« Le métier de franchiseur est un métier que nous développons depuis presque 30 ans avec ses codes et un accompagnement ad-hoc pour les franchisés », Anne-France Kunz (Beauty Success)
Anne-France Kunz, directrice réseau de franchise Beauty Success, était présente au salon Franchise Expo Paris 2022. Pour Toute la Franchise, elle revient sur le développement du réseau et les évolutions induites par la crise du Covid. Elle évoque également les objectifs d’expansion du groupe.
BEAUTY SUCCESS
Comment ça va ?
On peut dire que ça va plutôt bien ! Nous sommes contents d'être sortis à peu près de la crise du Covid. On verra ce qui nous attend après mais globalement nous sommes super positifs pour l'année qui va arriver ! Nous avons passé les deux années de Covid, nous sommes encore là avec un réseau qui est stable et sommes très positifs sur l'avenir donc, oui, ça va bien !
Quel est votre concept et quels sont ses atouts par rapport à la concurrence ?
Le concept de Beauty Success est un concept de parfumerie / institut de beauté. Nous sommes sur le secteur depuis presque 30 ans et nous avons développé un réel savoir-faire dans l'accompagnement autour de la beauté et surtout de la parfumerie avec ses codes qui sont très particuliers.
Notre atout principal est donc là : parfumerie et institut de beauté depuis plus de 30 ans dans une entreprise familiale avec un groupe qui veut rester indépendant par rapport aux autres enseignes qui sont essentiellement des succursalistes. Le métier de franchiseur est donc un métier qu'on connaît bien, que nous développons depuis presque 30 ans avec ses codes et un accompagnement ad-hoc par rapport à nos partenaires et au métier.
Comment gérez-vous la reprise d'activité post-Covid ?
Comme je vous l'ai dit, le réseau est stable malgré le Covid. Le franchiseur a donc vraiment accompagné ses partenaires pendant le Covid sur l'aspect financier et administratif.
Quant à savoir comment on gère la reprise ? Un peu comme tout le monde : avec beaucoup de liens avec nos partenaires franchisés et avec une relation franchisés / clients qui est encore plus poussée. Nous avons développé des programmes de CRM, mis en place davantage de digitalisation autour de notre site internet et de différents services à distance. Les relations sont donc encore un peu plus serrées avec nos franchisés et nos clients. Soyons positifs par rapport au Covid ! Il faut toujours tirer un avantage de différentes situations et c'est celui que nous tirons de la pandémie des deux dernières années !
Quelles sont vos perspectives et ambitions de développement ?
Nous sommes toujours restés sur les mêmes perspectives de développement. Nous n'avons pas changé et les avons toujours tenues. Le réseau est stable depuis les dix dernières années et nous avons toujours l'objectif d'ouvrir environ une dizaine de portes sur l'année avec un réseau qui vit, des magasins qui sont transférés et repris. Nous prévoyons une dizaine de créations, aussi bien en parfumerie qu'en parfumerie / institut. Nous avons en effet deux concepts différents autour de Beauty Success.
Cette perspective d'une dizaine d'ouvertures est donc bien par rapport à nos concurrents qui sont plus dans une dynamique de fermeture de magasins. Nous sommes le premier acteur de création de parfumerie sur le marché en France aujourd'hui.
Quelles sont, selon vous, les principales difficultés à la création d'entreprise et comment les surmonter ?
Il faut déjà bien penser son projet : on ne se lance pas en parfumerie comme ça, parce que c'est un métier qui demande beaucoup d'investissement avec une mise de départ importante.
En parfumerie, vous gérez des marques de luxe avec des exigences et un contrat de distribution sélective qui impose un référencement pour avoir la marque totale au niveau du stock. Il faut donc être bien conscient du marché et de ses codes. On ne se lance pas dans la parfumerie comme on se lance dans la boulangerie. On a besoin d'être accompagné par un franchiseur qui connaît son métier et la notion de stock est à prendre en compte dans le projet, aussi bien dans la façon de travailler que dans le portage du stock. C'est un élément clé au niveau de la parfumerie avec les codes bien particuliers du contrat de distribution sélective. C'est vraiment un métier à part !
C'est pour ça que nous sommes là finalement, pour accompagner le partenaire. On peut se lancer, quand on a une âme d'entrepreneur et l'envie de réussir, tout seul, ou en couple, ou avec un associé. L'important est d'avoir envie et nous accompagnons le projet.
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