Julien Vitali revient sur la participation de la Caisse d'Epargne au Concours Passeport pour la Franchise

La Caisse d’Epargne est particulièrement impliquée dans l’accompagnement des PME, des artisans et des franchisés et le prouve une nouvelle fois en participant à la première édition du concours Passeport pour la Franchise, le premier concours pour devenir franchiseur organisé par le cabinet Gouache Avocats. Julien Vitali, Responsable Franchise et Commerce Associé au sein du groupe Caisse d'Epargne, nous en dit plus sur cette participation et, plus généralement, sur l'implication de la Caisse d'Epargne dans l'univers de la franchise.

TLF : Pourquoi avoir décidé de soutenir le Concours Passeport pour la Franchise ?
Julien Vitali : La Caisse d’Epargne est très intéressée à soutenir toutes initiatives qui visent à promouvoir la création et le développement d’entreprises qui plus est lorsqu’il s’agit d’opérations spécifiques en faveur des entreprises en réseau. Le modèle de la franchise est vertueux car il rassemble les avantages du travailleur indépendant - plus grande latitude commerciale des partenaires - et associe les bienfaits de la mutualisation de moyens, des intelligences collectives, le tout au sein d’une dynamique de réseau.

TLF : Qu’apportez-vous dans le cadre de ce partenariat ?
JV : Notre expertise et plus largement tous les services et produits que nous avons dédiés à ce marché spécifique. Par exemple, la Caisse d’Epargne s’est dotée d’une organisation propre à la franchise, qui s’articule autour d’un pôle national expert et des référents franchise sur l’ensemble des 17 Caisses d’Epargne.

TLF : Quelles sont les raisons qui poussent le réseau Caisse d’Epargne à s’impliquer autant dans l’univers du commerce organisé ?
JV : Les raisons sont multiples mais on peut les rassembler autour de 4 points :

• une envie et une nécessité toujours plus grandissantes des français à prendre leur destin en main en créant leur entreprise et le modèle entrepreneurial franchise nous semble être le bon outil. La Caisse d’Epargne souhaite encourager la création d’entreprise « accompagnée »
  
• des têtes de réseau (franchiseurs) innovantes, conquérantes et réactives qui séduisent les porteurs de projets et plus généralement les consommateurs,
  
• un modèle entrepreneurial qui a fait ses preuves depuis maintenant 50 ans en rendant notamment la création d’entreprise moins anxiogène pour les porteurs de projets,
  
• et enfin un remarquable travail de fond réalisé par les Fédérations professionnelles (FFF et FCA) dans la promotion, la professionnalisation et l’évolution du commerce organisé.

TLF : L’accès au financement bancaire pour les entrepreneurs a-t-il été durci ces dernières années ?
JV : Les banques françaises et donc la Caisse d’Epargne augmentent d’année en année les crédits moyens longs termes sur le marché des professionnels (artisans, commerçants, profession libérales)

TLF : Quel conseil donneriez-vous à un chef d’entreprise souhaitant dupliquer son concept et devenir franchiseur ?
JV : Pour réussir son projet, l’entrepreneur doit se doter d’un optimisme à toute épreuve, d’une grande détermination et disposer d’un véritable intérêt pour la gestion des relations humaines (franchisés, salariés) pour en retirer le meilleur.

Ensuite le franchiseur doit avoir comme principale objectif de générer sans cesse du C.A dans les entreprises partenaires et permettre une marge suffisante pour que les franchisés soient en capacité d’honorer leurs engagements et de se rémunérer correctement.

Et enfin que toutes décisions du franchiseur se prennent dans l’intérêt des franchisés.

TLF : Merci.

 
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