"Il y a énormément d’échanges entre nos franchisés, c’est une des forces de notre réseau" Jimmy Dacquin, PDG Ô P’tit Môme
Jimmy Dacquin, le PDG de l'enseigne de micro-crèches Ô P’tit Môme, s’exprime sur la rentrée 2021 et son actualité particulièrement chargée.
Ô P'TIT MÔME
Comment se passe la rentrée chez Ô P’tit Môme ?
Festive ! (rires) Plus sérieusement, très studieuse, nous avons à l’heure actuelle réalisé 18 ouvertures de micro-crèches depuis le début de l’année. On ne devrait pas être loin de 25 au total sur 2021 contre 17 en 2020 (50% de plus).
C’est beaucoup de travail mais aussi beaucoup de satisfaction, d’autant plus que notre notoriété s’accroit. Nous allons aussi participer pour la première fois au salon de la franchise à Paris, et aux salons Petit 1 de la petite enfance en région.
Comment gérez-vous cette croissance impressionnante ?
Nous avons staffé nos équipes au siège depuis déjà plus d’un an, et leur montée en compétences et en expérience est forcément plus rapide avec cette densité de travail. Parallèlement, nous avons mis en place un réseau d’animateurs en région. Tous sont des franchisés qui ont déjà ouvert une ou plusieurs micro-crèches. Ils apportent leurs connaissances et leurs expériences aux nouveaux franchisés. Nous avons un réseau de franchisés indépendants ayant le sens du collectif. Il y a énormément d’échanges entre nos franchisés, c’est une des forces de notre réseau.
Vous venez de passer la barre symbolique des 100 franchisés, jusqu’où irez-vous ?
Très honnêtement, nous avons constaté que nous avions dépassé les 100 franchisés à la rentrée, et on s’est dit mince on n’a raté le 100e !
Pour nous, l’ambition est ailleurs. Je connais chaque franchisé, et un franchisé, c’est un prénom, une ville, une histoire, un projet, un nom de crèche qui lui appartient. Les chiffres ne nous feront jamais perdre la dimension humaine qui nous lie au sein du réseau. On vit des moments forts avec eux, et ça compte dans une vie ! On est à leurs côtés à chaque instant.
La dimension humaine est quelque chose que l’on ressent dans votre communication, votre image : est-ce une vraie stratégie de communication ?
Pas du tout, elle est dans nos valeurs et dans notre secteur d’activités. Vous savez, pour travailler en crèches, et être un pro de la petite enfance, vous devez forcément avoir de l’humanité dans votre ADN. Nous avons cette valeur. D’ailleurs nos principales valeurs sont l’humanité, l’humilité et l’humour (Hum, hum, hum… rires).
Depuis plusieurs années, une concurrence s’est installée autour de vous, qu’en pensez-vous ?
La concurrence fait que vous avancez, vous vous remettez en question : on ne se repose pas sur les acquis. C’est un booster. Aujourd’hui, nous sommes sur un secteur porteur, avec encore beaucoup de possibilités, on ne se sent pas vraiment concurrents entre franchiseurs.
Par contre, beaucoup d’indépendants, d’anciens gestionnaires ayant revendu leur crèche se lancent dans du coaching de projet micro-crèche, et ils n’ont pas forcément l’expérience sur le territoire national, mais plus dans leur département. Trop souvent nous avons vu des candidats ayant perdu pas mal d’argent à cause d’un projet mal monté, ou de l’inexpérience, ou une mauvaise approche de la réglementation. C’est plutôt une mauvaise image qui est véhiculée dans ces échecs.
Quels seront les évènements marquants de votre fin d’année ?
Chaque prochaine ouverture, à Pau, à Wimereux, à Cuers, à Lille, et puis notre participation à Franchise Expo. Mais je dois avouer que l’évènement marquant sera la remise d’une Girafe Awards pour la micro-crèche Rigolettes et Berlingots à Carquefou. C’est une de nos premières installations, et les équipes réalisent chaque jour un travail formidable. C’est une récompense émanant d’un jury de pros de la petite enfance, et qui valorise le travail de toutes les équipes, nos méthodes de travail, notre état d’esprit où l’épanouissement professionnel de nos équipes est notre priorité.
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