Installé sur Bordeaux depuis le début du mois de novembre, c’est avec une joie non dissimulée que Monsieur Woihby, second franchisé du réseau Créa Panneaux, démarre l’aventure. Cet entrepreneur dans l’âme évoque aujourd’hui son expérience de nouveau franchisé et détaille avec nous ses premiers pas dans un univers qu’il ne connaissait pas il y a encore peu de temps.
Toute la franchise : Quel a été votre parcours avant de rejoindre Créa Panneaux ?
Mr Woihby : Étant quelqu’un de très actif, j’ai fait beaucoup de choses avant de rejoindre le réseau. Pour parler de mon emploi le plus récent, j’étais consultant en recrutement pour l’un des leaders de l’intérim, dans le secteur du bâtiment. J’étais plus précisément Responsable de recrutement pour 3 agences situées en Poitou-Charentes. J’ai également tenu auparavant un commerce de prêt-à-porter, quelque chose de complètement différent !
T.L.F : Pourquoi avoir choisi le secteur de la signalétique ?
M.W. : C’est un domaine d’activité qui m’a toujours attiré : enfant, je passais mon temps à dessiner et j’adorais fabriquer toutes sortes de choses. Je ne me contentais par exemple pas d’aller faire du cerf-volant sur la plage, il fallait en plus que je le fabrique moi-même ! J’ai donc toujours été attiré par le graphisme en plus d’être bricoleur. Je réalisais également depuis quelques années déjà des logos pour des amis, simplement par plaisir. Inutile de vous dire que quand je me suis penché sur la signalétique, c’est un secteur qui m’a tout de suite parlé !
T.L.F : Pourquoi avoir choisi l’enseigne Créa Panneaux ? Le fait que le réseau en soit au tout début de son développement ne vous a pas freiné ?
M.W. : Au début, si ! Je connaissais le concept du concurrent principal à fond, et j’avais un peu entendu parler de Créa Panneaux mais je n’étais pas rentré dans les détails. Je suis donc allé à Lyon pour rencontrer Didier Dejob, le fondateur et directeur de Créa Panneaux, car je ressentais un grand besoin d’être rassuré sur son concept. Il fallait que je teste. Je suis de nature plutôt rentre-dedans et je lui ai dit dès le début du rendez-vous que j’avais besoin de savoir où je mettais les pieds et dans quoi je m’engageais. À la fin de la journée, je suis rentré très surpris car à aucun moment il n’a joué un rôle ni essayé de me forcer, et il n’a pas non plus argumenté de façon excessive, alors que je m’attendais à avoir en face de moi un langage commercial que je ne connais que trop bien ! Il m’a même dit de bien réfléchir, ajoutant qu’il ne fallait pas que je me lance sans être convaincu.
Devant cette sincérité, j’ai décidé d’étudier le concept en détails, puis le DIP. Celui-ci était extrêmement complet et authentique. Les atouts de Créa Panneaux me sont apparus au fur et à mesure de mon analyse, une analyse qui m’a permis d’acquérir la certitude que j’avais devant moi un concept véritablement solide. J’ai en plus constaté que contrairement à la concurrence, Créa Panneaux faisait la part belle au graphisme ce qui a fini de convaincre le passionné que je suis !
T.L.F : De quelle manière le franchiseur vous a-t-il aidé ? Pouvez-vous par exemple nous parler de la formation que vous avez reçue ?
M.W. : La formation s’est déroulée sur 15 jours à Lyon avec 12 modules d’étude très complémentaires, parmi lesquels la création graphique, la production, les matériaux, l’informatique, le commercial-marketing, la gestion ou encore la publicité. J’ai littéralement été captivé par la formation qui était très vivante, avec notamment des mises en situation pour étudier des cas pratiques. Je suis très vite rentré dans le vif du sujet !
Mais Didier Dejob m’a aidé de multiples façons : il m’a par exemple apporté 10.000 euros car j’étais l’un des premiers franchisés du réseau, ce qui a énormément facilité l’obtention de mon prêt auprès des banques. Il a également validé mon prévisionnel, m’a conseillé sur la recherche de local et sur son agencement. Il s’est beaucoup impliqué et il est à mes yeux bien plus qu’un franchiseur : il représente pour moi un maître comme ont les apprentis boulangers ou artisans. Il est toujours présent, quoiqu’il arrive.
T.L.F : Comment s’est passée votre installation ?
M.W. : J’ai cherché un local moi-même, et une fois trouvé, Didier s’est déplacé pour me dire si c’était un bon choix ou pas. Il est ensuite revenu pendant une semaine complète afin de m’aider à installer le matériel, les logiciels et même pour donner un coup de pinceau ! On a tout revu ensemble et j’ai pu ouvrir fin prêt et donc sereinement.
T.L.F : Comment s’est passé votre premier jour ? Dans quel état d’esprit étiez vous ?
M.W. : Pour ne rien vous cacher, j’étais un peu nerveux mais surtout excité à l’idée d’ouvrir ! J’ai tout de suite voulu attaquer mais Didier m’a conseillé de rester deux jours dans la boutique pour finir l’installation et pour prendre mes marques. Le troisième jour, j’ai remonté la rue pour me présenter à mes « voisins » et proposer dans le même temps mes services, muni d’un bloc que m’avait remis Didier avec notamment des documents de présentation. Arrivé à la Place de la Victoire, j’avais déjà 2 jours de travail ! (ndlr : la distance entre l’agence et la Place de la Victoire est de 600 mètres).
Le quatrième jour, j’ai élargi en parcourant les rues adjacentes pour arriver à la fin de la journée à un total de 12 devis!
Je profite également de la très bonne visibilité de mon agence car je suis situé sur un axe principal reliant l’une des places les plus importantes de Bordeaux et la gare Saint-Jean, un axe emprunté chaque jour par 15.000 véhicules. Il ne se passe pas une demi-journée sans que plusieurs personnes poussent ma porte.
T.L.F : Vous estimez donc avoir fait un bon démarrage ?
M.W. : Un très bon démarrage puisque j’ai multiplié mon prévisionnel par 5 ! Mais ne vous y trompez pas, c’est énormément de travail. Bien sûr, le concept de Créa Panneaux est très pertinent, et mûr, mais cela ne suffit pas. Je suis à la boutique à 8h30 et je ne repars qu’à 21h avec des pauses quasiment inexistantes. La qualité d’un réseau est une chose, mais il ne faut surtout pas se reposer dessus. Être entrepreneur, c’est savoir prendre des initiatives et aller de l’avant, et c’est ce que j’essaie de faire le mieux possible.
T.L.F : Quels sont vos objectifs pour les mois à venir ?
M.W. : Étant donné que j’ai dépassé mes objectifs initiaux, je souhaite maintenant réussir à tenir les délais que j’ai établis avec mes premiers clients, ce qui est un gros stress psychologique. Mais Didier est là pour me rassurer quand je me pose trop de questions ! J’aimerais aussi continuer à diversifier les clients. J’ai commencé avec les kebabs situés dans ma rue, et j’ai maintenant un devis pour une clinique réputée de Bordeaux ainsi que pour un magazine diffusé dans l’ensemble du département, et j’ai également réalisé un support pour un salon du bien-être.
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