Normalement fourni par le franchiseur à ses candidats à la franchise dans le document d'informations précontractuelles, l'état du marché local n'est pas forcément suffisant pour ouvrir un point de vente les yeux fermés. Aussi, beaucoup de nouveaux franchisés se tournent vers des cabinets d'étude. Dans l'un ou l'autre cas, il est nécessaire de savoir ce qu'il faut attendre d'un état du marché.
État local du marché : définition
Les termes inclus dans la loi Doubin sont comme souvent sujets à interprétation. C'est en définitive le franchiseur qui décide de la pertinence des informations dont il dispose et qui en fait le tri pour présenter un descriptif clair à ses futurs franchisés. Par « marché », on entend d'une part le public visé par les produits ou les services fournis par le réseau (entreprise, consommateurs, etc.) ainsi que facteurs influençant les ventes. Ces derniers comprennent la concurrence, mais aussi les fournisseurs, les distributeur ou les influenceurs, entre autres.
Marché local vs marché général
Le code du commerce requiert du franchiseur à la fois un état du marché local et un état du marché général. Ce dernier a pour but de poser les bases concernant l'activité, les perspectives de développement et la concurrence au niveau national, voire international.
L'état du marché local, en revanche, se concentre sur la zone proche du point de vente envisagé : la ville, le quartier, la rue, selon les cas. Il se concentre sur la population locale et la concurrence proche et permet d'évaluer précisément le potentiel de l'unité qu'on envisage d'implanter.
