Les boulangers-pâtissiers toujours en bonne place parmi les franchisés La Mie Câline
Quand il crée l’enseigne La Mie Câline, en 1985, André Barreteau souhaite avant tout « fédérer des commerçants sous une enseigne nationale et moderniser les métiers de la boulangerie ». Les premiers candidats à lui faire confiance sont donc, sans surprise, des artisans boulangers-pâtissiers. Thierry Bonin est l’un d’eux. D’abord recruté comme boulanger pour le site de production de La Mie Câline à Saint Jean de Monts, il choisit d’ouvrir son propre magasin en janvier 1990. Plus de 20 ans après, il est toujours franchisé de l’enseigne et dirige neuf salariés à Bressuire, dans les Deux-Sèvres. Il estime avoir « trouvé son compte » dans le réseau, expliquant qu’il est ainsi à même « d’avoir une vie privée, de gagner sa vie aussi bien, voire mieux qu’en étant artisan, et de diriger un commerce de bouche reconnu et apprécié des consommateurs ».
Pour Olivier Hurel, franchisé à Beauvais, dans l'Oise, depuis dix ans, c’est la possibilité de pouvoir déléguer la fabrication qui a guidé son choix. Il souhaitait développer son activité mais ne s’imaginait pas remplacer son boulanger ou son pâtissier à chacune de leurs absences. Le concept de La Mie Câline l’a donc immédiatement séduit. Et quand on l’interroge sur le surgelé, il coupe court à la polémique qui se crée entre boulangeries artisanales et terminaux de cuisson : « C’est simplement une méthode de conservation du produit », qui ne change rien, pour lui, à la qualité de ce qui est distribué aux clients.
Au fil des années, les franchisés issus du monde de la boulangerie sont de plus en plus nombreux. En 2013, pas moins de cinq points de vente La Mie Câline ont été ouverts, ou rachetés, par des artisans boulangers. Sophie et Julien Suaud (ouvrière pâtissière et ouvrier boulanger) ont ainsi repris la boutique de Parthenay où la jeune femme travaillait depuis dix ans, tandis que Gilles Donnat, ouvrier boulanger puis salarié à La Mie Câline, s’est finalement lancé à son compte en juin dernier. Fabien et Virginie Pelletier ont, de leur côté, vendu leur boulangerie pour rejoindre l’enseigne, tout comme Véronique et Mickaël Schanentgen. Erwan Rannou, lui, a œuvré comme pâtissier pendant de nombreuses années, avant de finalement ouvrir sa propre boutique.
