« J'ai toujours été attiré par l'accompagnement des dirigeants d'entreprise », Clément Roux (franchisé Oseys)
A 34 ans, Clément Roux est le plus jeune franchisé du réseau de consultants en pilotage d’entreprise Oseys. Après une dizaine d’années de salariat dans le domaine de la finance et de la gestion au côté d’équipes opérationnelles, il a fait le choix de se mettre à son compte pour accompagner les dirigeants de TPE et PME dans l’optimisation de la performance économique de leur entreprise. Il nous partage cette expérience entrepreneuriale, ses appréhensions et les difficultés qu’il peut rencontrer ainsi que l’apport du réseau Oseys dans la réussite de son projet.
OSEYS
Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter et présenter votre parcours professionnel ?
Clément Roux : J’ai 34 ans et je suis franchisé Oseys sur le secteur Sud de Bordeaux.
Titulaire d'un Master 2 Direction Financière, Contrôle de Gestion et Audit Interne, j’ai débuté ma carrière en tant que responsable financier opérationnel chez Suez Environnement, à Bordeaux. Ma principale mission était d'accompagner les opérationnels dans la compréhension et la maîtrise des éléments financiers impactant leur activité.
Ce que j’appréciais déjà à l’époque, c'était d’accompagner des opérationnels n’ayant pas forcément d'appétence pour les chiffres et leur permettre de comprendre ce qui marche bien ou au contraire ce qui marche moins bien dans leur business et l'impact que peut avoir telle ou telle décision sur leur activité et sur leurs chiffres financiers.
Après cinq ans dans ces fonctions, je suis parti à Strasbourg pour occuper le poste de responsable paie du groupe Lidl France. J'avais en charge la production de la paie pour l’ensemble des 50.000 salariés du groupe.
Après ma première expérience professionnelle qui m'a permis de consolider mes connaissances en finance, j’ai ainsi pu aborder la partie RH et administration du personnel qui est aussi importante dans mon activité actuelle de consultant Oseys par rapport à l'accompagnement qu'on souhaite proposer aux dirigeants d’entreprise.
A l’été 2020, pour des raisons personnelles, j'ai décidé avec ma compagne de regagner la région bordelaise. Je me suis alors interrogé sur mon évolution de carrière et l’opportunité de me mettre à mon compte.
Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir franchisé Oseys ?
J'ai toujours été attiré par l'accompagnement des dirigeants d'entreprise, c'est vraiment un credo qui m'a toujours intéressé. J’ai découvert la franchise Oseys en étudiant les réseaux de consultants sur le site de Toute la Franchise. Parmi les différentes enseignes de conseil en entreprise, c’est avec le réseau Oseys que j’ai le plus accroché, pour différentes raisons.
Déjà, pour les valeurs de ses deux dirigeants, Jean-Claude Grégoire et Alain Hennebois. Je suis très attaché à l'humain et Jean-Claude et Alain sont des personnes profondément humaines, accessibles et honnêtes. Ils n’ont pas cherché à cacher les difficultés du métier et m’ont présenté les choses clairement, sans enjoliver, les difficultés auxquelles j’allai être confronté et les moyens à déployer pour réussir. Tous ces aspects m’ont poussé à rejoindre ce réseau.
J’ajouterai également que la qualité de l’outil de Pilotage proposé par Oseys a participé à ce choix. A mon sens, et pour en avoir utilisé d’autres, c’est actuellement l’outil de pilotage de TPE PME le plus performant du marché.
Une fois ma décision prise, j'ai engagé mes démarches de création d’entreprise et je suis entré en formation au mois de mai 2021, avec une promotion de cinq personnes.
N’avez-vous pas eu des appréhensions quant à la jeunesse du réseau Oseys ?
Oseys est en effet un jeune réseau mais c'est aussi pour ça que j'ai choisi de le rejoindre. Ca me plaît de participer à sa construction aux côtés de ses dirigeants qui, justement, sont très ouverts. C'est extrêmement positif.
C’est très intéressant de participer à cette aventure qu’est la construction d’un réseau
Certaines choses ne se mettent peut-être pas en place aussi rapidement qu’on aimerait et il y a encore des axes de progression, je pense notamment à la partie documentaire, mais c’est très intéressant de participer à cette aventure qu’est la construction d’un réseau.
Pouvez-vous nous détailler l’offre de formation Oseys ?
Nous bénéficions de deux semaines de formation. Une première semaine avant le lancement d’activité puis une seconde un mois après.
La formation Oseys permet de se familiariser avec l’outil et de revoir les fondamentaux techniques, mais elle comporte surtout une importante partie commerciale. Le côté commercial est certainement la plus grosse difficulté du métier pour des profils qui, comme moi, ne sont pas des commerciaux dans l’âme mais plutôt des gestionnaires. Si les qualités de gestionnaire sont fondamentales dans notre métier, l’aspect commercial est également primordial, surtout au lancement de l’activité.
La formation Oseys est compliquée mais parfaitement adaptée
Dans mes précédentes fonctions, je n’avais jamais été confronté à la prospection commerciale. Ca demande clairement de sortir de sa zone de confort pour oser démarcher les chefs d’entreprise et leur vendre des prestations de service. Je dois admettre ne pas avoir très bien vécu les premiers jours de la formation, justement parce qu’elle m’a contraint à sortir de ma zone de confort, à faire appel à des qualités qui ne sont pas forcément mes qualités premières. Je dirai donc que la formation Oseys est compliquée mais parfaitement adaptée.
Comment s’est passé le lancement de votre activité à l’issue de la première semaine de formation ?
Encore une fois, pour moi, le plus difficile c’est le côté commercial. Même si on a travaillé ce point en formation, une fois chez soi on se retrouve seul et il faut prendre le téléphone, démarcher, trouver les bons arguments de vente, etc.
On exerce en plus un métier émergeant et qui est encore peu connu en France. Les dirigeants de TPE et PME français n’ont pas la culture de l'accompagnement telle que peuvent l’avoir les anglo-saxons. Ils ne savent pas forcément ce que l’on propose et confondent souvent notre offre de prestation à celle d’un expert-comptable, ce qui n'est pas le cas.
Contrairement à un marchand de chaussures qui vend des chaussures et répond à un besoin clairement identifié, la difficulté, pour nous, est de faire émerger le besoin chez le dirigeant d’entreprise. Il faut prendre le temps de lui expliquer notre métier et lui faire prendre conscience de l’intérêt de notre prestation pour optimiser la performance économique de son entreprise.
Quel premier bilan tirez-vous de votre démarrage ?
Vous l’aurez compris, ce n’est pas de tout repos mais je ne suis pas surpris parce que c’est ce à quoi je m’attendais. Le réseau nous accompagne en nous fournissant notamment un fichier de prospection. Dès ma sortie de formation, j’ai donc démarré ma prospection avec une liste de 4.200 contacts de dirigeants basés sur mon secteur de Bordeaux Sud.
Dès le premier mois, j’ai eu la chance de signer deux clients, ce qui m’a mis en confiance
Oseys insiste sur l’importance du phoning mais je fais également beaucoup de réseautage et, dès le premier mois, j’ai eu la chance de signer deux clients, ce qui m’a mis en confiance. L'apport du réseau, et le fait d'avoir deux dirigeants disponibles et à notre écoute, est également essentiel. Aujourd’hui, au bout de cinq mois d’activité, j’ai signé mon quatrième client.
Mon objectif, dans un premier temps, est d’atteindre huit clients après un an d’activité. Je dirais donc que le bilan est globalement positif pour un début même si les difficultés sont réelles. Je suis encore en phase de démarrage, donc forcément un peu anxieux. Il faut que j’arrive à aller chercher les quelques clients qui me permettraient de dire que je suis content de ma situation.
Quel conseil donneriez-vous à un porteur de projet qui, comme vous, souhaiterait se lancer dans le conseil en pilotage d’entreprise ?
D'être tenace et d’y croire parce que si on n'y croit plus on peut rapidement se démotiver. La prospection n’est pas la partie la plus simple ni la plus plaisante du métier mais elle est indispensable. Surtout, il ne faut pas tout attendre de son franchiseur qui ne va pas aller chercher des clients à notre place.
L’essentiel, au lancement de son activité, est donc de trouver des clients. Ensuite c’est un cercle vertueux et on est parfaitement outillé pour travailler. Le conseil que j’aurai à donner c’est donc d’être tenace, de ne pas lâcher.
Envie d’en savoir davantage sur le concept et l’offre d’accompagnement du réseau pour créer son activité de conseiller en pilotage d’entreprise ? Rendez-vous sur la fiche de présentation de la franchise Oseys.