" Nous affichons +22% du CA pour le mois de mai", Tagedine Messouak, franchisé Côté Sushi à Montpellier

Pouvez-vous vous présentez en quelques mots ?

Bonjour, je m’appelle Tagedine Messouak, j’ai 42 ans, ancien sportif de haut niveau et professionnel de la restauration depuis 20 ans. J’ai commencé à l’âge de 22 ans en tant que directeur d’exploitation dans le groupe Elior. J’ai dirigé plusieurs établissements de différentes enseignes (McDonald's, Paul, KFC). J’ai une riche et grande expérience dans la restauration en franchise.

Depuis quand faites-vous partie de l'aventure Côté Sushi ?

J’ai rejoint l’aventure Côté Sushi en 2016 en tant que franchisé à Montpellier. J’ai connu l’enseigne en prospectant dans le milieu de la franchise et surtout dans la restauration sushi. J’ai rencontré plusieurs enseignes, mais, comme on dit, la franchise est avant tout une histoire de feeling, et ça a plutôt bien marché dès le début avec l'ensemble de l'équipe Côté Sushi.

Pourquoi Côté Sushi et pas une autre enseigne ?

Il y avait un facteur de différenciation très marqué avec le Nikkei ; je suis un grand fan de sushi donc j’ai toujours voulu exploiter un restaurant de sushi. Je me suis dit pourquoi pas en franchise parce qu'il y avait un savoir-faire que je ne connaissais pas et que je ne maîtrisais pas. Ce qui m’a surtout plu chez Côté Sushi, c’est ce concept de cuisine Nikkei avec une touche péruvienne, quasi-inexistante en France à l’époque. D’ailleurs, même aujourd'hui, je ne connais toujours pas d’enseigne qui propose une fusion pareille avec des produits haut de gamme, premium, et qui s’adapte à sa clientèle en proposant des recettes sans gluten, veggie … On était d’ailleurs parmi les premiers à proposer les poke bowls.

Avec la crise sanitaire actuelle, quelles sont les mesures que vous avez prises dans votre restaurant et avec votre équipe?

J’estime qu’à la base, quand on exploite une enseigne de sushi, on doit être à la pointe niveau mesures d'hygiène et très disciplinés, ce qui est le cas chez Côté Sushi avec l’ensemble des outils mis en place, les formations aux équipes, le matériel de sécurité (charlotte de protection, gants, tabliers, ...) et des contrôles réguliers. Nous avons juste amélioré les contrôles d’hygiènes, le décartonnage par zone afin d’éviter les contaminations croisées et de s’adapter à la situation actuelle et aux normes du gouvernement. Mise à disposition du matériel nécessaire pour nos équipes  (gel, masques, visières), lavage des mains toutes les demi-heures pour l’ensemble du personnel. Nous n’avons eu aucun contaminé dans nos équipes et on s’en réjouit !

Les restaurants Côté Sushi ont maintenu leurs activités durant le confinement, quel soutien vous a apporté la tête de réseau ?

Nous nous sommes beaucoup concerté dès le départ et nous avons beaucoup échangé. La force du réseau réside dans le fait que de nombreux franchisés sont des professionnels de la restauration. De plus, la tête de réseau a su nous accompagner tout au long de cette période de crise dans différents domaines d’expertise par son expérience et le nombre de ses succursales : hygiène, droit social, marketing. Il y a eu un grand échange d’informations et une bonne communication afin d’être très vite au courant des procédures et des décisions du Gouvernement et de surtout bien les appliquer. Nous avons reçu l’accompagnement nécessaire par rapport à des questions de chômage partiel, ruptures fournisseurs ou délais de livraison. L’approvisionnement a été un des points les plus sensibles à gérer, car au niveau national, les fournisseurs n'étaient pas à 100% de leur capacité.

Côté Sushi performe en VAE et livraison, pensez-vous que cette crise aura un impact sur le secteur de la restauration en général ?

Malheureusement oui… en tout cas, à Montpellier ça se remarque. Côté Sushi fait partie des leaders de la restauration en livraison et on a su être performant, rapide et à l’écoute des clients et c’est cela qui fait l’une de nos forces à Montpellier, voire partout en France.

Je pense sincèrement que cette crise va sensibiliser l’ensemble du secteur de la restauration, surtout les restaurateurs qui n'étaient pas au point niveau hygiène, sécurité alimentaire et digital. J’ai vu autour de moi plein de restaurateurs qui ne proposaient pas de livraison se mettre à la page en collaborant avec les plateformes de livraison ou encore en créant leur propre site web durant cette période.

Cette crise a prouvé que le digital joue un grand rôle aujourd’hui et je suis sûr que ça sera encore plus le cas demain.

Nous n'avons jamais cessé de livrer nos clients tout au long de la crise, du coup nous avons formé également nos livreurs à contacter les clients avant leur arrivée afin de déposer la commande à distance et se retirer dès que le client la réceptionne. Nous avons opté pour le paiement sans contact comme unique option de paiement. Les plateformes de livraisons ont également été un fort levier durant cette crise, ils nous ont aidés à assurer l’ensemble de nos commandes partout en France.

En termes de chiffres, nous avons eu une très faible régression du CA par rapport à celui de l'année dernière. Nous affichons +22% du CA pour le mois de mai tout simplement car nous avons toujours été préparés à une forte activité de livraison. On fait partie des rares restaurants qui n’ont pas fermé durant le confinement, et on a su tirer notre épingle du jeu car la livraison est l’une des facettes de notre métier.

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