Interview de Damien Fronze

Damien Fronze, franchisé CosmétiCar basé à Toulouse, a démarré son activité de nettoyage écologique de véhicule en septembre dernier. Pour Toute la Franchise, il revient sur son intégration au sein du réseau et dresse le bilan de ses six premiers mois d'activité.

Tout la Franchise : Pouvez-vous nous présenter votre parcours professionnel avant votre intégration au réseau CosmétiCar ?
Damien Fronze : J’ai suivi des études dans la mécanique automobile : BEP, CAP puis Bac Pro avant d’obtenir un contrat de qualification professionnelle pour devenir magasinier en pièces détachées automobiles. Un poste que j’ai occupé durant huit ans au sein de la concession Renault de Toulouse.

J’ai donc toujours travaillé dans le milieu de l’automobile. Et quand j’ai décidé de me mettre à mon compte, c’est logiquement vers le secteur automobile que je me suis tourné. En quête d’un concept intéressant et innovant, j’ai découvert les franchises de lavage écologique de véhicules sur Toute la Franchise. Je me suis intéressé à plusieurs enseignes avant de choisir le réseau CosmétiCar.

TLF : Qu’est-ce qui vous a séduit dans le concept CosmétiCar ?
DF : Plusieurs choses. Déjà leur réactivité et leur disponibilité. Le réseau m’a fait parvenir une plaquette de présentation après ma première prise de contact. Après avoir bien étudié ce dossier, j’ai envoyé ma candidature et ai rapidement été contacté par Christophe Arend, le responsable développement du réseau. Nous avons eu un entretien téléphonique durant lequel j’ai pu poser toutes mes questions, sur l’intégration au réseau, le concept, l’aspect juridique…

Autre aspect séduisant du concept : j’avoue être moi-même assez maniaque concernant la propreté et l’esthétique de mon propre véhicule et j’ai tout de suite été séduit par l’offre CosmétiCar. Enfin, le concept CosmétiCar est particulièrement accessible, le coût de la franchise n’est pas élevé. Il faut tabler sur un investissement d’environ 15.000 euros.

TLF : Comment c’est passée la suite de votre intégration au réseau ?
DF : Après l’entretien téléphonique, j’ai été reçu au siège du réseau, à Fos-sur-Mer, par Christophe Arend et Florian Benoit, le fondateur de l’enseigne. Cet entretien a fini de me convaincre et j’ai signé le jour même.

J’ai alors pu bénéficier d’un accompagnement et de conseils dans ma création d’entreprise. Puis je suis entré en contact avec la Chambre des Métiers de Toulouse et j’ai suivi le stage obligatoire préalable à l’inscription d’une nouvelle société.

Je me suis ensuite attelé à trouver une banque qui veuille bien m'accompagner dans mon projet. Pour cet aspect financement, le réseau m’a également aidé en me prêtant des fonds et en me fournissant tous les documents nécessaires pour constituer mon dossier financier (présentation de la franchise, bilans de franchisés en activité…). J’ai rencontré deux ou trois banques et l’une d’elle a tout de suite accepté de me suivre. J’ai alors pu créer ma société et l’enregistrer auprès de la Chambre des Métiers.

TLF : Le réseau CosmétiCar vous a-t-il dispensé une formation ?
DF : J’ai bénéficié de trois semaines de formation. Une semaine pour aborder l’aspect technique du métier, au siège du réseau, suivie d’une semaine en immersion avec un franchisé en activité en région parisienne. La troisième semaine de formation s’est déroulée au lancement de mon activité pour traiter du commercial et de la prospection.

TLF : Cela fait maintenant six mois que vous êtes en activité. Quel bilan tirez-vous de vos débuts ?
DF : Je suis satisfait d’avoir intégré le réseau CosmétiCar. Mon activité marche super bien en région toulousaine et mon carnet de commandes est bien rempli. Beaucoup de clients me font confiance. Il faut dire que, étant issu du secteur automobile, j’avais déjà un certain nombre de contacts. Les concessions automobiles représentent aujourd’hui l’essentiel de ma clientèle.

TLF : Arrivez-vous à vous verser un salaire ? Et si non quand estimez-vous que cela soit possible ?
DF : Après six mois d’activité, c’est trop tôt pour me verser un salaire. Techniquement, je pourrais déjà le faire mais ce ne serait pas un choix judicieux pour la viabilité de mon entreprise. Aujourd’hui, pour vivre, je bénéficie d’une aide du Pôle Emploi et j’estime que je pourrai me verser un premier salaire dès la fin de mon premier exercice, vers le mois de septembre.

TLF : Auriez-vous pu créer votre entreprise sans le soutien du réseau CosmétiCar ?
DF : Oui j’aurais pu le faire mais je préférais m’appuyer sur une enseigne nationale. Pour l’image, l’accompagnement et les outils.

TLF : Quel conseil donneriez-vous à un candidat à la franchise intéressé par le concept CosmétiCar ?
DF : Qu’il n’hésite pas. C’est un bon concept. Au départ j’étais méfiant parce que ce n’est pas évident de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. On ne sait pas trop où on va. Mais aujourd’hui je ne regrette pas. Le concept CosmétiCar est vraiment carré.

TLF : Merci.

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