« Dans la franchise La Cabane d’Achille & Camille tout me correspondait », Camille Chardon (franchisée La Cabane d’Achille & Camille)

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Camille Chardon : j’ai 34 ans et je suis maman de deux petits garçons qui ont 4 ans et 20 mois. Je suis arlésienne mais j’ai fait mes études à La Motte (Côtes-d'Armor). À la base, je suis ingénieure textile avec un Master en design mode et luxe et j’ai travaillé 10 ans dans ce domaine à Paris.

Qu’est-ce qui vous a poussée à quitter le salariat pour ouvrir une micro-crèche ?

J’ai toujours été passionnée par la petite enfance. Plus jeune, j’avais envie d’être institutrice mais on m’a poussée à faire de plus grandes études, ce que je ne regrette pas mais j’ai toujours eu cette idée en tête de travailler dans la petite enfance. Ouvrir une crèche, ça me faisait un peu rêver parce que je savais que c’était compliqué.

Je savais également que je ne souhaitais pas passer ma vie à Paris. Je suis trop attachée à ma ville natale et à ma famille et je voulais être proche d’eux au moment d’avoir des enfants. Le domaine de la mode étant très parisien, je savais donc qu’il fallait que je fasse autre chose. C’est pourquoi, avec mon mari, nous avons mené notre petit train de vie à Paris et, lorsque nous avons eu notre premier enfant, nous avons réfléchi à retourner à Arles. Mon mari avait aussi envie de changer de voie et se lancer dans l’entrepreneuriat. 

Il fallait que je revienne à ce qui me plaisait vraiment : la petite enfance.

Quand notre fils a eu 1 an, nous sommes donc partis de la capitale. Mon mari s’est lancé dans une franchise de bar à bières et moi, j’ai trouvé un petit job dans la mode à Aix-en-Provence. Je faisais deux heures de trajet tous les jours et j’ai fini par me dire que je n’avais plus envie de ça parce que cela ressemblait à ma vie parisienne mais aussi parce que le métier ne m’intéressait plus. Il fallait que je revienne à ce qui me plaisait vraiment : la petite enfance.

J’aime bien le management, c’est aussi ce qui m’a incitée à me lancer dans l’entrepreneuriat. Je me suis inscrite à un CAP petite enfance pour le passer en candidat libre. Ayant lui-même créé son entreprise en franchise, mon mari s’est dit qu’il devait exister des micro-crèches en franchise et que ça pouvait être une bonne idée pour être accompagnée. Je me suis donc lancée dans la recherche de micro-crèches en franchise.

Le timing était parfait : j’étais enceinte et il y avait l’épidémie de Covid-19. J’ai donc pu négocier une rupture conventionnelle pour quitter mon travail.

Pourquoi avoir ouvert votre micro-crèche avec La Cabane d’Achille & Camille ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?

J’avais repéré d’autres franchises mais je n’avais pas envie de m’associer à une "grosse" franchise. Je suis très "famille", dans le côté personnel comme professionnel. Quand j’ai découvert la franchise La Cabane d’Achille & Camille, la première chose qui m’a sauté aux yeux était l’amplitude horaire de 5h30 jusqu’à 22h30. En tant que maman, je ne trouve cette amplitude nulle part ailleurs. 

C’est aussi une franchise où on parle beaucoup des parents dans le concept. Je n’aime pas trop cette société qui fait culpabiliser les parents qui font garder leurs enfants comme si ce n’était pas normal d’avoir envie de retourner travailler. Je considère être une bonne maman et pourtant j’adore aller travailler. 

Je voulais pouvoir être libre de prendre ce qu’il y avait de mieux dans chaque pédagogie

Je ne souhaitais pas non plus m’associer avec une franchise qui nous impose une pédagogie. Je voulais pouvoir être libre de prendre ce qu’il y avait de mieux dans chaque pédagogie et c’est ce que j’ai retrouvé dans La Cabane d’Achille & Camille. 

Je fonctionne beaucoup aux coups de cœur même si, malheureusement, ça peut parfois me porter préjudice. Dans la franchise La Cabane d’Achille & Camille tout me correspondait : le côté familial, le fait que le réseau soit à taille humaine et en pleine croissance. Bien sûr, ce n’est pas forcément très facile d’être dans un jeune réseau car il y a plein de choses qui se mettent en place petit à petit mais je suis quelqu’un qui n’a pas peur de la nouveauté !

Comment avez-vous été accompagnée dans l’ouverture de votre micro-crèche en franchise ?

J’ai commencé par un premier entretien téléphonique avec Junior [Junior Noubissi, président-directeur général et co-fondateur de La Cabane d’Achille & Camille, Ndlr] au cours duquel nous n’avons pas parlé que de chiffres même si nous avons évoqué le sujet car, il faut être réaliste, on fait aussi ça pour gagner sa vie. J’ai aimé l’honnêteté de Junior qui m’a dit que, pour bien gagner sa vie, il ne faut pas avoir qu’une seule micro-crèche. Je suis la première à le redire aujourd’hui : je n’en ouvrirai pas qu’une seule. Ce premier appel a donc été très bon. Junior m’a laissé du temps pour réfléchir mais, même si je ne lui ai pas dit, pour moi c’était déjà tout réfléchi ! 

Je suis ensuite allée à Nancy, au siège social de La Cabane d’Achille & Camille, où j’ai pu rencontrer Anne-Laure [Anne-Laure Noubissi, directrice et co-fondatrice de La Cabane d’Achille & Camille, Ndlr] qui m’a fait visiter une Cabane. Cette visite a été très enrichissante et je me suis dit que tout me plaisait, que ce soit le visuel, le concept ou encore l’architecture de la micro-crèche.

Ce n’est pas inné de tout connaître de la franchise, des contrats, etc.  

Junior et Anne-Laure m’ont ensuite présenté ce qu’est le contrat de franchise et le DIP (Document d'Information Précontractuel). C’était hyper carré et très important pour moi de savoir tout ça parce que ce n’est pas inné de tout connaître de la franchise, des contrats, etc. Nous avons tout de même passé trois heures dans un bureau à balayer le DIP et le contrat, et ce, avant même d’avoir signé. Cela montre déjà la transparence et l’accompagnement de la franchise. Je suis repartie de Nancy avec plein d’informations en tête et surtout, l’envie de signer !

L’étape suivante a été la venue de Junior à Arles pour signer le contrat et pour qu’il me donne son avis sur le local que j’avais repéré. Je me suis ensuite inscrite à la formation d’octobre et j’ai commencé à préparer des premiers plans du local avec Jean-Baptiste [chargé des projets architecturaux et d’aménagement à La Cabane d’Achille & Camille, Ndlr]. Après quelques semaines, il m’a renvoyé des plans d’aménagement, ça a été très rapide. La Cabane d’Achille & Camille a été présente tout au long du chantier malgré les spécificités que j’avais en plus. L’accompagnement architectural a été parfait.

Je ne me suis jamais sentie restreinte dans mes choix

Surtout, j’ai le ressenti que c’est ma Cabane et non celle du siège. Je ne me suis jamais sentie restreinte dans mes choix. Je trouve qu’il faut savoir se faire confiance. C’est mon point de vue mais j’estime qu’il faut savoir prendre des initiatives lorsque l'on est sûr de soi, ce que permet la franchise La Cabane d’Achille & Camille. Néanmoins, pour les points très importants et dès que j’ai une question, je n’hésite pas à faire appel à l’équipe du siège. 

Les formations théoriques et pratiques proposées par le réseau La Cabane d’Achille & Camille vous ont-elles permises concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?

En octobre 2021, j’ai suivi deux semaines de formation théorique. Deux semaines au cours desquelles nous apprenons beaucoup. On nous montre ce que sera concrètement notre métier de gestionnaire, avec des parties sympas et d’autres moins mais cela fait partie du quotidien. Cette formation aborde tous les sujets. 

Ce que j’ai adoré, ce sont les nombreuses mises en situation. Au début, c’est un peu gênant parce qu’on est une douzaine et qu’on ne se connaît pas, mais ces mises en situation sont hyper enrichissantes car elles lient le groupe et nous montrent la réalité du métier. Il y a également des exercices après chaque module de formation. La cerise sur le gâteau a été le module Snoezelen. Au-delà de l’aspect ludique, on apprend pas mal de choses sur la petite enfance. On revient régulièrement sur ces sujets avant notre ouverture et nous sommes toujours aidés par la franchise lorsqu’on a une question.

Puis, il y a deux semaines de formation sur le terrain. Cela permet de voir comment fonctionnent les Cabanes d’Achille & Camille. Avec mon CAP Petite Enfance, j’avais pu faire des stages dans des crèches mais le fonctionnement n’est pas le même. Cette formation terrain m’a permis de voir les différences, et surtout, comment cela allait fonctionner dans ma structure.

Ces quatre semaines de formation sont donc très enrichissantes et permettent représentent vraiment un accompagnement de A à Z, aussi bien sur la partie gestion que la partie terrain. Ce que nous apprenons pendant ces formations permet de réellement connaitre la vie de la micro-crèche. Sans elles, nous appellerions à l’aide toutes les 30 secondes !

Avez-vous fait appel à d’autres franchisés avant votre ouverture ?

C’est aussi ce que permettent les deux semaines de formation théorique. On se retrouve tous comme dans une bulle pendant deux semaines, à parler des mêmes sujets. On crée forcément des liens avec d’autres personnes. Si nous ne sommes pas forcément tous au même stade de notre projet, nous avons des conversations, nous nous envoyons des documents, nous nous posons des questions, etc.

Pour le moment, j’ai eu plus de contact avec des franchisés de ma session de formation qu’avec des franchisés déjà en activité. J’aimerai bien rendre visite à Enora et Grégory [franchisés de La Cabane d’Achille & Camille à Velaux, Ndlr] qui ont trois Cabanes ouvertes et qui pourront surement me donner quelques conseils.

Auriez-vous pu mener à bien cette ouverture de micro-crèche si vous aviez dû le faire seul ?

Non… Je n’en vois pas l’intérêt ! Le concept me plaît et l’aide qui nous est apportée est indispensable. C’est un travail colossal de moins à faire.

Ce sont des éléments qui peuvent paraître idiots mais, par exemple, la charte graphique n’est plus à faire et tous les visuels que je crée pour ma Cabane sont jolis parce que je me base sur cette charte. Les cadres, les fonds, les polices d’écritures forment une cohérence que j’aime beaucoup. Et j’ai travaillé dans la mode donc j’aime bien faire des choses esthétiques ! [rires]

C’est pareil pour les protocoles : il m’arrive d’adapter certains éléments mais toutes les trames sont là. De même pour le projet pédagogique. Il me correspond et ça m’aurait embêté de devoir réinventer un projet. Donc, pour moi, je ne vois pas l’intérêt de se lancer seule. 

Je n’ai pas cet état d’esprit de dire : "Ça m’embête de devoir donner un pourcentage à une franchise". Tout simplement parce que, aujourd’hui, je trouve que ce que je donne vaut le travail que fait la franchise.

En plus de ça, on peut tous amener notre touche personnelle. Toutes les Cabanes ont une harmonie et une cohérence globales mais chaque franchisé amène sa touche personnelle ce qui fait qu’elles sont toutes différentes.

Quels conseils donneriez-vous à un candidat qui souhaiterait ouvrir une micro-crèche La Cabane d’Achille & Camille ?

Je commencerais par lui dire de ne pas ouvrir à Arles parce qu’il y en a déjà une ! [rires]

Je lui dirais que, oui, c’est stressant comme projet mais je pars du principe que chaque problème a une solution et qu’au final on arrive tous à ouvrir notre Cabane. Il ne faut pas hésiter à demander des avis sur le local au démarrage, parce que c’est la base de tout, et à poser des questions aux franchisés déjà implantés.

Je lui conseillerais également de se baser sur tous les supports que la franchise nous fournit car c’est une très bonne base de travail. Il faut également savoir s’écouter et ne pas se dire : "je suis franchisé donc je dois tout demander tout le temps !". Ça reste son entreprise donc il faut savoir la gérer soi- même. Il ne faut pas avoir peur de la partie administrative. Même si cela prend plus de temps que ce qu’on aurait envie, c’est surmontable.

Pour la première structure, tout prend du temps : il ne faut pas être pressé

Pour la première structure, tout prend du temps : il ne faut pas être pressé. Avant d’être dans le concret, on peut avoir beaucoup de questions et de doutes mais, après l’ouverture, tout devient clair. Les plannings, par exemple : j’ai mis du temps à réaliser les premiers mais maintenant c’est plus facile. Finalement, je remarque que 80% de mon travail est du relationnel : avec les parents, les professionnels et même les enfants. Si demain j’ouvre une deuxième Cabane, je sais que ça ira plus vite.

Vous aussi, vous avez l’envie ou le projet d’ouvrir une micro-crèche et cherchez un partenaire expérimenté pour vous accompagner ? Découvrez les atouts du concept La Cabane d’Achille & Camille et l’offre d’accompagnement du réseau sur la fiche de présentation de la franchise La Cabane d’Achille & Camille ⇩