Bruno Cahuzac, le directeur du groupe Opali, a profité du salon Top Franchise Méditerranée pour faire le point, avec Toute la Franchise, sur le lancement de son réseau en franchise.
Toute la Franchise : Vous évoluez sur le secteur très concurrentiel de l’aide à la personne. Comment votre concept se démarque-t-il de la concurrence ?
Bruno Cahuzac : Nous avons fait le choix de mettre le nettoyage de vitres au cœur de notre concept. Le ménage classique est vu et revu, en revanche il n’y a pas de spécialiste des vitres pour les particuliers. Toutes les entreprises qui travaillent dans ce domaine proposent leurs services aux entreprises. Chez Opali, nous mettons des professionnels du lavage de vitres à la disposition des particuliers. C’est ce qui fait toute notre différence et nous permet d’évoluer sans la moindre concurrence. Nous proposons bien évidemment également des services de ménage, mais c’est avec le nettoyage de vitres que nous nous démarquons.
TLF : Vous avez débuté votre développement en franchise cette année. Quels sont vos objectifs pour l’an prochain ?
B.C. : Notre objectif pour 2014 est d’ouvrir trois à cinq nouvelles franchises. Ce sera d’ailleurs notre objectif pour les années suivantes également. Nous ne souhaitons pas un développement fulgurant mais espérons, à terme, être présents dans toutes les villes de plus de 100.000 habitants.
TLF : Quel profil de candidats recherchez-vous ?
B.C. : Pour créer son entreprise avec Opali, il faut avoir une âme de manager et de commercial mais nous n’avons pas de profil type. Les candidats doivent avant tout être attirés par les relations humaines car elles sont au cœur de notre métier, aussi bien pour la relation client que pour le recrutement des nouveaux intervenants ou le management des salariés. C’est ce qui fait que notre métier est si passionnant. Il est exigeant, c’est certain, mais véritablement passionnant !
TLF : Quelle formation dispensez-vous aux nouveaux franchisés qui vous rejoignent ?
B.C. : Ils bénéficient de quinze jours de formation en immersion à Bordeaux. Toute la partie commerciale, stratégie de développement, ressources humaines et gestion est abordée. Nous exposons également les techniques de lavage de vitres à nos franchisés, car il est important qu’ils maîtrisent bien toutes ces techniques avant de commencer à recruter.
TLF : Comment les accompagnez-vous à l’ouverture de leur agence ?
B.C. : Avant de vous répondre sur l’accompagnement, je tiens à rappeler qu’il est possible d’exploiter le concept Opali sans agence la première année. En démarrant son activité directement depuis son domicile, le franchisé évite les charges fixes liées à un local et peut ainsi se lancer plus rapidement. L’accompagnement mis en place au démarrage de l’activité, qu’il se fasse à domicile ou en agence, dure un mois. On avance « main dans la main » sur ces premières semaines, puis l'accompagnement est ensuite adapté aux demandes et aux besoins de chacun.
TLF : Quelles sont vos priorités d’implantation ?
B.C. : Nous envisageons plutôt de nous développer d’abord dans le Sud pour des raisons de proximité. Mais nous sommes bien entendu ouverts à tout type de projet, que nous étudierons avec attention.
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