Immobilier : Les réseaux de mandataires gardent le vent en poupe !
Dans une récente étude, Xerfi anticipe un avenir plutôt bien orienté pour les mandataires en immobilier avec une progression de l'activité anticipée en 2016 (+6%) s'inscrivant dans la lignée de 2015 (+8%).
En septembre dernier, Xerfi publiait une étude sur les réseaux mandataires dans l'immobilier, « Professionnalisation, consolidation, reprise de l'immobilier : quelles perspectives pour l'activité et la concurrence à l'horizon 2016 ? » Dans cette étude, le cabinet d'études sectorielles anticipe pour les prochains mois que la croissance de l'activité des mandataires (+6%) dépassera à nouveau « celle de l'ensemble des acteurs intervenant dans les transactions immobilières ».
Certes, comme le souligne Xerfi, le secteur arrive toutefois aujourd'hui à une certaine maturité ce qui ralentit les performances. Pour mémoire, les hausses d'activité s'élevaient encore en 2011 à 59,3%; 29,8% en 2012, 16,1% en 2013.
Ces chiffres très élevés au plus fort de la crise témoignent de la forte poussée de ce modèle plus léger (sans local) que les autres agences immobilières au plus fort de la crise. La montée en parallèle de l'usage d'internet a également accompagné ce mouvement de développement à tous crins.
De même, crise aidant, les particuliers ont largement plébiscité les taux de commission généralement plus bas des réseaux de mandataires.
Aujourd'hui, le contexte du marché immobilier s'améliorant, les agences immobilières classiques reprennent peu à peu les recrutements ce qui explique la moindre hausse des effectifs des réseaux de mandataires depuis l'an dernier. Mécaniquement, le nombre d'agents classiques étant en hausse, le mouvement d'affaires revient à l'équilibre.
Dans ce contexte moins favorable aux recrutements et pour reprendre l'avantage, les réseaux de mandataires changent quelque peu leur fusil d'épaule depuis quelques mois.
Plus encore que des nouveaux candidats, ils misent désormais sur le développement de nouveaux services à valeur ajoutée. Aide au financement, usage de solutions technologiques innovantes comme les visites en 3D, home-staging... chaque réseau y va de ses arguments pour se différencier de ses concurrents.
Certains misent aussi sur la mise en avant de nouvelles spécialisations parmi lesquelles les espaces atypiques, les viagers, l'immobilier professionnel, etc.
Toutes ces manoeuvres récentes sur un secteur encore jeune visent à « mieux se structurer pour poursuivre sa croissance et combler un déficit de notoriété face aux grandes enseignes immobilières. »
L'étude Xerfi sur les mandataires immobiliers compte 163 pages.