Xavier Darcos annonce des mesures en faveur de l’entreprenariat des femmes
Dans le cadre des manifestations de la Journée internationale de la Femme, Xavier Darcos, Ministre du Travail, des Relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville et Christian Sautter, Président de France Active, ont donné une conférence sur le thème « Entreprendre au féminin : les femmes actrices de la reprise économique ». Ils ont également présenté les résultats du Fonds de garantie pour la création, la reprise et le développement d’entreprises à l’initiative des femmes (FGIF).
En 2009, le FGIF a permis à 1 070 femmes de créer leur entreprise en mobilisant près de 27 millions d’Euros de crédit bancaire. Plus de 1 358 emplois ont été ainsi créés, majoritairement pour des femmes exclues ou éloignées du monde du travail. En effet, dans la période de crise que nous traversons, pour beaucoup de femmes créer son entreprise c’est créer son emploi : 71% des 1 070 bénéficiaires du FGIF en 2009 étaient au chômage au moment de la création de leur entreprise, et 38% l’étaient depuis plus de 6 mois.
En 20 ans, le FGIF s’est imposé comme un outil déterminant en faveur de l’entreprenariat au féminin, mais aussi de la pérennité des entreprises qui en bénéficient. Ainsi, alors qu’en France seules 52 % des entreprises passent la barrière des 5 ans, elles sont 83 % à franchir ce cap lorsque la créatrice a bénéficié du FGIF et depuis que la gestion du FGIF a été confiée à France Active, le nombre d’entreprises créées grâce au dispositif a été multiplié par 9.
Il reste aujourd’hui à faire connaitre ce dispositif au plus grand nombre car seules 29% des entreprises sont créées par des femmes. Aux premiers rangs des freins : les obstacles pour accéder au crédit bancaire et le manque d’accès à l’information sur les outils spécifiques dont elles peuvent bénéficier.
Le 10 mars, deux créatrices d’entreprise ont témoigné de leur parcours, tandis que le Président de France Active a rappelé les enjeux du micro-crédit bancaire garanti et a commenté les résultats d’un sondage exclusif sur les difficultés rencontrées par les créatrices d’entreprise.
« Le choix de créer leur entreprise était pour les femmes qui ont créé en 2009 une démarche de long terme qui n’a pas été freinée par un contexte économique aussi difficile qu’incertain, insiste Christian Sautter. Le microcrédit bancaire garanti leur a permis de passer du projet à la réalité. »
Le FGIF a été créé en 1989 avec pour objectif de faciliter l’accès au financement bancaire par les femmes qui souhaitent créer une entreprise et de leur apporter un soutien personnalisé dans leur démarche. Le FGIF est un fonds de garantie d’Etat doté par le Fonds de cohésion sociale et géré par France Active Garantie.
Les dernières données de l’INSEE indiquent que 30 % des créateurs d’entreprise sont des femmes. Ce pourcentage évolue peu depuis plusieurs années, alors même que la création d’entreprise constitue une opportunité pour l’emploi des femmes et un fort potentiel de croissance.
Afin d’augmenter significativement le taux d’entrepreneuriat féminin, le ministère en charge de la parité, qui a concouru à faire évoluer la législation, met en œuvre un ensemble d’actions pour favoriser les initiatives prises par les femmes dans le secteur économique, qu’il s’agisse de la création ou de la reprise d’entreprise.
Ces actions s’organisent autour de deux axes : le développement de l’accès au crédit bancaire et le renforcement du travail avec les réseaux d’accompagnement.
Source : travail-solidarite.gouv.fr
En 2009, le FGIF a permis à 1 070 femmes de créer leur entreprise en mobilisant près de 27 millions d’Euros de crédit bancaire. Plus de 1 358 emplois ont été ainsi créés, majoritairement pour des femmes exclues ou éloignées du monde du travail. En effet, dans la période de crise que nous traversons, pour beaucoup de femmes créer son entreprise c’est créer son emploi : 71% des 1 070 bénéficiaires du FGIF en 2009 étaient au chômage au moment de la création de leur entreprise, et 38% l’étaient depuis plus de 6 mois.
En 20 ans, le FGIF s’est imposé comme un outil déterminant en faveur de l’entreprenariat au féminin, mais aussi de la pérennité des entreprises qui en bénéficient. Ainsi, alors qu’en France seules 52 % des entreprises passent la barrière des 5 ans, elles sont 83 % à franchir ce cap lorsque la créatrice a bénéficié du FGIF et depuis que la gestion du FGIF a été confiée à France Active, le nombre d’entreprises créées grâce au dispositif a été multiplié par 9.
Il reste aujourd’hui à faire connaitre ce dispositif au plus grand nombre car seules 29% des entreprises sont créées par des femmes. Aux premiers rangs des freins : les obstacles pour accéder au crédit bancaire et le manque d’accès à l’information sur les outils spécifiques dont elles peuvent bénéficier.
Le 10 mars, deux créatrices d’entreprise ont témoigné de leur parcours, tandis que le Président de France Active a rappelé les enjeux du micro-crédit bancaire garanti et a commenté les résultats d’un sondage exclusif sur les difficultés rencontrées par les créatrices d’entreprise.
« Le choix de créer leur entreprise était pour les femmes qui ont créé en 2009 une démarche de long terme qui n’a pas été freinée par un contexte économique aussi difficile qu’incertain, insiste Christian Sautter. Le microcrédit bancaire garanti leur a permis de passer du projet à la réalité. »
Le FGIF a été créé en 1989 avec pour objectif de faciliter l’accès au financement bancaire par les femmes qui souhaitent créer une entreprise et de leur apporter un soutien personnalisé dans leur démarche. Le FGIF est un fonds de garantie d’Etat doté par le Fonds de cohésion sociale et géré par France Active Garantie.
Les dernières données de l’INSEE indiquent que 30 % des créateurs d’entreprise sont des femmes. Ce pourcentage évolue peu depuis plusieurs années, alors même que la création d’entreprise constitue une opportunité pour l’emploi des femmes et un fort potentiel de croissance.
Afin d’augmenter significativement le taux d’entrepreneuriat féminin, le ministère en charge de la parité, qui a concouru à faire évoluer la législation, met en œuvre un ensemble d’actions pour favoriser les initiatives prises par les femmes dans le secteur économique, qu’il s’agisse de la création ou de la reprise d’entreprise.
Ces actions s’organisent autour de deux axes : le développement de l’accès au crédit bancaire et le renforcement du travail avec les réseaux d’accompagnement.
Source : travail-solidarite.gouv.fr