Zoom sur : La Fédération Française de Courtage en Travaux (FFCT)
Largement développé en franchise, le courtage en travaux est une activité purement commerciale
Il y a une dizaine d'années, le courtage en travaux voyait le jour sous l'impulsion de Nicolas Daumont (fondateur Illico Travaux). Très vite, cette « nouvelle » activité est devenue pérenne en France. Pour encadrer les pratiques et fédérer les énergies, l'idée de créer une fédération s'est imposée. Les réseaux de franchises illiCO travaux et Activ travaux sont adhérents à la FFCT depuis sa création. Des représentants de chaque enseigne s'impliquent activement au sein de la FFCT afin de normer, développer, encadrer le métier de courtier en travaux.
Largement développé en franchise, le courtage en travaux est une activité purement commerciale. Elle s'exerce dans un cadre juridique très strict ce qui la distingue totalement des activités habituelles de maîtrise d'œuvre, de réalisation de travaux ou de l'assistance à maître d'ouvrage. En 2008, pour encadrer juridiquement les courtiers en travaux mais aussi pour éviter tout débordement préjudiciable à l'ensemble de la profession, une fédération a vu le jour. Cette création a naturellement été portée par Nicolas Daumont. « Notre fédération ambitionne notamment de contribuer à la défense de cette profession et à sa reconnaissance par les pouvoirs publics » précise le président de la FFCT, Nicolas Daumont.
Pourquoi une fédération ?
Selon la FFCT, aujourd’hui, plusieurs centaines d’entreprises exercent cette activité. « Grâce aux moyens de communication de grands réseaux organisés, cette profession sort peu à peu de l’anonymat. Si nous pouvons nous réjouir de cette évolution, force est de constater qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour que les Courtiers puissent enfin bénéficier d’une reconnaissance et d’un statut juridique à l’égal de celui existant dans d’autres professions réalisant d’autres formes d’intermédiation (agents immobiliers, courtiers en crédits ou en assurances, courtiers en gestion de patrimoine …). » C'est en partant de ce constat que la FFCT a vu le jour et déploie ses efforts au quotidien. Comme le souligne la FFCT « jusqu’ à présent, l’absence d’organisation représentative susceptible de promouvoir, représenter et encadrer la profession de Courtier en travaux a eu pour conséquences de développer des comportements susceptibles de porter atteinte à l’ensemble des intérêts de la profession. »
A quoi sert la Fédération Française de Courtage en Travaux (FFCT) ?
La FFCT se propose de regrouper au niveau national l’ensemble des professionnels du Courtage en travaux et ce, afin de fédérer toutes les énergies en faveur de la défense des intérêts communs et pour la valorisation de l’image du métier. Dès sa création, la FFCT s’est fixé quatre objectifs majeurs :
- “Normer” le métier pour apporter aux clients, aux artisans et aux courtiers la garantie du professionnalisme, de la rigueur et des compétences des acteurs de ce nouveau métier
- Obtenir un code APE spécifique au métier de courtier en travaux, dont découlera ensuite une convention collective qui lui sera propre
- Faire reconnaître ce nouveau métier en créant un ordre des courtiers en travaux
- Promouvoir ce nouveau métier auprès du grand public et des professionnels
Pour atteindre ses objectifs, la FFCT développe différents moyens d’action :
- Elle représente collectivement ses membres et la profession auprès des pouvoirs publics, des organismes professionnels syndicaux ou associatifs et des organismes paritaires relevant de sa compétence
- Elle étudie les problèmes d’intérêts professionnels tels que : L’établissement de normes auxquelles doit se conformer la profession de courtier en travaux et la création d’un label en rapport avec son code de déontologie ; Assurer la mise en place d’une réflexion globale sur le métier de courtage en travaux (règles d’accès, agréments…) ; Obtenir un code APE ; Mettre en place une formation qualifiante et créer un diplôme reconnu
Outre l'aspect corporatiste de lobbying, la FFCT offre également à ses adhérents de très nombreux services, appuis et conseils (partage d'expérience, mise à disposition de documentations, services de formation, de promotion et de développement de l’activité de ses membres...). Elle intervient aussi pour régler les litiges amiables en qualité de médiateur.
La FFCT organise également la formation "Définition du métier de courtier en travaux et importance juridique d'en connaitre le périmètre d'exercice, l'univers bâtiment" qui a pour objectif d'aider à débuter dans la profession grâce à des connaissances techniques et juridiques. Les intervenants mobilisées pour cette formation viennent du courtage en travaux et sont formateur et avocat. Cette formation est ouverte à toutes personnes souhaitant devenir courtier en travaux, sans condition d'immatriculation.
A noter : Depuis janvier 2010, Saint-Gobain Isover a conclu un partenariat avec la FFCT, pour accompagner la Fédération dans la formation des courtiers en travaux pour l’application des directives du Grenelle de l’Environnement. Saint-Gobain Isover met au service de la FFCT son expertise dans le domaine de la formation aux problématiques de la rénovation énergétique de l’habitat. Des modules de formation seront spécialement conçus par Saint-Gobain Isover pour les courtiers en travaux.
Coup de sonde sur le courtage en travaux
En février 2009 une étude de marché sur le courtage en travaux a été réalisée par CREATESTS.com. Effectuée auprès 510 personnes de CSP moyenne/+ âgées de 30 à 50 ans, propriétaires de leurs logements et résidant en France, cette étude révèle que 53% des ménages envisagent de réaliser des travaux dans leurs logements ; 85 % privilégient la qualité de service dans le choix des artisans ; 75% des ménages pensent que trouver un artisan compétent et disponible est difficile ; 49% des foyers sont intéressés par un service leur proposant de trouver un artisan à leur place
Le courtage en travaux en chiffres
- En France l'on estime à 600 le nombre de courtiers en travaux en exercice
- Deux catégories de courtiers en travaux se distinguent : les courtiers sous enseigne appartenant à un réseau de franchise ou sous enseigne (60%) et les courtiers indépendants (40%).
- Le marché du courtage en travaux est évalué entre 200 et 300 millions d’euros de travaux réalisés en 2009.
- En moyenne, un courtier en travaux traite de 40 à 80 projets par an selon la nature et la taille des opérations de ses clients. Il référence en moyenne 40 à 50 entreprises et acteurs de la filière bâtiment et travaille de façon régulière avec 20 à 30.
Pour en savoir plus sur la FFCT connectez-vous à son site internet : http://www.courtage-travaux-ffct.fr/ ou téléchargez le dossier de presse 2010 ici : http://www.courtage-travaux-ffct.fr/images/zoom/pdf/dossier_de_presse_2010.pdf
Dominique, Journaliste toute-la-franchise©
Largement développé en franchise, le courtage en travaux est une activité purement commerciale. Elle s'exerce dans un cadre juridique très strict ce qui la distingue totalement des activités habituelles de maîtrise d'œuvre, de réalisation de travaux ou de l'assistance à maître d'ouvrage. En 2008, pour encadrer juridiquement les courtiers en travaux mais aussi pour éviter tout débordement préjudiciable à l'ensemble de la profession, une fédération a vu le jour. Cette création a naturellement été portée par Nicolas Daumont. « Notre fédération ambitionne notamment de contribuer à la défense de cette profession et à sa reconnaissance par les pouvoirs publics » précise le président de la FFCT, Nicolas Daumont.
Pourquoi une fédération ?
Selon la FFCT, aujourd’hui, plusieurs centaines d’entreprises exercent cette activité. « Grâce aux moyens de communication de grands réseaux organisés, cette profession sort peu à peu de l’anonymat. Si nous pouvons nous réjouir de cette évolution, force est de constater qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour que les Courtiers puissent enfin bénéficier d’une reconnaissance et d’un statut juridique à l’égal de celui existant dans d’autres professions réalisant d’autres formes d’intermédiation (agents immobiliers, courtiers en crédits ou en assurances, courtiers en gestion de patrimoine …). » C'est en partant de ce constat que la FFCT a vu le jour et déploie ses efforts au quotidien. Comme le souligne la FFCT « jusqu’ à présent, l’absence d’organisation représentative susceptible de promouvoir, représenter et encadrer la profession de Courtier en travaux a eu pour conséquences de développer des comportements susceptibles de porter atteinte à l’ensemble des intérêts de la profession. »
A quoi sert la Fédération Française de Courtage en Travaux (FFCT) ?
La FFCT se propose de regrouper au niveau national l’ensemble des professionnels du Courtage en travaux et ce, afin de fédérer toutes les énergies en faveur de la défense des intérêts communs et pour la valorisation de l’image du métier. Dès sa création, la FFCT s’est fixé quatre objectifs majeurs :
- “Normer” le métier pour apporter aux clients, aux artisans et aux courtiers la garantie du professionnalisme, de la rigueur et des compétences des acteurs de ce nouveau métier
- Obtenir un code APE spécifique au métier de courtier en travaux, dont découlera ensuite une convention collective qui lui sera propre
- Faire reconnaître ce nouveau métier en créant un ordre des courtiers en travaux
- Promouvoir ce nouveau métier auprès du grand public et des professionnels
Pour atteindre ses objectifs, la FFCT développe différents moyens d’action :
- Elle représente collectivement ses membres et la profession auprès des pouvoirs publics, des organismes professionnels syndicaux ou associatifs et des organismes paritaires relevant de sa compétence
- Elle étudie les problèmes d’intérêts professionnels tels que : L’établissement de normes auxquelles doit se conformer la profession de courtier en travaux et la création d’un label en rapport avec son code de déontologie ; Assurer la mise en place d’une réflexion globale sur le métier de courtage en travaux (règles d’accès, agréments…) ; Obtenir un code APE ; Mettre en place une formation qualifiante et créer un diplôme reconnu
Outre l'aspect corporatiste de lobbying, la FFCT offre également à ses adhérents de très nombreux services, appuis et conseils (partage d'expérience, mise à disposition de documentations, services de formation, de promotion et de développement de l’activité de ses membres...). Elle intervient aussi pour régler les litiges amiables en qualité de médiateur.
La FFCT organise également la formation "Définition du métier de courtier en travaux et importance juridique d'en connaitre le périmètre d'exercice, l'univers bâtiment" qui a pour objectif d'aider à débuter dans la profession grâce à des connaissances techniques et juridiques. Les intervenants mobilisées pour cette formation viennent du courtage en travaux et sont formateur et avocat. Cette formation est ouverte à toutes personnes souhaitant devenir courtier en travaux, sans condition d'immatriculation.
A noter : Depuis janvier 2010, Saint-Gobain Isover a conclu un partenariat avec la FFCT, pour accompagner la Fédération dans la formation des courtiers en travaux pour l’application des directives du Grenelle de l’Environnement. Saint-Gobain Isover met au service de la FFCT son expertise dans le domaine de la formation aux problématiques de la rénovation énergétique de l’habitat. Des modules de formation seront spécialement conçus par Saint-Gobain Isover pour les courtiers en travaux.
Coup de sonde sur le courtage en travaux
En février 2009 une étude de marché sur le courtage en travaux a été réalisée par CREATESTS.com. Effectuée auprès 510 personnes de CSP moyenne/+ âgées de 30 à 50 ans, propriétaires de leurs logements et résidant en France, cette étude révèle que 53% des ménages envisagent de réaliser des travaux dans leurs logements ; 85 % privilégient la qualité de service dans le choix des artisans ; 75% des ménages pensent que trouver un artisan compétent et disponible est difficile ; 49% des foyers sont intéressés par un service leur proposant de trouver un artisan à leur place
Le courtage en travaux en chiffres
- En France l'on estime à 600 le nombre de courtiers en travaux en exercice
- Deux catégories de courtiers en travaux se distinguent : les courtiers sous enseigne appartenant à un réseau de franchise ou sous enseigne (60%) et les courtiers indépendants (40%).
- Le marché du courtage en travaux est évalué entre 200 et 300 millions d’euros de travaux réalisés en 2009.
- En moyenne, un courtier en travaux traite de 40 à 80 projets par an selon la nature et la taille des opérations de ses clients. Il référence en moyenne 40 à 50 entreprises et acteurs de la filière bâtiment et travaille de façon régulière avec 20 à 30.
Pour en savoir plus sur la FFCT connectez-vous à son site internet : http://www.courtage-travaux-ffct.fr/ ou téléchargez le dossier de presse 2010 ici : http://www.courtage-travaux-ffct.fr/images/zoom/pdf/dossier_de_presse_2010.pdf
Dominique, Journaliste toute-la-franchise©