Monsieur Morlec nous parle du concept La Trocante, né en 1977, exploitant des surfaces commerciales de 800 m2 organisées comme des supermarchés. Les franchises de la marque sont des dépôts-vente où l'on propose deux formules : le dépôt-vente ou l’achat cash. Le directeur du développement nous en dit plus.
Toute la franchise : Pouvez-vous vous présenter ?
Jean-Luc Morlec : Jean-Luc Morlec, directeur du développement de la franchise La Trocante. Je suis le tout premier franchisé de l'enseigne. J'ai exploité plusieurs magasins La Trocante, durant près de 30 ans. A l'époque, j'étais dans l'architecture ce qui n'a rien à voir mais, déjà, j'étais attiré par ces nouveaux métiers des secteurs de l'occasion et de l’antiquité. C'est un domaine passionnant où l’on apprend et découvre en permanence.
Tout en dirigeant mes magasins, j’ai intégré l’équipe de la franchise en tant qu’animateur du réseau La Trocante. Dix ans après, je suis passé au développement de la franchise. Aujourd'hui, je continue le développement de cette enseigne mais je m'occupe également de Troc.com (qui fait partie du même Groupe Fitroc). Ce sont deux enseignes complémentaires qui fonctionnent bien ensemble.
T.L.F : Quelle est l'activité de votre entreprise La Trocante ?
J.M. : L'activité du réseau de franchises se divise en deux parties majeures : l'achat-cash et le dépôt-vente.
T.L.F : Pourquoi avoir choisi de fonctionner en franchise ?
J.M. : Tout d'abord, car il est évident que l'on est plus fort à plusieurs que tout seul. Par ailleurs, venant d'un autre milieu professionnel, je ne connaissais pas le métier. Il était donc préférable pour moi de démarrer aux côtés du franchiseur de l'époque. Et, au-delà de ça, j'avais déjà bien compris que le marché de l'occasion était très porteur et qu'il fallait donc me lancer.
T.L.F : Y a-t-il beaucoup de concurrence dans votre secteur ?
J.M. : Non, car La Trocante et Troc.com sont numéro 1 en Europe sur le marché du dépôt-vente classique.
T.L.F : Qu'est ce qui vous différencie des autres enseignes du secteur ?
J.M. : Le principal avantage que l'on a c'est l'alternative du dépôt-vente et de l'achat cash. Deux formules que les autres ne proposent pas en même temps. De plus, on se positionne constamment sur des marchés à fort potentiel, comme par exemple celui de l'achat d'or, du bijoux ou de l’accessoire de mode. Le but est de sensibiliser davantage les femmes à ce secteur car elles représentent une bonne part de notre clientèle.
T.L.F : Avez-vous atteint vos objectifs de développement et de chiffre d'affaires pour ce premier semestre 2011 ? Quels sont vos futurs objectifs ?
J.M. : Nous avons profité de l’intégration de La Trocante au sein de Fitroc pour épurer le réseau et repartir sur des bases solides. Actuellement, le réseau en phase de relance est plutôt en progression. En ce qui concerne le développement, ces 6 derniers mois nous avons repris nos marques et travaillés sur l’évolution du concept. Nous nous sommes repositionnés avec un nouveau dynamisme de magasins.
Ainsi, on repart de plus belle avec un concept bien défini tout à fait actuel. En outre, déjà deux nouvelles ouvertures La Trocante sont prévues pour le début du 4ème trimestre de cette année 2011.
T.L.F : Avez-vous rencontré des problèmes au lancement de votre entreprise ?
J.M. : Non pas du tout. Au contraire, nous avions le vent en poupe ! C'était déjà un marché porteur et ça l'est encore aujourd'hui. C'est en totale cohérence avec les valeurs de notre société actuelle : l'économie, le recyclage, la préservation de l'environnement... Tout cela est, plus que jamais, dans l'air du temps.
T.L.F : Qui peut intégrer votre réseau de franchises ? Par quels moyens ?
J.M. : Il suffit de nous contacter via notre site internet : www.trocante.fr, rubrique Développement, pour recevoir une plaquette d'informations.
Les candidats à la franchise qui souhaitent intégrer le réseau La Trocante doivent d'abord être commerçants dans l'âme. Ils doivent également être ouverts, à l'écoute du client et avoir un bon relationnel. Le principal est d'aimer son métier, d'aimer les gens et d'avoir envie d'avancer. Néanmoins, de nos jours, il est impératif d'être aussi un bon gestionnaire et d'avoir la tête sur les épaules.
T.L.F : Les nouveaux franchisés bénéficient-ils d'un soutien particulier et régulier du franchiseur ?
J.M. : Oui. Ils sont formés de A à Z avec toute leur équipe. On leur apporte tous les outils (que l'on a nous-même testés) pour réussir. Une fois installés, ils sont suivis par les animateurs qui leur apportent des nouveautés, leur permettent de prendre du recul et les aident à travers des préconisations pertinentes et professionnelles. Les franchisés disposent également d'un service informatique et d'une bonne communication réseau.
Aurore, Journaliste Toute La Franchise©
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