Comment financer son projet de franchise ?
De nombreux franchisés ont recours à un emprunt bancaire pour financer leur projet.
La question du financement est une question cruciale qu’il convient de se poser dès le démarrage de son projet. L’ouverture d’une franchise nécessite selon la taille de l’enseigne et le concept, de posséder un montant plus ou moins conséquent.
Pour ouvrir une enseigne franchisée, le franchisé devra être en mesure de financer non seulement les droits d’entrées du réseau qui lui permettront d’exploiter le concept et la marque du franchiseur, mais également les frais d’aménagement des locaux, l’équipement, le mobilier, le fond de commerce ou droit au bail, l’inscription au registre des commerces et des sociétés, la publicité de départ, et enfin, le besoin en fond de roulement de son établissement.
Franchise : préparer son dossier de financement
La première des choses à faire sera pour un franchisé de calculer et définir de manière exacte le montant de l’investissement initial requis. Ce montant est souvent communiqué par le franchiseur qui de par son expérience à une idée précise des sommes à engagées pour l’ouverture d’une de ses enseignes.
Etablir son compte de résultat prévisionnel
Même si chaque franchiseur remet à ses franchisés un compte de résultat prévisionnel, il est nécessaire que chaque franchisé réalise ses propres calculs. Les banques apprécient particulièrement les franchisés investit qui ont l’entière maîtrise de leur projet. Ce prévisionnel est donc très important, il constituera un guide pour la gestion future de l’entreprise. C’est le document qui permettra au franchisé d’obtenir les financements nécessaires auprès des banques.
Comment convaincre les banques ?
La majorité des franchisés financent leur projet de franchise en ayant recours à un emprunt bancaire. Encore faut-il disposer d’un apport personnel suffisant et réussir à convaincre les banquiers. Les banques exigent généralement du franchisé qu’il possède un apport personnel équivalent à 30 % de l’investissement initial. Le franchisé devra en plus de cela, financer lui-même le montant des droits d’entrées et l’achat du stock.
De plus, une fois les droits d’entrée et le stock payé, le franchisé devra disposer d’un matelas de trésorerie suffisamment important pour faire face aux difficultés des premiers mois d’activité et bénéficier d’une sécurité financière.
Au-delà de la capacité de financement, du parcours professionnel et des motivations du franchisé, les banques prêteront une attention particulière à la notoriété du réseau que le porteur de projet souhaite rejoindre, à son ancienneté ainsi qu’à la stabilité financière du franchiseur.
Il faut savoir que le fait de rejoindre un réseau de franchises constitue un atout pour les banques car la franchise est une formule sécurisante, qui offre de nombreuses garanties.
En tant que créateur d’entreprise, un candidat à la franchise peut également prétendre à certaines aides et suvbventions de l’Etat.