Restaurateur, Cédric Moulot a créé le premier établissement 231 East St au retour d’un voyage à New-York. Epaté par la qualité des burgers proposés outre-Atlantique, il a souhaité proposer cette restauration aux Français. Interviewé par Toute la Franchise au salon Franchise Expo Paris 2014, il revient sur les débuts de son réseau et son développement actuel.
Toute la Franchise : Si vous deviez résumer le concept 231 East St en une phrase, que diriez-vous ?
Cédric Moulot : 231 East Street propose des burgers de qualité, à base de produits frais, avec une cuisson des viandes à la demande. Tout simplement !
TLF : Le concept a l’air de bien fonctionner puisque vous avez enregistré l'an dernier un chiffre d’affaires de 500.000€ sur votre établissement pilote...
C.M. : Oui ! Quand j’ai ouvert le premier restaurant à Strasbourg, l’idée était de parvenir à une cinquantaine de burgers par jour. Nous avons très vite atteint les 150 et nous tournons aujourd’hui à 180 burgers par jour, pour un CA de 500.000€.
TLF : Qu’en est-il des entrepreneurs qui vous rejoignent ?
C.M. : Grâce à notre modèle économique, tous les restaurants ouverts par des franchisés jusqu’à maintenant sont rentables dès le 1er trimestre. Le concept est totalement standardisé, ce qui facilite le travail des franchisés et leur permet de se concentrer entièrement au développement de leur activité.
TLF : Comment parvenez-vous à enregistrer d’aussi bons résultats en période de crise, alors que les consommateurs font de plus en plus attention à leurs dépenses ?
C.M. : En période de crise, les consommateurs veulent justement consommer mieux. Je pense qu’il y a un vrai retour aux sources avec une recherche de qualité. Les gens ne veulent plus de produits congelés ou secs et c’est pour cela que nous attirons autant de clients. Nous leur proposons exactement ce qu’ils veulent ! Sur notre carte, il n’y a que quatre recettes car nous misons sur une fraîcheur totale. Les clients le savent et viennent dans nos restaurants !
TLF : Quel profil de candidats recherchez-vous ?
C.M. : Nous recherchons des futurs franchisés sensibles aux produits. En ne travaillant qu’avec des produits frais, il est capital que nos franchisés soient sensibles à ce qu’ils proposent dans leur restaurant.
TLF : Quels sont vos objectifs de développement ?
C.M. : Nous visons entre 15 et 20 ouvertures par an. Le démarrage s’est fait très sereinement, avec des restaurants à Bègles, près de Bordeaux, à Torcy, à Annecy, à Colmar et à Paris. Plusieurs autres établissements sont également en cours d’ouverture, à Clermont, Aix en Provence, Metz ou encore Villeneuve la Garenne.
TLF : Y a-t-il des secteurs d’implantation que vous privilégiez particulièrement ?
C.M. : Paris sera forcément la ville où il faudra être. C’est clairement un secteur que nous privilégions et nous ne devrions pas avoir de mal car les demandes explosent. Nous aimerions également nous développer dans le Sud. Mais de manière plus générale, comme il s’agit d’un concept urbain, nous souhaitons être présents dans toutes les grandes villes de France.
TLF : Avez-vous des projets d’implantation à l’étranger ?
C.M. : Il y a très certainement des projets qui vont naître, oui. Nous restons ouverts à toute proposition même si cela n’est pas notre priorité pour l’instant.
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