Transmission d'entreprises : les TPE-PME privilégient la piste externe
Solution prioritairement externe à 45%, familiale à 25% ou salariale à 18%
Selon les résultats d'un sondage BVA pour PLANETE PME – CGPME - Banque Populaire réalisé en mai 2010, les dirigeants de TPE et PME de France privilégient pour la transmission de leur entreprise une solution externe.
Globalement, sur l'ensemble des sondés, toutes tailles d'entreprises confondues, les dirigeants opteraient pour une solution prioritairement externe à 45%, familiale à 25% ou salariale à 18%.
Dans le détail, quelques différences se font jour selon la taille de l'entreprise. Ainsi, pour les entreprises de 1 à 9 salariés, la solution externe prend l'avantage avec 47% des suffrages (24% familiale et 18% salariale). La part des transmissions d'entreprises au sein de la famille augmente pour les entreprises de 10 à 49 salariés à 29%, au détriment d'une solution salariale (14%) mais la solution externe reste en tête avec 41% des propriétés. 16% des sondés n'ont pas d'opinion. Pour les entreprises de 250 à 500 salariés, la piste familiale dégringole à 10% seulement des choix, à l'avantage de la piste salariale (30%). Pour ce type d'entreprises, la transmission en externe est moins évidente que pour les entreprises plus petites. Cette solution ne récolte que 34% des opinions prioritaires. Dans le même temps, la proportion des sondés indécis qui ne savent pas grimpe à 26%.
BVA note dans ses conclusions quelques enseignements : « Bien que les résultats obtenus par taille et secteur d’activité sont globalement homogènes, on note toutefois que les chefs d’entreprises du commerce opteraient davantage que les autres pour la solution familiale (31% vs 25%) tandis que les chefs d’entreprise de la construction ou des services opteraient plus que les autres pour une transmission salariale(avec respectivement 26% et 22% contre 18% de citations auprès de l’ensemble).
Transmission d'entreprises en franchise
En franchise, la transmission d'entreprises est peu ou prou soumise aux mêmes règles qu'ailleurs. Mais, il y a un mais ! A la difficulté de trouver un repreneur, pour le vendeur s'ajoute celle délicate de l'obtention par le repreneur de l'agrément du franchiseur ! En effet, vendre une entreprise en franchise implique que le repreneur signe un nouveau contrat pour exploiter le concept mis à disposition par le franchiseur. Et qui dit contrat de franchise, dit sélection de la part du franchiseur et formation pour le repreneur. Cette difficulté supplémentaire est valable même si le repreneur est choisi dans le cercle familial du vendeur ou parmi ses salariés.
Sachant que la reprise d'entreprise à l'amiable entre deux individus est un art difficile en soi, l'ajout d'un troisième intervenant complique notablement les choses. Voilà pourquoi, dans la très grande majorité des cas, la reprise en franchise est sinon entièrement orchestrée du moins largement accompagnée par le franchiseur. S'il n'existe par de statistiques récentes sur la nature des solutions choisies dans le cadre d'une transmission en franchise, la piste salariale est souvent privilégiée pour une raison principale : le salarié connait déjà parfaitement les rouages de la franchise. Sachant qu'en franchise comme ailleurs, le nombre d'entreprises à reprendre est de plus en plus important du fait du départ massif à la retraite de la génération des « baby-boomer », la transmission est devenue depuis quelques années une des préoccupations majeures de réseaux mâtures.
Selon les politiques internes, bon nombre de réseaux attestent mener des actions spécifiques pour faciliter les choses (parrainage, aide financière, rachat en interne voire préemption...).
Transmission d'entreprises du commerce associé
En avril 2010, la Fédération des enseignes du Commerce Associé publiait les résultats de son observatoire 2009 sur les reprises et transmissions d'entreprises. Selon les chiffres de la FCA, « d’ici deux à cinq ans, les réseaux du Commerce Associé devront recruter plus de 6 300 entrepreneurs et observeront un pic de cessions de points de vente entre 2012 et 2015 pour 71,7% de leurs groupements. Ce sont ainsi, en moyenne, 18% des points de vente au sein d’un même réseau qui seront concernés dans ces transmissions, et plus particulièrement, ceux dans le domaine de l’alimentaire (33,5%), du B to B (22%) et de l’équipement de la personne et des loisirs (20%). »
Pour en savoir plus, retrouvez en ligne le communiqué de la FCA :http://www.toute-la-franchise.com/vie-de-la-franchise-A301-observatoire-2009-des-reprises-et-t.html
Globalement, sur l'ensemble des sondés, toutes tailles d'entreprises confondues, les dirigeants opteraient pour une solution prioritairement externe à 45%, familiale à 25% ou salariale à 18%.
Dans le détail, quelques différences se font jour selon la taille de l'entreprise. Ainsi, pour les entreprises de 1 à 9 salariés, la solution externe prend l'avantage avec 47% des suffrages (24% familiale et 18% salariale). La part des transmissions d'entreprises au sein de la famille augmente pour les entreprises de 10 à 49 salariés à 29%, au détriment d'une solution salariale (14%) mais la solution externe reste en tête avec 41% des propriétés. 16% des sondés n'ont pas d'opinion. Pour les entreprises de 250 à 500 salariés, la piste familiale dégringole à 10% seulement des choix, à l'avantage de la piste salariale (30%). Pour ce type d'entreprises, la transmission en externe est moins évidente que pour les entreprises plus petites. Cette solution ne récolte que 34% des opinions prioritaires. Dans le même temps, la proportion des sondés indécis qui ne savent pas grimpe à 26%.
BVA note dans ses conclusions quelques enseignements : « Bien que les résultats obtenus par taille et secteur d’activité sont globalement homogènes, on note toutefois que les chefs d’entreprises du commerce opteraient davantage que les autres pour la solution familiale (31% vs 25%) tandis que les chefs d’entreprise de la construction ou des services opteraient plus que les autres pour une transmission salariale(avec respectivement 26% et 22% contre 18% de citations auprès de l’ensemble).
Transmission d'entreprises en franchise
En franchise, la transmission d'entreprises est peu ou prou soumise aux mêmes règles qu'ailleurs. Mais, il y a un mais ! A la difficulté de trouver un repreneur, pour le vendeur s'ajoute celle délicate de l'obtention par le repreneur de l'agrément du franchiseur ! En effet, vendre une entreprise en franchise implique que le repreneur signe un nouveau contrat pour exploiter le concept mis à disposition par le franchiseur. Et qui dit contrat de franchise, dit sélection de la part du franchiseur et formation pour le repreneur. Cette difficulté supplémentaire est valable même si le repreneur est choisi dans le cercle familial du vendeur ou parmi ses salariés.
Sachant que la reprise d'entreprise à l'amiable entre deux individus est un art difficile en soi, l'ajout d'un troisième intervenant complique notablement les choses. Voilà pourquoi, dans la très grande majorité des cas, la reprise en franchise est sinon entièrement orchestrée du moins largement accompagnée par le franchiseur. S'il n'existe par de statistiques récentes sur la nature des solutions choisies dans le cadre d'une transmission en franchise, la piste salariale est souvent privilégiée pour une raison principale : le salarié connait déjà parfaitement les rouages de la franchise. Sachant qu'en franchise comme ailleurs, le nombre d'entreprises à reprendre est de plus en plus important du fait du départ massif à la retraite de la génération des « baby-boomer », la transmission est devenue depuis quelques années une des préoccupations majeures de réseaux mâtures.
Selon les politiques internes, bon nombre de réseaux attestent mener des actions spécifiques pour faciliter les choses (parrainage, aide financière, rachat en interne voire préemption...).
Transmission d'entreprises du commerce associé
En avril 2010, la Fédération des enseignes du Commerce Associé publiait les résultats de son observatoire 2009 sur les reprises et transmissions d'entreprises. Selon les chiffres de la FCA, « d’ici deux à cinq ans, les réseaux du Commerce Associé devront recruter plus de 6 300 entrepreneurs et observeront un pic de cessions de points de vente entre 2012 et 2015 pour 71,7% de leurs groupements. Ce sont ainsi, en moyenne, 18% des points de vente au sein d’un même réseau qui seront concernés dans ces transmissions, et plus particulièrement, ceux dans le domaine de l’alimentaire (33,5%), du B to B (22%) et de l’équipement de la personne et des loisirs (20%). »
Pour en savoir plus, retrouvez en ligne le communiqué de la FCA :http://www.toute-la-franchise.com/vie-de-la-franchise-A301-observatoire-2009-des-reprises-et-t.html
Dominique, Journaliste toute-la-franchise©