« Nos entrepreneurs ont joué leur survie, ils se sont battus et nous allons sortir plus forts » Christophe Plonevez (directeur général Ada)
Alors que 2020 tire à sa fin, Christophe Plonevez, directeur général du réseau Ada, a accepté de revenir sur cette année si particulière dans une interview avec L’Argus. Il évoque les conséquences de la crise sur le marché de la location de véhicules et sur son enseigne en particulier.
ADA
La location de proximité, un marché plein d’opportunités à saisir
Les deux confinements successifs et la crise économique et sociale qu’a traversé la France au cours de ces derniers mois ont mis à mal l’activité de nombreux marchés. Et celui de la location de véhicules n’a pas été épargné. Pourtant, certains acteurs qui jouent la carte de la proximité sont parvenus à tirer leur épingle du jeu. C’est notamment le cas du réseau Ada, dont le directeur général, Christophe Plonevez, s’est récemment exprimé dans les colonnes de L’Argus *. Il explique que les grands loueurs nord-américains sont souvent ceux qui donnent les tendances du marché, offrant donc actuellement l’image d’un secteur totalement mis à l’arrêt. Il estime cependant que « quand on regarde les enseignes de proximité, il est loin d’être sinistré ».
Pour lui, ça ne fait aucun doute, les opportunités à saisir vont être nombreuses dans les mois à venir. Et de citer pèle mêle, les besoins de mobilité auxquels vont devoir répondre collectivités et régions ou la nécessité pour les artisans, commerçants et petites entreprises de se déplacer sans pour autant avoir les conditions financières nécessaires pour acquérir un véhicule. « La période actuelle ne va pas améliorer leur bilan comptable et ces acteurs auront de plus en plus recours à la location de courte durée d’utilitaires, note le DG du réseau Ada. Proposer des VUL en libre-service dans des petites villes sera une solution gagnante. »
Ada va combler les trous laissés par les plans sociaux des grands groupes sur le territoire français !
Et le libre-service serait LA solution dans de nombreuses situations. C’est d’ailleurs pour cette raison que le groupe mise énormément sur cette alternative digitale pour son développement. Sans pour autant laisser de côté les agences de location traditionnelle, Ada investit depuis trois ans dans la location en libre-service, qui permet d’éviter « les baux colossaux en ville, dans les aéroports et le personnel présent pour assurer l’ouverture de 8 h à minuit ». Et à l’heure où les grands groupes spécialisés dans la location de courte durée sont malmenés, la franchise Ada continue à recruter : « Depuis des années, le marché de la LCD en Europe est déficitaire, résume Christophe Plonevez. Aucune grande enseigne ne gagne de l’argent. On a vu les gesticulations d’Europcar, qui annonçait l’amélioration de sa marge opérationnelle, et on voit ce qu’il en reste avec la crise. Les pertes sont abyssales. Ce marché a besoin de se restructurer. Il y aura forcément des plans sociaux qui seront engagés par certaines marques et des fermetures d’agences. Avec notre réseau, nous allons combler les trous laissés sur le territoire français ! »
La crise, levier d’acquisition d’une nouvelle clientèle
Si les confinements ont bien évidemment été des périodes compliquées pour les franchisés du groupe, de nombreux leviers ont été activés pour les aider à franchir le cap. Demande de prêt garanti par l’Etat et report des loyers des flottes de véhicules ont été effectués immédiatement pour soulager les chefs d’entreprise. Pour le reste, il a fallu continuer à avancer : « Sur nos 1 200 points de vente en France, nous avons environ 900 entrepreneurs différents. Il s’agit de gérants, indépendants, qui n’ont pas le droit au chômage partiel, précise le franchiseur. Pour assurer leur salaire à la fin du mois, ils ne peuvent pas fermer. » Malgré les craintes et les appréhensions, les agences sont donc restées ouvertes et les franchisés ont découvert avec surprise qu’il y avait « encore de l’activité, que celle-ci s’était reportée sur leurs agences, leur permettant de conquérir des clients qu’ils n’avaient jamais vus ! »
« Nos entrepreneurs ont joué leur survie, ils se sont battus et cela a créé une proximité dans le tissu économique local, au détriment des loueurs qui ont baissé le rideau », se félicite le directeur général du groupe.
Un groupe qui compte bien continuer à faire mentir les statistiques du marché et recrute de nouveaux franchisés dans l’ensemble de la France pour poursuivre son expansion nationale. Vous souhaitez participer à l’aventure et vous lancer sur le secteur de la location courte durée ? Rendez-vous sur la fiche personnalisée de la franchise Ada !