Denis Garnier a choisi de créer son entreprise dans le courtage en travaux avec illiCO travaux. Franchisé de l’enseigne à Châtellerault depuis presqu’un an, il fait aujourd’hui le point avec Toute la Franchise sur le lancement de son activité.
Toute la Franchise : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Denis Garnier : Diplômé d’un BTS Conception de Produits Industriels, dans l’industrie pendant quasiment 20 ans, j’ai eu l’opportunité de rejoindre un constructeur de maisons individuelles en 2008 comme conducteur de travaux. Suite à un licenciement économique fin 2014, j’ai étudié la possibilité de me mettre à mon compte et je me suis lancé dans ce projet avec pour objectif un démarrage en septembre 2015.
TLF : Pourquoi avoir créé votre société avec le support de votre franchiseur ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne?
D.G. : Je souhaitais que cette première expérience en tant que gérant de société ne soit pas un échec. Je pensais qu’en partant avec une franchise et une structure déjà en place et éprouvée, cela me donnerait les meilleures chances d’atteindre mes objectifs. J’ai consulté des concurrents mais illiCO travaux avait un atout de taille, primordial pour moi, l’assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO).
TLF : Etiez-vous de la profession avant de vous lancer ? Si non, pourquoi avez-vous changé de secteur d’activité ?
D.G. : J’étais conducteur de travaux TCE (tout corps d’état) juste avant de me lancer, j’étais donc déjà dans le milieu du bâtiment.
TLF : Comment avez-vous été et êtes-vous toujours accompagné dans votre activité ?
D.G. : Je considère avoir parfaitement été accompagné, dès le début de mon activité, et encore maintenant. C’est un accompagnement idéal pour moi, non présent ni intrusif, mais toujours disponible dès que je les sollicite.
TLF : La formation vous a-t-elle permis concrètement de démarrer votre activité dans des conditions optimales ?
D.G. : Oui, la formation proposée par la franchise m’a apporté une confiance en moi relativement nécessaire. Tous les thèmes abordés, commercial, juridique, administratif ont contribué à un démarrage dans une certaine sérénité.
TLF : Votre franchiseur a-t-il concrètement respecté tous les points sur lesquels il s’était engagé ?
D.G. : Non, certaines évolutions au sein de la franchise intervenues entre mon début d’activité et aujourd’hui font que tous les points n’ont, par la force des choses, pas été respectés. Mais étant dans la première année d’exploitation, il est un peu tôt pour tirer un bilan définitif sur ce point-là.
TLF : Comment se passent les relations avec vos collègues franchisés ? L’esprit réseau est-il réellement effectif ?
D.G. : J’entretiens de très bonnes relations avec mes collègues, il nous arrive parfois de nous appeler pour échanger des nouvelles ou des infos. Je ressens parfaitement l’esprit réseau grâce aux formations continues et à la convention annuelle, entre autres.
TLF : En termes de chiffre d’affaires, avez-vous atteint vos objectifs ?
D.G. : Non, je ne suis pas encore à mes objectifs, mais c’est en très bonne voie. Les derniers mois sont très encourageants.
TLF : Quelles actions menez-vous pour développer votre CA et vos clients ?
D.G. : Je développe mon réseau au quotidien. Je ne néglige aucun contact et je fais régulièrement de la publicité dans les journaux locaux.
TLF : Avec le recul, le concept est-il bien positionné et bien justifié sur votre marché ?
D.G. : Oui, je croyais bien que ce concept pouvait fonctionner dans ma région. Après cette première année bientôt achevée, je suis convaincu de ne pas avoir fait d’erreur sur le potentiel de la demande.
TLF : L’analyse que vous avez menée avant de rejoindre votre franchiseur corrobore-t-elle votre vécu sur le terrain ?
D.G. : Complètement, chaque rendez-vous me confirme mes choix. Les clients souhaitent être épaulés dans leur projet de travaux. Ils veulent les meilleurs conseils, le meilleur rapport qualité/prix, et une personne de confiance pour suivre leurs travaux.
TLF : Auriez-vous pu mener à bien votre activité si vous aviez dû la créer seul ?
D.G. : Je ne pense pas. Se mettre à son compte n’est pas une chose simple et ne doit pas être négligé. La franchise est habituée à aider des nouveaux candidats. Elle sait rassurer et de fait, elle est rassurante. C’est ce qu’il me fallait pour cette première expérience de « patron ».
TLF : Si c’était à refaire, signeriez-vous à nouveau avec votre franchiseur ?
D.G. : Sans aucun doute, à ce jour, je n’ai aucun regret.
TLF : Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ?
D.G. : Je leur conseillerais de :
- Bien réfléchir sur soi avant de « mettre en route la machine » : Qu’est-ce qu’on veut vraiment ?, Quels sont les objectifs professionnels et personnels ?, Quels sacrifices sommes-nous prêt à faire ?
- Etre bien conscient que signer avec une franchise ne signifie pas s’assurer un chiffre d’affaire qui arrive tout seul. Le travail le plus important reste un travail personnel sur le terrain que la franchise ne fournit pas.
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