King Jouet inaugure à Lyon son nouveau format de centre-ville destiné à conquérir les grandes métropoles – Interview Franchise Expo Paris
Lors d’une interview réalisée à Franchise Expo Paris 2019, Alain Giraud, Directeur du développement King Jouet, est revenu sur le développement de l’enseigne et a notamment présenté ses ambitions. Avec 10 à 15 ouvertures chaque année, King Jouet connait une belle dynamique de développement sur un marché du jouet qui a connu de fortes évolutions ces dernières années. Positionné très tôt sur internet, le réseau a su anticiper cette nouvelle concurrence et exploiter à son compte le potentiel offert par ces nouvelles technologies. King Jouet projette aujourd’hui de poursuivre son expansion et de renforcer sa présence au cœur de grandes agglomérations grâce à un nouveau concept de magasin urbain.
Toute la Franchise : Comment se porte le développement de King Jouet ?
Alain Giraud : King Jouet, sur 2018, a ouvert 12 magasins après avoir ouvert 15 magasins en 2017. Donc on continue sur notre rythme d'ouvertures, toujour en mixant des magasins en succursale, des magasins en franchise, des petits magasins (400 à 600 mètres carrés) et des plus gros magasins (1000 à 1200 mètres carrés). Et aussi en mixant les emplacements, en centre-ville et en périphérie.
TLF : Quelles sont les ambitions de King Jouet pour 2019 ?
AG : On continue sur notre rythme d'ouvertures de 10 à 15 magasins par an. En 2019, l'actualité est toute chaude. D'ici trois à quatre semaines, on ouvrira, dans la foulée, notre 3e magasin à Casablanca avec nos franchisés historiques et on ouvrira notre très gros magasin à Lyon Grolée, dans le centre de la presqu'ile de Lyon. Ce projet sera une de nos tendances d'ouverture pour les 3 à 5 ans qui viennent. On va ouvrir un magasin de centre-ville qui fait à peu près 850 mètres carrés, dont 560 de vente, avec un nouveau concept. Un concept qu'on appelle urbain, axé sur le centre-ville des grosses métropoles et, évidemment, de la région parisienne puisqu’un de nos objectifs pour cette année est en effet de s'implanter à Paris et en région parisienne.
TLF : Comment expliquez-vous le succès de King Jouet sur le marché mouvementé du jouet ?
AG : C'est vrai que le marché du jouet a été un peu bousculé l'année dernière avec les difficultés de deux de nos concurrents principaux – qui ont trouvé une solution en fin d'année finalement, mais on a la chance d'avoir un marché qui est relativement résilient dans le sens où les parents continuent à investir pour leurs enfants. C’est même une priorité pour les parents. Notre marché évolue et, évidemment, internet a été un déclencheur. Mais ça a été un déclencheur pour nous aussi puisqu'il y a déjà un peu plus d'une vingtaine d'années que l'on s'est positionné sur internet avec un site marchand. Aujourd'hui, ce qu'on appelle le cross-canal, le digital, est une part très importante de notre chiffre d'affaires et prend de plus en plus d’importance. Mais le digital est au service du magasin. C'est le digital qui, aujourd'hui, vient en corrélation avec tout ce qui doit se faire en magasin.
TLF : Quels profils de franchisé recherchez-vous chez vous en priorité ?
AG : Les franchisés chez nous sont tous des exploitants. Nos franchisés travaillent dans leur magasin. Alors, ils peuvent avoir un, deux ou trois magasins, mais ils ont une appétence pour le monde de l'enfant en général et le jouet en particulier. C'est d'ailleurs ce que nous demandons à nos franchisés. Il faut qu'ils aient une sensibilité. Un parent, quand il vient acheter un jouet, c'est presque un acte d'amour qu'il fait pour ses enfants. Il ne faut pas se tromper. Voilà pourquoi cette appétence pour le monde du jouet et de l'enfant est importante.
TLF : De quel apport financier faut il disposer pour ouvrir un magasin King Jouet ?
AG : En termes d'apport, là aussi, ça va dépendre de nos différents formats puisqu'on travaille aussi bien sur des formats de 400 mètres carrés que des formats de 1000 ou 1200 mètres carrés. Donc les apports vont évoluer en fonction des investissements qui ont lieu.
