Entrer en franchise sans apport financier : rêve ou réalité ?
Les choses à savoir sur les franchises dites « à entrée gratuite »
C'est la règle en franchise : en échange de son savoir-faire et de sa marque, le franchiseur demande au franchisé une participation financière. Celle-ci dépend des coûts de mise en place de l'entreprise et peut s'élever très haut. Cependant, certains réseaux proposent des concepts qui ne nécessitent pas d'apport financier initial. Ces formules se déclinent en trois variantes :
Les franchises à participation
Ce principe de franchise est simple : le franchiseur offre de participer au capital du franchisé, avec une part pouvant aller jusqu'à 50 %. Ce nouvel actionnaire aura par conséquent un certain contrôle sur les affaires de l'entreprise. Il est possible de négocier une possibilité de rachat des parts, qui devra être intégrée au contrat.
Les franchises du service
Certains concepts de services ou de commerce permettent à leurs nouveaux franchisés de démarrer sans investir. On y travaille généralement depuis chez soi, sans avoir besoin d'engager du personnel. C'est le cas des services de réparation ou de maintenance ou encore d'aide à domicile. Il est aussi possible de louer un espace de travail pour une somme modique.
La gérance libre
Cet autre principe de franchise est populaire dans les réseaux dont les unités demandent des capitaux conséquents, comme les supermarchés et les hôtels. L'entrepreneur est recruté au départ avec un simple contrat salarié, puis, s'il se montre à la hauteur de ses responsabilités, il peut entrer en franchise. Sur le plan financier, cela se fait soit avec les capitaux propres du nouveau franchisé, soit grâce à un prêt consenti par l'enseigne. Cette méthode a l'avantage de permettre aux deux parties d'apprendre à se connaître pendant une longue période avant de s'engager dans un partenariat.