« Ce qui prime chez Ecocuisine, c’est la réussite de chaque adhérent, pas le nombre de magasins ouverts ! », Jérôme Martin (multi-licencié Rhône Alpes)
Jérôme Martin a ouvert son premier magasin Ecocuisine il y a sept ans, après une reconversion professionnelle complète. Aujourd’hui à la tête de cinq points de vente de l’enseigne en région Rhône Alpes, il revient pour Toute la Franchise sur son parcours professionnel, les raisons qui l’ont poussé à quitter Paris pour se mettre à son compte et les points forts d’Ecocuisine qui l’ont attiré.
ECOCUISINE
Vous êtes à la tête de plusieurs magasins Ecocuisine. Quelles ont été les différentes étapes de votre progression ?
J’ai ouvert le magasin Ecocuisine de Chambéry en 2016, celui d’Annecy en 2018, celui d’Annemasse en plein Covid en 2020 et celui de Saint Genis Pouilly en 2021. Et là, nous sommes sur une reprise pour le magasin de Grenoble. A côté de ces magasins, j’ai également ouvert une entreprise de pose car nous souhaitons travailler de manière qualitative malgré les volumes qui augmentent.
Cinq points de vente en sept ans, c’est une belle réussite ! Être à la tête de différents magasins était une volonté de votre part dès le départ ?
Tout à fait ! J’avais établi un plan à cinq ans, en accord avec le réseau, et je savais que je voulais viser certaines zones pour mailler au mieux le secteur. Les zones en question ont été identifiées en amont pour leur potentiel mais il me fallait le bon local. Et ce que j’ai particulièrement apprécié de la part d’Ecocuisine, c’est que pas une seule fois ils ne m’ont poussé à sauter sur une occasion s’ils sentaient des réticences de mon côté. Dans le réseau, ce qui prime, c’est la réussite de chaque adhérent, pas le nombre de magasins ouverts !
Cette expansion rapide a également été facilitée par ma rencontre avec mon associé, Patrice Deso, qui venait du marché de la cuisine et m’a apporté toute la connaissance métier qui me manquait. Aujourd’hui, nous pilotons l’entreprise à deux avec Patrice, nos parcours respectifs ont fondé notre complémentarité.
Ecocuisine propose des prix malins mais pas au détriment de la qualité.
Qu’est-ce qui vous a poussé à changer de secteur d’activité et à faire d’emblée confiance à Ecocuisine pour ouvrir autant de magasins alors que vous veniez d’un marché tout autre ?
J’étais dans l’automobile, où j’ai gravi les échelons tout au long de ma carrière. De mécanicien auto, je suis passé formateur puis manager d’une équipe de formation, commercial et enfin directeur des opérations. Mais j’étais basé à Paris et cette vie-là ne nous convenait pas du tout et nous souhaitions revenir en Rhône-Alpes. Comme mon parcours professionnel m’a amené à toucher à beaucoup de choses, je savais que je voulais me mettre à mon compte. Je voulais créer ma propre entreprise avec mes propres choix à faire et mes décisions à prendre. C’était donc l’occasion rêvée !
Au départ, j’avais plusieurs secteurs d’activité en tête dont la cuisine, qui, en 2015, connaissait vraiment une énorme progression. J’ai étudié plusieurs concepts et Ecocuisine faisait partie de ceux qui ne me séduisaient pas du tout, à cause du nom. Le principe du « pas cher » affiché comme ça ne me tentait pas mais j’ai quand même décidé d’aller voir un de leurs magasins. Et là, ça a été le déclic ! La surprise totale en entrant dans le showroom, où la qualité des produits saute aux yeux. On la bonne affaire effectivement dans le nom, mais à peine entré dans le magasin, je me suis rendu compte du niveau de qualité offert. Ecocuisine propose des prix malins mais pas au détriment de la qualité. Et ça, ça a été une véritable révélation !
Ensuite, le contact a été très bon avec les fondateurs, qui tiennent à conserver un vrai esprit familial dans l’entreprise. La notion humaine est très présente dans le groupe et ça m’a définitivement conforté dans mon choix.
Votre projet d’Annemasse est tombé en plein confinement. Comment avez-vous géré la situation ?
Nous devions ouvrir le 1er avril 2020. C’était peut-être un signe dès le départ ! Plaisanterie mise à part, le timing n’aurait pas plus être pire. Nous devions nous installer dans un local neuf qui n’était finalement pas terminé et le projet a donc été totalement décalé. Mais au lieu de nous laisser abattre, nous avons décidé de tirer profit de la situation et de transformer ce coup dur en opportunité.
Nous avons repensé tout le showroom en prenant notre temps et le résultat a été incroyable ! D’autant qu’en plus d’améliorer le projet, nous avons pu montrer au fur et à mesure de l’avancée les changements à l’équipe, ce qui lui a permis de rester motivée. Je voulais qu’il n’y ait pas de défaitisme malgré la situation et qu’ils se rendent bien compte que tout continuait à avancer même si l’activité était à l’arrêt !
Aujourd’hui, quel regard portez-vous sur votre activité ? Avez-vous atteint les objectifs que vous vous étiez fixés ?
Jusqu’en 2022, les résultats ont été très bons, largement à la hauteur de ce que nous avions prévu. Depuis quelques mois, nous ressentons une baisse d’activité et nous cherchons donc activement des solutions. Le réseau est très présent pour cela et s’investit de manière importante à nos côtés, notamment au niveau du digital pour aller chercher les clients qui ne viennent pas directement chez nous. Nous travaillons aussi beaucoup sur la partie professionnelle. Je pense qu’il faut être malin pour passer cette période un peu compliquée et continuer à faire avancer ses projets.
Ça vaut dire que vous avez encore d’autres projets d’ouvertures avec Ecocuisine ?
Evidemment oui ! Nous allons attendre un peu que l’activité redémarre mais le marché est porteur et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin ! Une des forces du groupe SEIP est de posséder d’autres marques [Möbel Cuisine et Novocuisine, qui se positionnent sur un segment plus haut de gamme, Ndlr], ce qui peut permettre de mailler le territoire sans forcément faire des kilomètres. J’envisage donc d’ouvrir des magasins sous ces autres enseignes pour toucher une clientèle plus large.
Et surtout, j’attends que des marques concurrentes s’installent à proximité de mes magasins existants pour booster l’activité. Beaucoup de gérants de magasins ont peur quand la concurrence arrive. Moi, pas du tout. Bien au contraire ! J’estime que plus on est nombreux, plus l’afflux de clientèle est important et la visibilité accrue. Et comme Ecocuisine est le concept le plus efficace, c’est nous qui ressortons gagnants !
Vous souhaitez faire comme lui et profiter de ce concept performant pour vous lancer sur le marché de la cuisine ? Rendez-vous sur la fiche du groupe pour savoir comment ouvrir votre magasin Ecocuisine ⇩