Lingerie : les françaises plus coton que dentelles
Selon un sondage Ipsos pour le salon international de la lingerie
A l'occasion du Salon international de la lingerie qui se déroulait fin janvier à Paris, l'institut de sondage Ipsos a interrogé les françaises (et les français !) sur leurs habitudes de consommation de lingerie. Poids de l'étiquette, fréquence d'achat, matières et styles, quelques réponses.
Le marché de la lingerie et des sous-vêtements se porte bien en France. Il a en effet progressé de +1,7% en 2015 pour atteindre un chiffre d'affaires de 2,8 milliards d'euros selon les derniers chiffres bilan publiés par l'IFM (Institut Français de la Mode).
Les femmes dépensent plus
Avec un budget moyen annuel de 131€, les femmes dépensent notablement plus que les hommes. Et parmi les femmes, ce sont les femmes de 15-24 ans, avec 188€ dépensés en moyenne par an qui dépensent le plus en lingerie (+10% par rapport à 2014). Et chez les hommes ? Ils achètent en moyenne 5,1 pièces de sous-vêtement par an, à un prix moyen de 5,5€ ! Ce qui revient à dire que le budget annuel des messieurs en sous-vêtements plafonne à 28€ en moyenne. Ce budget modeste est stable d'année en année. Il est essentiellement porté par l'achat de boxers (62% des volumes), suivis loin derrière par les slips classiques (23% des volumes). Signes des temps, de plus en plus les hommes vont eux-mêmes faire leurs emplettes en sous-vêtements (2 fois sur 3). Leur préférence va vers des produits vendus en lot pour ne pas à y revenir trop souvent ! Au total, le marché des sous-vêtements masculins ne représente qu'une faible part de l'ensemble de la lingerie, et cette part est en baisse passant de 596,5 millions d'euros en 2014 à 573,3 millions d’euros en 2015 (-1,5%). En termes de circuits de distribution, les acteurs sont variés et leur poids est équilibré. Les hypers et supers pèsent ainsi 22% des parts de marché, juste devant les chaînes spécialisées (19,2%), la vente à distance (12,1%), les magasins indépendants multimarques (11,1%), les grands magasins et magasins populaires (10%), et les grandes surfaces spécialisées (9,1%). Tous circuits confondus, les ventes par internet représentent 19% des sommes dépensées.
Les enseignements du sondage Ipsos
L'étiquette influence l'achat : Selon l'étude Ipsos, les consommateurs sont attentifs aux étiquettes. 74% se disent ainsi attentifs à la composition (coton, polyester, soie, lin...), 63% se disent attentifs aux conditions d'entretien et 53% à la provenance. Sur ce dernier point, le Made in France influe souvent 24% des acheteurs et parfois 47% des acheteurs. L'avantage du Made in France est donc bien décisif !
Les femmes achètent plus souvent que les hommes : Interrogés sur les fréquences d'achat, les sondés apportent des réponses nuancées selon qu'il s'agit d'un homme ou d'une femme. Dans le détail, seulement 1% des femmes et des hommes sont des addicts puisqu'ils achètent des sous-vêtements plus d'une fois par mois. 7% des femmes (4% des hommes) achètent environ une fois par mois, 33% des femmes (25% des hommes) achètent environ une fois tous les deux à trois mois, 40% des femmes (43% des hommes) achètent environ une fois tous les six mois, 15% des femmes (22% des hommes) achètent une fois par an. Enfin, 4% des femmes (5% des hommes) achètent moins d'une fois par an.
Les femmes préfèrent le confort du coton : Les femmes revendiquent une lingerie confortable et facile à vivre. 80% des sondées préfèrent ainsi porter de la lingerie avant tout confortable (20% avant tout sexy). 64% préfèrent ainsi porter de la lingerie en coton (36% en dentelle). Ces chiffres varient (peu !) selon que les femmes interrogées sont en couple ou célibataires. Côté couple, le confort est privilégié (81%) au sexy (19%), et le coton est préféré (66%) à la dentelle (34%). Chez les célibataires, le confort perd quelques points (78%) sur le sexy (22%). De même pour le coton (67%) au profit de la dentelle (33%).
Les hommes préfèrent la lingerie féminine... en dentelle : Symbole de la féminité, la lingerie de ces dames vue par les hommes est préférée avant tout sexy (56%) plutôt qu'avant tout confortable. De même, les messieurs préfèrent la dentelle (57%) au coton (43%).
Les réseaux à suivre dans le secteur de la lingerie
Rougegorge Lingerie : Lancé en commission-affiliation depuis 1998 (160 implantations), Rougegorge Lingerie est un réseau de boutiques de vente de lingerie féminine. L'enseigne se distingue par un ensemble de produits complet (lingerie de jour, lingerie de nuit, maillots de bains, bas-collants et accessoires) de bon rapport qualité/style. Les candidats attendus doivent présenter un bon sens commercial et disposer d'un apport personnel minimum de 50 000€ (droit d'entrée 10 000€, investissement global 1 500€HT/m²). Le CA réalisable après deux ans est estimé par l'enseigne à plus de 400 000€.
Valege : Lancée en commission-affiliation depuis 1996 (72 implantations), la marque Valege développe un concept de vente de lingerie fantaisie à petit prix (ligne de corsetterie, lingerie de nuit, maillots de bain) complétée par une gamme d'accessoires et cosmétiques. Les candidats attendus sont des commerçants justifiant d'une expérience dans la distribution de détail. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 30 000€ (droit d'entrée 15 000€, investissement global 40 000€).
Labonal : Développé en licence de marque depuis 2009, le réseau Labonal spécialiste de la distribution de chaussettes, est la plus ancienne marque française dont les produits sont exclusivement fabriqués en France. Qualité, confort, innovation et mode sont les maîtres-mots de cette entreprise. Les candidats attendus doivent présenter un bon sens commercial, et être sensibles à l'univers de la mode. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 50 000€ (droit d'entrée 4 000€, investissement global entre 50 et 80 000€). Le CA réalisable après deux ans est estimé par l'enseigne entre 200 et 220 000€.
Arthur : Lancé en commission affiliation en 1996, le réseau Arthur compte actuellement 40 implantations. Cette marque française est spécialisée dans le loungewear, le beachwear et les sous-vêtements pour toute la famille. Les produits proposés sont haut de gamme, confortables et élégants, à la fois chics et décalés. Les candidats attendus présentent un profil de manager et de commerçant. Ils doivent disposer pour rejoindre le réseau d'un apport personnel minimum de 25 000€ (droit d'entrée 10 000€, investissement global de 60 000€). Le CA réalisable après deux ans est estimé par l'enseigne entre 150 et 200 000€.
Esprit : Lancé en franchise en 1989, Esprit est une marque de prêt-à-porter d'origine américaine qui cultive un univers particulier au travers son réseau de plus de 1 000 boutiques. Parmi ses tops ventes, se trouvent des produits lingerie. Les candidats attendus sont des commerçants passionnés de mode. Pour rejoindre ce réseau, le candidat doit disposer d'un apport personnel minimum de 50 000€ (droit d'entrée 0€).
Méthodologie : L'étude « Les Français et la lingerie » réalisée par Ipsos s'appuie sur un échantillon de 1 099 personnes, représentatif de la population française âgée de 16 ans et plus. L'échantillon a été interrogé par internet du 18 au 21 décembre, suivant la méthode des quotas (sexe, âge, statut d'activité et région de résidence).