. « Notre rôle de facilitateur est de permettre à chaque participant de contribuer à l’atteinte d’un objectif commun, de la divergence d’idées vers une convergence en lien à une problématique posée », précise Carole Agullo, facilitatrice et coach LDLC.
Des coachs pour favoriser le développement des potentiels
Plus récemment, le groupe a également mis en place des coachs professionnels pour accompagner le développement des potentiels des équipes et des collaborateurs. « Il peut s’agir par exemple de stimuler un savoir-être particulier ou bien d’éclaircir un projet professionnel parfois embrouillé. Les demandes sont variées », détaille Carole Agullo avant d’ajouter que « la mise en place des coachs et des facilitateurs permet d’accompagner les collaborateurs dans la complexité des transformations intrinsèques à la vie d’une entreprise. Les salariés savent qu’on est là pour les écouter et les accompagner. »