Gaëlle Maslard est licenciée du réseau Cybel Extension à Montargis, dans le Loiret. L'entrepreneure a accepté de répondre aux questions de Toute la franchise sur son parcours aux côtés de l'enseigne.
Toute la franchise : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Gaëlle Maslard : J’ai 42 ans, je suis mariée et mère de deux enfants. J’ai emménagé dans la région il y a deux ans. Je suis dans le bâtiment depuis 2008, après une carrière dans la banque. J’ai ensuite rejoint un réseau de courtage en travaux pendant trois ans.
TLF : Pourquoi avoir créé votre société avec le support de votre franchiseur ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne?
GM : J’ai choisi de rejoindre le réseau Cybel Extension pour gagner du temps et professionnaliser ma démarche. J’étais déjà spécialisée dans l’extension en tant que courtier. Je n’ai pas consulté de concurrents puisqu'actuellement nous n’avons pas de concurrents directs : les concurrents indirects sont les vérandalistes. De plus, j’avais l’envie de travailler en équipe et j’avais confiance dans les hommes.
TLF : Etiez-vous de la profession avant de vous lancer ? Sinon pourquoi avoir changé d’activité ?
GM : J’étais, comme je le disais plus haut, courtier en travaux et je vendais déjà des extensions. Mais je n’avais pas cette légitimité que je trouve aujourd’hui en étant responsable de l’ensemble de mes chantiers, et c’est très important pour moi. La maîtrise est très différente, j’ai maintenant les pleins pouvoirs. »
TLF : Comment avez-vous été et êtes-vous toujours accompagné dans votre activité ?
GM : Mon franchiseur m’a apporté une vraie formation et je bénéficie d’échanges réguliers, que ce soit par téléphone, par mail ou lors de rencontres dans mon agence ou au siège. Notre président est un homme de terrain qui peut nous accompagner sur chacun de nos dossiers.
TLF : La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales?
GM : Clairement, oui. Il nous reste à nous approprier les supports et les étapes du process. La formation a permis de se mettre en situation et de gommer les mauvaises habitudes qu’on accumule parfois. Nous maîtrisons bien les contours de notre nouveau métier en sortant de la formation.
TLF : Votre franchiseur a-t-il concrètement respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ?
GM : Oui, je suis complètement à l’aise avec lui et nous avançons conjointement vers nos objectifs.
TLF : Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ? L’esprit réseau est-il réellement actif ?
GM : Je fais partie des premiers et je suis la plus éloignée des agences. Mais malgré tout, je connais l’ensemble des autres franchisés et nous prévoyons des rencontres régulières pour connaître ceux qui nous rejoignent.
TLF : En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?
GM : Oui , malgré le fait que je ne sois pas de la région, j’ai déjà en portefeuille le nombre de dossiers que nous avions prévus lors de la création de l’agence. Quant au chiffre d’affaires, il devrait suivre en toute logique. »
TLF : Quelles actions menez-vous pour développer votre chiffre d’affaires et vos clients ?
GM : Je suis la méthodologie proposée par l’enseigne. Je suis présente sur les évènements locaux en lien avec mon activité, je dépose des documentations aux endroits stratégiques, j’ai investi dans un véhicule floqué au nom de Cybel extension, je sollicite les réseaux professionnels dans lesquels je suis membre, je fais de mes clients et prospects des prescripteurs. Mes entreprises partenaires m’apportent aussi des dossiers.
TLF : Avec le recul, le concept est-il bien positionné et bien justifié sur le marché ?
GM : Oui, sans aucun doute le marché est présent et le concept très bien accueilli.
TLF : L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?
GM : Oui pour l’analyse, étant récente, je ne mesure pas d’écart entre mes prévisions et la réalité du terrain.
TLF : Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez du la mener seul ?
GM : Oui mais pas dans les mêmes conditions, avec beaucoup moins de professionnalisme, je ne sais pas si j’aurais osé tout simplement.
TLF : Si c’était à refaire, signeriez-vous avec votre franchiseur ?
GM : Oui, bien sûr, ce sont de vrais professionnels.
TLF : Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ?
GM : De ne pas avoir peur de la nouveauté et de foncer.