« L’atout majeur du concept Le Caribéen est qu'il est unique […] sur l'offre de franchise qu'on peut promouvoir et proposer en France », Anna Rabéjac (Le Caribéen)

Comment ça va ?

Anna Rabéjac : Pas trop mal. Avec une ouverture il y a à peine deux mois et deux réservations de zone déjà signées pour 2022, on démarre assez bien.

Pouvez-vous nous présenter le concept Le Caribéen et ses atouts par rapport à la concurrence ?

L’atout majeur du concept Le Caribéen est qu'il est unique, en tout cas aujourd'hui, sur l'offre de franchise qu'on peut promouvoir et proposer en France. Nous avons adapté les codes de la culture traditionnelle antillaise caribéenne, voire guadeloupéenne, aux codes street food de la métropole. 

On a un produit phare, le bokit, qui n'est ni un tacos, ni un burger, ni un kebab. C'est un autre produit, une nouveauté qui va faire le creux sur le marché parce qu'il y a une grosse barrière technique à l'entrée. On a un laboratoire de production où nous produisons nous-mêmes sauces, marinades et surtout la pâte à bokit qui est essentielle au processus.

Comment gérez-vous la reprise d'activité post-Covid ?

On la gère plutôt bien en sachant que le Covid nous a assez peu impacté au niveau des points de vente en eux-mêmes puisque les livraisons, Uber Eats et Deliveroo, ont clairement porté le chiffre d'affaires. Là où on a été freinés, effectivement, c'est sur le développement de points de vente franchisés mais, comme je l'ai dit, on reprend sur les chapeaux de roue en 2022.

Quelles sont vos perspectives et ambitions de développement ?

Les perspectives sont multiples : se déployer, se solidifier au national et viser déjà l'international. On a un regard vers la Réunion et la Guadeloupe. Le Caribéen est un concept inspiré des Antilles mais qui n'est pas né là-bas. Il est né à Cachan, en Ile-de-France, et évidemment, un but pour nous serait de retourner sur les terres des origines de notre inspiration.

Quelles sont, selon vous, les principales difficultés à la création d'entreprise et comment les surmonter ?

C’est une bonne question. Je dirais que l'une des principales difficultés reste l’humain. Je pense que l'humain reste le plus complexe parce que le financier, le locatif sont des choses que l'on peut gérer, que l’on peut quantifier, mais l'humain reste la seule chose que l'on ne peut pas manipuler à notre avantage.

 Donc, je pense que trouver les bonnes personnes, que ce soit en partenaires, en fournisseurs comme en franchisés, est le moins évident à gérer. On le surmonte en prenant le temps de découvrir les partenaires, de découvrir les franchisés, et surtout, en venant rencontrer les différents acteurs comme dans ce genre d'événements qu’est le salon de la franchise.

Voir l’interview vidéo d’Anna Rabéjac, directrice du développement Le Caribéen :

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