« Le digital permet d'éliminer les points de rupture dans l'exercice du métier de franchiseur »
Interview Franchise Expo 2017 : Sylvain Bartolomeu, Associé Franchise Management
Sylvain Bartolomeu, Associé du cabinet de conseil en création et développement de réseaux Franchise Management, revient sur les avantages de la digitalisation dans l’exercice du métier de franchiseur. Il appuie son propos en présentant deux outils développés par son cabinet au bénéfice de ses clients franchiseurs.
Toute la Franchise : La digitalisation est une grande tendance dans la franchise comment est-ce que ça se traduit concrètement ?
Sylvain Bartolomeu : Cela vient d'un constat important qui est que le digital permet de limiter, voire d'éliminer, les points de rupture dans l'exercice du métier de franchiseur. Par exemple : fluidifier au maximum la relation avec un candidat, conserver la preuve. C'est pour cette raison qu'on voit de plus en plus d'outils ou solutions digitales se développer et arriver sur le marché pour faciliter l'exercice du métier de franchiseur.
TLF : Ces solutions prennent quelles formes ?
SB : Elles prennent plusieurs formes. Elles touchent ce qu'on appelle l'ingénierie franchise, tous les outils qui vont structurer le métier de franchiseur, par exemple le DIP, le contrat, les manuels de savoir-faire ou l'animation et le développement de réseau. Il y a aussi un autre élément qui est important, c'est que la digitalisation permet de mieux se comparer en tant que franchiseur, par des outils de benchmark.
Au sein du cabinet Franchise Management nous avons notamment développé deux outils structurant. Un outil qui permet de rédiger, de sécuriser, d'envoyer et de tracer la relation juridique avec les candidats en tant que franchiseur. Et un deuxième outil qui permet à des franchiseurs de se benchmarker, de se comparer par rapport à d'autres franchiseurs, à taille comparable. Ca a une conséquence intéressante, un effet vertueux : Je fais plus simplement mon métier donc je me consacre plus aux candidats et moins à l'administratif, je me compare et donc je peux être de plus en plus performant parce que j'ai un système qui me permet de m'améliorer.
TLF : La digitalisation permet donc une facilitation et un boost d'activité ?
SB : C'est vertueux. Nous sommes sur un marché qui est de plus en plus concurrentiel. Il y a de plus en plus d'enseignes. Je prends toujours l'image du sportif. Le sportif d'il y a 30 ans et le sportif de haut niveau aujourd'hui n'est pas le même. Le sportif de haut niveau, aujourd'hui, a des outils facilitant et c'est dans cet esprit-là qu'on développe un certain nombre d'outils structurant.