« Nous sommes sur une activité de proximité, avec une fibre humaine, sociale » Didier Chataing (Assadia)
A l’occasion du salon Franchise Expo 2022, Toute la Franchise a eu l’opportunité d’échanger avec Didier Chataing, président de l’enseigne Assadia, qui est revenu sur le développement du concept dédié à la garde d’enfants.
ASSADIA
Quel est votre concept et quels sont ses atouts par rapport à la concurrence ?
Assadia est un concept de garde d'enfants intelligente : c'est-à-dire que nous gardons les enfants à domicile, nous allons les chercher à la sortie de l'école, à la sortie de la crèche, et nous les gardons au domicile des parents. Nous employons aujourd'hui 1500 salariés en CDI qui vont garder des enfants répartis pour l'instant sur 25 agences.
Comment gérez-vous la reprise d'activité post-Covid ?
Nous n’avons jamais arrêté notre activité puisque nous faisons partie des secteurs d'activité qui étaient essentiels : garder les enfants est essentiel, et nous devions aussi garder les enfants des soignants pendant la période. Notre activité était un petit peu impactée, effectivement, pendant les mois de confinement, mais dès que les confinements ont cessé, nous avons repris à 100 % notre activité.
Quelles sont vos perspectives et ambitions de développement ?
Assadia est un jeune réseau, on s'est créé en 2015, on a ouvert d'abord des agences en propre, 17 agences sur les quatre premières années. Et puis depuis 2020, depuis la rentrée 2020, on se développe en réseau de partenaires. Aujourd'hui on a 25 agences, on en aura 30 d'ici la fin de l'année. L'objectif c'est d'en avoir 70 à l'horizon 2025 et 300 à l'horizon 2035.
Quelles sont, selon vous, les principales difficultés à la création d'entreprise et comment les surmonter ?
Je dirais qu'il n'y a pas de difficultés puisque justement nous rendons le fait de créer une entreprise relativement simple : Assadia emploie les intervenants qui vont travailler pour le compte de nos partenaires. Nos partenaires recrutent pour notre compte et mettent en place des prestations donc nous faisons tout pour leur faciliter la vie. La difficulté, c'est de trouver des entrepreneurs qui connaissent bien leur territoire, qui ont envie de développer une agence en local. Nous sommes sur une activité de proximité, avec une fibre humaine, sociale, puisqu'il s'agit de recruter des intervenants, de gérer des relations avec des particuliers et donc il nous faut à la fois des entrepreneurs qui ont un profil commercial, qui est très important, mais également un profil un peu back-office administratif et RH. C'est la principale difficulté, une difficulté de recrutement, c'est aussi une difficulté qu'on peut avoir dans le quotidien de notre activité : dans notre métier nous avons de la demande, nous avons des clients, il s'agit de répondre à la demande.