Aurélia Hacquin est diagnostiqueur immobilier depuis plus d’un an à Paris. Pour créer son activité et, aujourd’hui, la développer, elle s’est appuyée sur le réseau BC2E. Elle explique les raisons qui l’ont poussée à rejoindre cette enseigne et témoigne des apports de son réseau dans son quotidien.
Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Aurélia Hacquin : j’ai 30 ans et suis diagnostiqueur immobilier depuis 1 an et demi. J’habite et travaille à Paris.
TLF : Pourquoi avoir créé votre société avec le support de BC2E ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?
AH : Intégrer le réseau BC2E me permet d’être indépendante tout en étant entourée d’une structure qui m’a aidée à m’installer et à évoluer.
Je fais partie d’une équipe tout en étant ma propre chef d’entreprise. C’est un bon compromis.
J’ai forcément jeté un œil aux autres acteurs du marché. C’est la taille du réseau BC2E et son « ancienneté » dans le métier (la marque a été créée en 1998 et structurée en réseau depuis 2005) qui m’ont confortée dans mon choix. Je savais que j’intégrais une structure pérenne.
TLF : Etiez-vous de la profession avant de vous lancer ? Si non, pourquoi avez-vous changé de secteur d’activité ?
AH : Non, je travaillais auparavant dans les ressources humaines.
Une amie faisait ce métier. L’idée du diagnostic me trottait dans la tête depuis plusieurs années mais c’était un changement professionnel important.
Il m’a fallu du temps pour peser le pour et le contre.
J’ai passé du temps sur le terrain avec mon amie pour comprendre le métier et ses spécificités. Le diagnostic implique de posséder des compétences commerciales et techniques et permet également de rencontrer régulièrement de nouvelles personnes venant d’univers différents.
Tous ces aspects m’ont plu et m’ont permis de sauter le pas il y a 2 ans maintenant.
TLF : Comment avez-vous été et êtes-vous toujours accompagnée dans votre activité ?
AH : J’ai choisi d’intégrer le réseau BC2E avant même de commencer mes formations de diagnostiqueurs.
J’ai donc été suivie et accompagnée dès le début de ma reconversion.
Les formations théoriques sont essentielles pour obtenir les certifications obligatoires mais ensuite, la mise en pratique sur le terrain n’est pas évidente.
C’est à ce moment-là que j’ai apprécié d’être épaulée et d’apprendre au contact de diagnostiqueurs déjà en place.
J’ai également profité des différents partenariats que BC2E a mis en place avec les années : assurance, machine plomb, matériel divers, laboratoire…
Et quand aujourd’hui il m’arrive encore d’avoir des interrogations, il y a toujours une personne disponible pour m’aider voire m’accompagner sur le terrain.
TLF : La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
AH : J’ai réalisé les formations initiales dans un organisme autre que BC2E, BC2E ne les réalisait pas encore à ce moment-là.
Le réseau m’a par la suite accompagnée sur les aspects commerciaux et terrain du métier.
Je n’aurais pas su passer de la théorie à la pratique si je n’avais pas été accompagnée.
La formation terrain m’a vraiment permis d’apprendre le métier, de me donner confiance et de me rendre autonome pour la réalisation de mes propres missions.
TLF : BC2E a-t-il concrètement respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ?
AH : Je pense que oui. J’ai pu bénéficier d’une formation commerciale, utile pour comprendre comment se comporter en prospection, d’une formation informatique sur les outils BC2E et d’une formation terrain.
Et aujourd’hui, lorsqu’il m’arrive d’avoir encore des questions techniques il y a toujours une oreille professionnelle à l’écoute.
TLF : Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ? L’esprit réseau est-il réellement effectif ?
AH : Les rapports sont très bons, nous organisons régulièrement des réunions, des rencontres ainsi qu’un séminaire annuel qui permettent de s’intégrer à l’équipe et de rencontrer tous les membres du réseau.
TLF : En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?
AH : Non, pas encore.
J’ai eu des petites complications pour avoir ma machine plomb ce qui a retardé mon avancement.
C’est important de posséder tout le matériel pour pouvoir avancer rapidement et proposer à ses clients toutes les prestations obligatoires.
TLF : Quelles actions menez-vous pour développer votre C.A et vos clients ?
AH : Je continue la prospection commerciale auprès des prescripteurs de mon secteur.
Le porte à porte auprès des agences et autres prescripteurs est la clé pour commencer.
Au fil du temps, le bouche à oreille joue également un rôle important. Je reçois de nombreux appels de personnes qui ont eu mes coordonnées par des amis/connaissances pour qui j’avais déjà réalisé des diagnostics. Il y a une part relationnelle importante dans ce métier.
TLF : Trouvez- vous que le métier soit adapté aux femmes ?
AH : C’est un métier tout à fait accessible pour une femme même si parfois, cela surprend encore… car il reste majoritairement masculin.
C’est malgré tout un métier physique, on marche beaucoup, souvent chargé de son matériel.
TLF : Avec le recul, le concept BC2E est-il bien positionné et bien justifié sur votre marché ?
AH : Oui, c’est une bonne alternative entre les franchises classiques (plus protocolaires avec des droits d’entrée parfois importants) et le fait de travailler seule.
TLF : L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre le métier corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?
AH : Oui, même si sur le terrain, il faut savoir s’adapter.
L’adaptabilité est un point important dans notre métier : il faut savoir s’adapter aux gens, à l’environnement, aux nouveautés réglementaires…
TLF : Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez dû la créer seule ?
AH : Je ne me serais pas lancée sans l’aide du réseau. Tout était trop nouveau pour moi puisque je ne venais pas du tout de cet univers. Je n’aurais peut-être pas su me poser les bonnes questions.
TLF : Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ?
AH : Oui, je ne regrette pas mon choix. Ce qui a été difficile au début est de sauter le pas et de changer radicalement d’univers professionnel puis de passer de salariée à chef d’entreprise.
Tout n’est pas simple, il faut de la persévérance.
Le réseau m’a beaucoup épaulée, soutenue mais avant toute chose, la motivation doit venir de soi, il faut s’accrocher, ne pas renoncer et ne pas se démotiver à la première difficulté.
TLF : Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par BC2E ?
AH : Débuter seul dans le métier est risqué et compliqué.
Avec BC2E j’ai vraiment été accompagnée et j’ai pu commencer à mon rythme : on ne m’a ni imposé d’avoir un local commercial, ni de salarié, ni un chiffre d’affaires minimum à réaliser.
Je progresse à mon rythme.
Le réseau BC2E existe depuis plus de 10 ans maintenant, j’ai trouvé rassurant de débuter avec des personnes qui ont été aux prémices de la profession.