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Le marché du meuble repart à la baisse

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Après 5 mois consécutifs de hausse fin 2010 et début 2011, le marché du meuble pensait enfin voir le bout du tunnel, mais que nenni... Selon les derniers chiffres de l'IPEA (Institut de Promotion et d’Etudes de l’Ameublement), le marché a sévèrement flanché, encore une fois, en avril avec un résultat tous secteurs meublants confondus de -0,7% par rapport à avril 2010, mais aussi et surtout en mai avec une chute de -4,1%. Explications.

Si selon la Fédération Nationale du négoce de l'ameublement et de l'équipement de la maison (FNAEM), 2010 restera dans les mémoires comme une année de reprise, cela a été « au prix d’efforts accrus ». Et en effet, si le marché du meuble français a progressé de 2,7% en valeur, à surfaces évolutives et en euros courants, pour atteindre 9,6 milliards d’euros TTC, les professionnels ont du multiplier les opérations de séduction auprès des consommateurs pour les ramener dans leurs magasins.

Selon la FNAEM, l'année 2010 a été marquée par un retour aux meubles emmené par la reprise de l'immobilier et la fin de la prime à la casse. Elle a aussi été fortement marquée par un changement dans les habitudes de consommation. Le signe de ce changement s'exprime notamment par le « succès des soldes de juillet a « boosté » le poids de ce mois dans les ventes annuelles à 9,2%, ce qui le place en deuxième position après le mois de janvier à 10,2%. »

Face à un pouvoir d'achat en berne, la FNAEM note également qu'en 2010, la baisse des prix « des principaux produits d’appels dans la Grande Distribution de l’Ameublement » a favorisé l'accès au marché pour le plus grand nombre « mais avec des effets induits parfois constatés (frein à l’achat de biens plus chers par modification des prix psychologiques). » Globalement, la baisse des prix a surtout touché la Grande distribution d’Ameublement et les Spécialistes Cuisine.

A contrario, chez les Spécialistes Salon, Literie et dans l’ameublement milieu et haut de gamme, les prix n'ont pas fléchis, voire ils ont même légèrement progresser. Globalement toujours selon la FNAEM, 2010 a surtout profité au marché de la cuisine intégrée (+ 6,7 % en 2010 par rapport à 2009), à la literie (+ 3,1 %) et aux meubles de salle de bains (+ 2,9%). En bas du tableau, les meubles de jardins n'enregistrent qu'une hausse de + 1,8%, soit un peu mieux que les meubles meublants (+ 1,6%) et les sièges rembourrés (+ 0,4%)

Un début d'année 2011... en dents de scie
Si le secteur du meuble a payé un lourd tribut à la crise en 2009, depuis octobre 2010 les choses semblaient enfin s'améliorer. Un retour à la croissance largement entériné selon l'Institut de Promotion et d’Etudes de l’Ameublement (Ipea) par un « début d’exercice tonitruant qui laissait présager une grande année (2011) pour le secteur ».
Et de fait, en janvier, la hausse par rapport à l'année 2010 était significative (+ 5,5), une embellie confirmée par un excellent mois de février (+ 9,9% par rapport à février 2010) et un mois de mars somme toute assez honorable avec + 2,6% par rapport au même mois en 2010. Les professionnels se voyaient déjà au bout du tunnel...

Mais, les chiffres du mois d'avril en négatif par rapport à l'année précédente (- 0,7%) ont largement entamé le moral des troupes. Surtout que les chiffres du mois de mai publiés il y a quelques jours « sonnent comme un dur retour à la réalité » selon l'Ipea. « Avec un résultat de - 4,1 %, le marché enregistre son plus mauvais résultat depuis octobre 2010 et perd le bénéfice de ses deux très bons premiers mois de l’année. (...)
Plus inquiétant, le marché enchaîne deux mois de croissance négative ce qui ne lui était plus arrivé depuis septembre 2009 et le mois de mai constitue, de surcroît, le troisième mois où la croissance est inférieure à celle du mois précédent. »

Alors, simple hoquet conjoncturel en raison d'une météo particulièrement atypique au printemps ou vraie tendance ? L'Ipea reste prudent : « Les grands indicateurs macro-économiques montrent des conditions globalement bonnes pour le marché mais pourtant la fréquentation en magasins est en forte baisse depuis deux mois. On peut légitimement se demander si les ménages n’attendent pas les soldes d’été pour concrétiser leurs achats de meubles. Les derniers jours de juin et le début des soldes apporteront un premier élément de réponse. » Sur les 5 premiers mois de l'année, la croissance en cumul est ramenée à + 2,9%, soit un niveau légèrement inférieur aux + 3% enregistrés sur la même période en 2010.

Dominique André-Chaigneau, Rédaction TOUTE LA FRANCHISE©

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