FEEL JUICE – Franck FOLLIOT
Interview réalisée le 6 octobre 2009 par Claire COLLET, journaliste TOUTE LA FRANCHISE
L’enseigne de smooth bars qui avait jusqu’à présent gardé un rythme de développement régulier amorce aujourd’hui une phase de légère accélération de son développement. Franck FOLLIOT, Responsable de Feel Juice, nous parle de l’enseigne et de ses perspectives.
Quels atouts permettent à Feel Juice de se démarquer de la concurrence ?
F.FOLLIOT : Tout d’abord, notre concept nous vient des États-Unis et du Royaume-Uni où les smooth bars marchent très bien. Nous avons donc importé le concept en France mais en le remodelant pour l’adapter au rythme des français, c'est-à-dire à une offre pour le midi. C’était une réelle nécessité car contrairement aux mœurs françaises, c’est le petit-déjeuner qui constitue le repas le plus important de la journée aux Etats-Unis.
Feel Juice propose ainsi une offre novatrice mais également adaptée avec des wraps, des soupes ou encore des salades. Feel Juice représente également pour nos clients l’opportunité de consommer le repas du midi à la fois le plus rapide et le plus sain car nos concurrents ne proposent pas de repas aussi équilibrés. Nous nous différencions enfin par notre volonté de servir des produits frais : contrairement à beaucoup d’enseignes qui font appel à la fabrication industrielle, chez Feel Juice tout est préparé sur place.
Avez-vous l’impression de profiter de l’engouement pour le « manger mieux » ?
Il est clair que les consommateurs sont de plus en plus soucieux de leur santé et de leur bien-être, et que cette évolution de comportement représente un atout pour nous. Mais je crois que nous profitons également de l’envie qu’ont les consommateurs de manger varié. Les gens sont maintenant non seulement contraints de manger rapidement, mais également de manger pour le coût affiché sur leurs tickets resto. Du coup, beaucoup de personnes délaissent les brasseries traditionnelles pour se rapprocher de la restauration rapide, mais ces mêmes personnes en ont aussi un peu marre de manger des sandwiches tous les midis. Au-delà de notre offre naturelle et équilibrée qui attire en effet les clients, ceux-ci sont également heureux de trouver chez Feel Juice une alternative, au même titre qu’ils sont heureux d’aller déjeuner dans un restaurant à sushi ou dans un bar à pâtes.
Où en est Feel Juice dans son développement ?
Le réseau est pour l’instant constitué de 8 implantations car nous avons dans un premier temps privilégié la consolidation des bases du concept, en remettant par exemple plusieurs fois en cause le fonctionnement de nos services, ce qui a nécessité de multiples réorganisations.
Nous avons donc pris 2 ans et demi à tout formaliser afin de pouvoir par la suite avancer sereinement sans regarder en arrière. Nous sommes aujourd’hui prêts à accentuer notre développement, notre objectif pour 2010 étant d’ouvrir 10 à 12 points de vente pour obtenir au final un réseau de 20 points de vente, et peut-être devenir le 1er réseau de smooth bars.
Nous avons déjà signé plusieurs dossiers pour des ouvertures programmées au printemps et sommes en train de nous pencher sur d’autres candidats. Encore une fois, nous procédons de façon très méticuleuse afin de faire les choses bien, et sans regrets.
Y-a-t-il des zones prioritaires où vous souhaitez implanter Feel Juice ? Le Sud-Est qui ne compte aucun point de vente, par exemple ?
Non, le Sud-Est ne constitue pas une zone de développement prioritaire, au même titre que toute autre région où notre enseigne ne s’est pas encore implantée. Pour la simple et bonne raison que nous ne raisonnons pas en terme de territoire mais en terme de profil : ce sont les candidats et la pertinence de leurs projets qui priment.
Avez-vous ressenti des effets négatifs dus à la crise ?
Non. Feel Juice est en plein développement donc nous n’avons vraiment pas senti de répercussions. Nous avons même enregistré une hausse de la fréquentation de nos points de vente, avec par exemple +70% à Bordeaux ou encore +25% à Nantes. Je pense que ces hausses prouvent que le concept de Feel Juice est solide mais qu’il est également mieux identifié, contrairement au tout début où les clients – tout comme les commerçants voisins – nous regardaient un peu comme des extraterrestres.
Les banques ont-elles été un peu plus frileuses pour les prêts ?
Non plus, les banques nous ont soutenus et nous avons continué à être bien reçus.
Quelle aide le réseau apporte-t-il à ses franchisés ?
Nous accordons une grande importance aux relations avec nos franchisés qui peuvent compter sur nous à chaque étape : la formation initiale de cinq semaines dont une semaine consacrée à la partie théorique, mais également une aide à l’implantation technique sans oublier la semaine d’assistance au moment de l’ouverture. La tête de réseau est très présente sur le terrain car lorsque l’on devient franchisé, il faut apprendre 4 métiers différents : être chef d’entreprise, savoir gérer une équipe, avoir le sens du commerce et aussi connaître le métier. Notre mission est donc de les aider en ce sens, et c’est principalement sur le terrain que l’on se forme.
En ce qui concerne les relations pendant la durée du contrat, l’enseigne tient à mettre l’accent sur l’indépendance car il nous semble important que le franchisé se sente libre : chez Feel Juice on n’impose pas, on explique. Et cela suffit, car quand nous n’approuvons pas quelque chose la simple discussion amène le franchisé à réaliser de lui-même que sa décision aurait eu un impact négatif sur le réseau. Feel Juice a enfin allégé au maximum l’investissement nécessaire pour que les banques nous accordent la plus grande confiance, et nous demandons également une redevance très abordable : deux éléments que les franchisés ne retrouveraient pas forcément auprès d’autres enseignes…
Le petit plus qui suscite votre intérêt chez un candidat ?
L’énergie ! Nous recherchons avant tout des entrepreneurs et pas des investisseurs. C'est-à-dire que nous sommes séduits par les personnes qui en plus d’avoir « la pêche » ont vraiment envie de s’impliquer dans leur activité. S’engager avec Feel Juice représente un véritable projet de vie et il faut être prêt à s’investir voire à changer de vie.
Un mot pour conclure ?
Feel Juice se développe à la mesure du marché : celui-ci n’est pas encore complètement mûr, et c’est pour cela que nous avons consacré beaucoup de temps à consolider nos bases, et que nous souhaitons maintenant nous attacher un peu plus au développement. Nous avons par exemple dernièrement lancé le kiosque qui nous permet de nous diversifier. Le marché va devenir de plus en plus large et nous avons bon espoir de nous positionner bientôt en leader du secteur.
Nos interviews sont la propriété de Toute la Franchise.com et sont destinées à la diffusion exclusive sur les sites du Groupe Toute la Franchise.com
Interview réalisée le 6 octobre 2009 par Claire COLLET, journaliste TOUTE LA FRANCHISE
L’enseigne de smooth bars qui avait jusqu’à présent gardé un rythme de développement régulier amorce aujourd’hui une phase de légère accélération de son développement. Franck FOLLIOT, Responsable de Feel Juice, nous parle de l’enseigne et de ses perspectives.
Quels atouts permettent à Feel Juice de se démarquer de la concurrence ?
F.FOLLIOT : Tout d’abord, notre concept nous vient des États-Unis et du Royaume-Uni où les smooth bars marchent très bien. Nous avons donc importé le concept en France mais en le remodelant pour l’adapter au rythme des français, c'est-à-dire à une offre pour le midi. C’était une réelle nécessité car contrairement aux mœurs françaises, c’est le petit-déjeuner qui constitue le repas le plus important de la journée aux Etats-Unis.
Feel Juice propose ainsi une offre novatrice mais également adaptée avec des wraps, des soupes ou encore des salades. Feel Juice représente également pour nos clients l’opportunité de consommer le repas du midi à la fois le plus rapide et le plus sain car nos concurrents ne proposent pas de repas aussi équilibrés. Nous nous différencions enfin par notre volonté de servir des produits frais : contrairement à beaucoup d’enseignes qui font appel à la fabrication industrielle, chez Feel Juice tout est préparé sur place.
Avez-vous l’impression de profiter de l’engouement pour le « manger mieux » ?
Il est clair que les consommateurs sont de plus en plus soucieux de leur santé et de leur bien-être, et que cette évolution de comportement représente un atout pour nous. Mais je crois que nous profitons également de l’envie qu’ont les consommateurs de manger varié. Les gens sont maintenant non seulement contraints de manger rapidement, mais également de manger pour le coût affiché sur leurs tickets resto. Du coup, beaucoup de personnes délaissent les brasseries traditionnelles pour se rapprocher de la restauration rapide, mais ces mêmes personnes en ont aussi un peu marre de manger des sandwiches tous les midis. Au-delà de notre offre naturelle et équilibrée qui attire en effet les clients, ceux-ci sont également heureux de trouver chez Feel Juice une alternative, au même titre qu’ils sont heureux d’aller déjeuner dans un restaurant à sushi ou dans un bar à pâtes.
Où en est Feel Juice dans son développement ?
Le réseau est pour l’instant constitué de 8 implantations car nous avons dans un premier temps privilégié la consolidation des bases du concept, en remettant par exemple plusieurs fois en cause le fonctionnement de nos services, ce qui a nécessité de multiples réorganisations.
Nous avons donc pris 2 ans et demi à tout formaliser afin de pouvoir par la suite avancer sereinement sans regarder en arrière. Nous sommes aujourd’hui prêts à accentuer notre développement, notre objectif pour 2010 étant d’ouvrir 10 à 12 points de vente pour obtenir au final un réseau de 20 points de vente, et peut-être devenir le 1er réseau de smooth bars.
Nous avons déjà signé plusieurs dossiers pour des ouvertures programmées au printemps et sommes en train de nous pencher sur d’autres candidats. Encore une fois, nous procédons de façon très méticuleuse afin de faire les choses bien, et sans regrets.
Y-a-t-il des zones prioritaires où vous souhaitez implanter Feel Juice ? Le Sud-Est qui ne compte aucun point de vente, par exemple ?
Non, le Sud-Est ne constitue pas une zone de développement prioritaire, au même titre que toute autre région où notre enseigne ne s’est pas encore implantée. Pour la simple et bonne raison que nous ne raisonnons pas en terme de territoire mais en terme de profil : ce sont les candidats et la pertinence de leurs projets qui priment.
Avez-vous ressenti des effets négatifs dus à la crise ?
Non. Feel Juice est en plein développement donc nous n’avons vraiment pas senti de répercussions. Nous avons même enregistré une hausse de la fréquentation de nos points de vente, avec par exemple +70% à Bordeaux ou encore +25% à Nantes. Je pense que ces hausses prouvent que le concept de Feel Juice est solide mais qu’il est également mieux identifié, contrairement au tout début où les clients – tout comme les commerçants voisins – nous regardaient un peu comme des extraterrestres.
Les banques ont-elles été un peu plus frileuses pour les prêts ?
Non plus, les banques nous ont soutenus et nous avons continué à être bien reçus.
Quelle aide le réseau apporte-t-il à ses franchisés ?
Nous accordons une grande importance aux relations avec nos franchisés qui peuvent compter sur nous à chaque étape : la formation initiale de cinq semaines dont une semaine consacrée à la partie théorique, mais également une aide à l’implantation technique sans oublier la semaine d’assistance au moment de l’ouverture. La tête de réseau est très présente sur le terrain car lorsque l’on devient franchisé, il faut apprendre 4 métiers différents : être chef d’entreprise, savoir gérer une équipe, avoir le sens du commerce et aussi connaître le métier. Notre mission est donc de les aider en ce sens, et c’est principalement sur le terrain que l’on se forme.
En ce qui concerne les relations pendant la durée du contrat, l’enseigne tient à mettre l’accent sur l’indépendance car il nous semble important que le franchisé se sente libre : chez Feel Juice on n’impose pas, on explique. Et cela suffit, car quand nous n’approuvons pas quelque chose la simple discussion amène le franchisé à réaliser de lui-même que sa décision aurait eu un impact négatif sur le réseau. Feel Juice a enfin allégé au maximum l’investissement nécessaire pour que les banques nous accordent la plus grande confiance, et nous demandons également une redevance très abordable : deux éléments que les franchisés ne retrouveraient pas forcément auprès d’autres enseignes…
Le petit plus qui suscite votre intérêt chez un candidat ?
L’énergie ! Nous recherchons avant tout des entrepreneurs et pas des investisseurs. C'est-à-dire que nous sommes séduits par les personnes qui en plus d’avoir « la pêche » ont vraiment envie de s’impliquer dans leur activité. S’engager avec Feel Juice représente un véritable projet de vie et il faut être prêt à s’investir voire à changer de vie.
Un mot pour conclure ?
Feel Juice se développe à la mesure du marché : celui-ci n’est pas encore complètement mûr, et c’est pour cela que nous avons consacré beaucoup de temps à consolider nos bases, et que nous souhaitons maintenant nous attacher un peu plus au développement. Nous avons par exemple dernièrement lancé le kiosque qui nous permet de nous diversifier. Le marché va devenir de plus en plus large et nous avons bon espoir de nous positionner bientôt en leader du secteur.
Nos interviews sont la propriété de Toute la Franchise.com et sont destinées à la diffusion exclusive sur les sites du Groupe Toute la Franchise.com
Partager :
